Christian Oster est né en 1949. Il a publié de nombreux romans aux Éditions de Minuit notamment Mon grand appartement (Prix Médicis 1999), Une femme de ménage (porté à l'écran par Claude Berri) et Dans la cathédrale.
C'est ensuite aux Éditions de l'Olivier que paraîtront – entre autres – En ville et Le cœur du problème.
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Christian Oster est né en 1949. Il a publié de nombreux romans aux Éditions de Minuit notamment
Mon grand appartement (Prix Médicis 1999),
Une femme de ménage (porté à l'écran par Claude Berri) et
Dans la cathédrale.
C'est ensuite aux Éditions de l'Olivier que paraîtront – entre autres –
En ville et
Le cœur du problème.
Avec une régularité à la fois confondante et rassurante pour ses fans, il écrit pour les enfants, à
l’école des loisirs, des recueils de contes peuplés de loups, d'ogres et de princesses, truffés de jeux de langue d'une logique imparable, semés d'aliments variés et d'objets de la vie quotidienne du XXIe siècle...
Enthousiasmé par l'audace et l'inventivité des contes des frères Grimm, il n’a de cesse de rendre hommage au genre en se renouvelant à chaque fois.
En savoir plusAU ROYAUME DE CHRISTIAN OSTER : C’est un univers sens dessus dessous, peuplé d’ogres volants et de loups en maillot de bain. Les histoires y commencent souvent par « Il était une fois », mais dès les premières lignes, elles rebondissent pour emprunter des chemins de traverse, des carrefours et des pattes d’oie. Depuis longtemps, les lecteurs de l’école des loisirs s’y laissent embarquer les yeux grands ouverts. Petite visite guidée du royaume de Christian Oster… Donc, il était une fois… C’était un royaume quelque part, gouverné par le "Roi de N’importe-Où". On y pouvait croiser, au détour d’une clairière, le "Prince qui cherchait l’amour", à quatre pattes, dans l’herbe. Il était très occupé à fouiller les bosquets dans l’espoir d’y trouver les lentilles de contact que sa bien-aimée avait égarées, une fois de plus… La tâche était difficile, car il tait sans cesse interrompu dans ses recherches. Une première fois, "les lèvres et la tortue" lui demandèrent de s’écarter pour les laisser passer : elles faisaient la course et il était au beau milieu de leur trajet. Ensuite, il vit débouler le "Vicomte de Tournebroche" poursuivant deux petites princesses qu’il comptait rôtir pour son dîner. Une autre fois, le Prince manqua se faire piétiner par le "Voleur de châteaux". C’était un géant qui avait passé la tête dans la plus haute tour d’un château, abattu quelques murs pour passer les bras et arraché les fondations pour pouvoir marcher. "Le Prince qui cherchait l’amour" regarda le voleur s’éloigner dans la campagne, ainsi habillé dans son château trop serré. Puis il se remit à farfouiller dans les fourrés en secouant la tête : "la grève des fées" n’avait que trop duré. Ce royaume avait besoin qu’on y remette un peu d’ordre ! Plongé dans ses réflexions, le Prince sursauta quand quelqu’un lui tapota l’épaule. C’était "le loup, le géant et le distributeur de chewing-gums" qui lui demandèrent s’il n’avait pas un peu de monnaie. Il leur répondit sèchement que non, il n’avait pas de monnaie ! Pas plus que de serviette ! Car, la veille, il avait croisé "le loup qui cherchait sa serviette". Et encore moins d’hélicoptère ! Car, l’avant-veille, il avait rencontré un loup qui se rêvait pilote d’hélicoptère. De plus en plus énervé, le Prince continua ses recherches. Il dut s’interrompre rapidement. La nuit commençait à tomber et il était temps de rentrer. Oh, il n’était pas comme ce "cochon qui avait peur du soir" ! Mais allez chercher des lentilles de contact dans le noir… Demain, il emmènerait sa bien-aimée chez l’ophtalmo, une fois de plus. Il n’avait pas à se plaindre, son cousin avait épousé "la princesse enrhumée" et lui, passait son temps chez l’O.R.L…
(Extrait du catalogue Mouche et Neuf - automne 2003)