Thème « personnage de conte »
Ventraffamé est un Ogre pas comme les autres. Les Enfants, il les aime vraiment. Il aime les élever, les appeler par leur prénom, leur raconter des histoires et jouer avec eux, pas les engraisser, ni leur agrafer un numéro à l’oreille, ni les croquer. Mais le progrès fait rage dans le monde des Ogres. Il faut toujours travailler plus pour manger plus. Seul contre tous, Ventraffamé tente de résister. Sera-t-il le plus fort ? Non. L’aide dont il a besoin, c’est des Enfants qu’elle va venir.
Avertissement : « Je l'avoue, je suis un voleur. Pendant qu'elle était en voyage, je me suis introduit chez la sorcière à l'aide d'une fausse clé. Je n'ai rien trouvé d'intéressant, à part ce carnet bourré de fariboles. Je l'ai emporté. Je l'ai caché dans ma chambre, mais il y a des jours où il sent tellement mauvais qu'on pourrait le découvrir à l'odeur. Je me demande si je ne ferais pas mieux de m'en débarrasser. Je vous l'envoie. Lisez-le. Si vous estimez dangereux de le publier, brûlez-le. P.-S. On peut essayer de le vendre, mais j'ai constaté, à le toucher, qu'il m'était venu des boutons aux doigts. Je ne sais pas si le livre imprimé fera le même effet aux lecteurs. Peut-être faudrait-il en recommander la lecture avec des gants ? »
Depuis dix ans qu'elle et ses consoeurs étaient « N.R.V. », c'était inévitable. La voilà de retour, qui répand derechef ses poisons dans la langue française. Elle estourbillonne les noms, prestidigite les adjectifs, froufroute les verbes dans le sens du poil, bistourique les pronoms relatifs, désarticulotte la syntaxe et fait lever l'imaginaire comme des soufflets magiques dans une quarantaine d'histoires malicieuses. Prudence ! Elle a beau être A.G.R.I.D., elle R.S.T. plus verte qu'une platée d'épinards, et toujours prête H.A.U.T. !
C’est peu avant Noël, dans un parc blanc comme sucre. Et vaste ! Et attaqué par un vent qui vous gèle d’un seul souffle. Assis serrés sur un banc en bois, les pauvres petits de la bande à Grimme attendent leur chef en frissonnant, tenaillés par la faim. Ils ont tous des poches ouvertes aux courants d’air, dans lesquelles leurs mains bleuies et rougies par le froid peinent à dégivrer. La bande n’a en tête que le prochain repas et le moyen de se l’offrir, le plus souvent à la dérobée. Enfin Grimme apparaît, plié en deux par sa course. De ses poches en lambeaux il sort une clé, un morceau de ficelle, un mouchoir… une bien maigre récolte. Mais de sa veste élimée il tire aussi un soldat de plomb d’environ dix centimètres de haut avec le fusil à l’épaule et un bouquet de plumes au képi. Ce que la petite bande ne sait pas encore, c’est que ce fantassin va bouleverser leur vie.
Pourquoi diable Grimme et sa bande sont-ils montés précisément à bord de ce train à vapeur ? Ils ont suivi les conseils d’Ignatus Luminos, un voyant censé les mettre sur la piste des parents de Sucette et de Bretzel, ce frère tombé du ciel. Mais les neuf orphelins ont surpris de vieilles connaissances au détour d’un wagon. Leurs ennemis jurés, Muschler et Izburk, particulièrement remontés ! À peine évadés de prison, les affreux semblent déterminés à faire la peau aux membres de la bande à Grimme et fomentent déjà leur prochain mauvais coup. Cette fois, il s’agit de dévaliser le tiroir-caisse d’un endroit cher à Sucette. Le fabuleux Palais-Bonbon…
Le temps des guenilles et des ventres creux est révolu ! Depuis que le magicien Nicholas Gazame les a pris sous son aile, les huit orphelins de la bande à Grimme paradent dans les rues de la ville, savonnés, parfumés et coiffés au peigne fin. Qu’on ne s’y trompe pas : même s’ils mangent à leur faim et se mettent sur leur trente et un, ils enragent toujours contre le riche et puissant Henry Harrings. Ils ne sont pas près d’oublier sa promesse non tenue d’une récompense mirobolante pour la restitution de sa collection de soldats en or, ni sa fourberie.
Mais dans ce cas, pourquoi les voit-on placarder sur les murs de la ville une affiche annonçant un grand concours mondial de magie, présidé par cet escroc de Henry Harrings ? Que mijote donc la bande à Grimme ?
Ils ne se quittent pas. Ils s'aiment énormément. Ils ont même inventé une chanson pour eux, une chanson d'amour. Un jour, derrière un vieux mur, ils découvrent un jardin, le jardin d'une magicienne aux pouvoirs maléfiques...
Il y avait plus de 1500 concurrents, mais seulement huit places à bord du voilier le Bermuda. Lucille regrette d'être parmi les gagnants. Elle n'avait pas très envie de faire un stage de deux mois en pleine mer, elle se sent seule et elle n'est pas très douée pour la navigation.
Maintenant, il est trop tard. La terre est loin, deux accidents se sont déjà produits et on la surnomme Porte-poisse parce qu'elle était présente, pour ne pas dire responsable, à chaque fois. Lucille attire-t-elle les catastrophes ? Il est vrai que les passagers du Bermuda semblent victimes d'un mauvais sort. Un empoisonnement, une tempête de force 10, mais tout ça n'est rien comparé à ce qui les attend, à cette chose monstrueuse tapie dans les profondeurs.
Dans la seconde moitié du XIVe siècle, en France, durant la guerre de Cent Ans, la monarchie cherche à asseoir son autorité, tout en combattant l'occupant anglais. Charles V le Sage réussit presque à imposer son pouvoir et à chasser l'ennemi. Mais son fils ne peut achever son oeuvre: à peine majeur, il sombre dans la folie. Ce livre nous montre Charles VI le Fou, que les visiteurs du Louvre tentent de resituer dans sa vie de tous les jours. Il est le père de Charles VII auquel Jeanne d'Arc viendra en aide...
Marine en a assez d'être une fée. Elle en a assez de devoir toujours être gentille et propre, de prendre une voix de miel et de ne jamais tacher sa robe. Finalement, c'est ennuyeux d'être une gentille petite fée. Pas très loin, dans le bois, il y a bien plus interessant : il y a les sorcières. Marine se dit qu'après tout, ça doit être plus amusant. Et petit à petit, notre fée apprend la vie de sorcière et ça lui plaît, peut-être même trop...
Un fée décide de partir à la découverte du monde et surtout de l'amour. Mais il est difficile de vivre des amours banales quand on est une fée. Difficile aussi d'éduquer « un petit monstre »...
Même pliée en deux, la fille du géant est plus grande que le plus grand des hommes du village. À son passage, les oiseaux se mettent à chanter à l’envers et les arbres se secouent de haut en bas comme des chiens mouillés.
La nuit, elle s’extirpe de sa maison comme on sort d’un vêtement trop petit et marche vers le pré. Elle regarde le ciel. On dirait qu’un nuage lui fait un signe de la main, comme pour lui demander de s’approcher.
Le royaume de Boroman XII est paralysé par un événement rarissime, exceptionnel, historique et social : une grève. La grève des fées. Plus un seul petit coup de baguette magique n'illumine le ciel du pays. Les fées sont très en colère. Pourquoi ? Elles refusent de le dire. Elles veulent qu'on devine. Qu'on se creuse un peu la cervelle. qu'on cherche à les connaître vraiment. Bref, elles font leurs intéressantes. Pendant ce temps, évidemment, rien ne va plus dans le royaume. Le géant transformé en nain par une sorcière reste nain, le ministre des Relations extérieures transformé en crapaud par une autre reste crapaud, et le fier cavalier de la garde royale transformé en cheval a beaucoup de mal à chevaucher... son propre cheval. Quant au prince, il végète dans un pot, métamorphosé en (beau) brin d'herbe. Et la grève s'éternise. Jusqu'au jour où le conseiller personnel du roi (pas encore transformé, lui) a une idée.
Ce recueil contient les histoires suivantes : La grève des fées, L'âne qui ne voulait plus être roi, Le pauvre, la princesse, L'homme cruel et le tamanoir magique.
Entre les Rouges et les Bleus, c'était la guerre depuis si longtemps que plus personne ne savait pourquoi elle avait commencé. Alors, pour en finir, Jules, fils du Roi des Rouges provoqua en duel Fabien, fils du Roi des Bleus. Mais Fabien, lui, n'aimait pas tellement se battre.
Oubliez vos certitudes. De Paris, vous ne connaissez que la partie émergée de l'iceberg. Sous l'asphalte, il y a le monde des Zéfirottes. Sachez d'abord que Paris est entièrement gonflable, comme toutes les constructions humaines, et s'effondrerait sans la technologie sophistiquée et les efforts constants des Zéfirottes. Sans les Zéfirottes, qui sont là depuis toujours, les humains n'iraient pas bien loin. Même la Terre est pilotée par un Zéfirotte. Mais cette nuit, Paris est en danger, et les Zéfirottes ont besoin d'aide. Non loin de Notre-Dame, une petite fille dort dans sa chambre, elle s'appelle Adèle. Elle seule peut aider les Zéfirottes à vaincre la monstrueuse mauvaise herbe qui prolifère sous Paris et paralyse peu à peu leurs machines. Mais il faut faire très vite...
Une visite époustouflante de et sous Paris. C'est l'un des livres les plus foisonnants et les plus impressionnants de Claude Ponti.
Dans les contes, les princesses sont toujours très belles, mais pas au point de faire fuir leurs prétendants ! C'est pourtant ce qui arrive à cette princesse, belle comme une image, qui a bien du mal à se trouver un mari. Quand un prince se décide enfin à l'épouser, il l'enferme illico dans un carton à dessin. La voilà transformée en portrait en pied ! Dans les contes, les chevaliers se prennent souvent des mauvais coups, mais pas au point de passer leur temps à l'hôpital ! Ce chevalier est si distrait qu'il lui arrive de partir au combat sans son épée. Alors forcément, il collectionne les blessures. Et sa vie serait une succession de plaies et de bosses s'il n'avait rencontré une jolie infirmière. Dans les contes, les princes sont toujours en quête d'une princesse, mais pas au point de s'en faire livrer par parachute ! Dans ce royaume où il y a pénurie de filles de roi, le prince Pierre et le prince Paul sont au coude à coude pour accueillir une jolie princesse expédiée par un pays voisin. Mais le vent souffle et emporte le précieux colis vers la forêt... Dans les contes, les histoires sont souvent incroyables, mais pas au point de nous entraîner si loin !
Ce recueil contient les histoires suivantes : La princesse qui n'existait pas, Le chevalier et l'infirmière, Le roi nain, Les deux princes.
Sale temps pour les princesses. Dans les contes, elles ont rarement la vie facile. Mais que dire de cette princesse télécommandée dont une méchante sorcière a retiré les piles ? D'accord, les piles étaient usées et le petit prince André ne jouait plus avec sa télécommande depuis trois ans. Mais tout de même ! Et comment rester insensible au sort de la princesse Aurore ? Elle a été condamnée par le roi à errer avec sa fourchette, son couteau, son assiette et... une brouette pour seul moyen de transport. Comment peut-on voyager dans une brouette s'il n'y a personne d'autre pour la pousser ? À moins de rencontrer une autre princesse dans la mouise. Par exemple, la princesse Aube, elle aussi condamnée à l'exil par son père... Pour être juste, tout le monde a ses problèmes. Comme ce roi qui se trompe dans son emploi du temps et fait la guerre le lundi ou ce prince dont le père décide de marcher sur les mains et la mère de chausser des palmes. Finalement, dans ce livre, les princesses ne sont pas les seules à plaindre...
Ce recueil contient les histoires suivantes : La princesse télécommandée, Le roi fou, La princesse à la brouette, Pas de guerre le lundi.















