Thème « personnage de conte »
Annie en a assez. Sa vie au bord du lac lui pèse. Elle se demande pourquoi les choses sont ainsi.
Quand Annie fait la connaissance des trois géants au fond du lac, ils ont besoin de son aide. Ils doivent rejoindre la mer avant qu’une terrible malédiction s’abatte sur eux.
C’est la première fois qu’Annie part de chez elle. «Se balader avec trois géants, cela ne va pas être simple.» se dit-elle.
Paris, 31 décembre 1929. Apollodore est un vagabond, un gamin abandonné sur le perron d'un hôtel, il y a une douzaine d'années. Il y vit aujourd'hui. Il s'est imaginé qu'il y retrouverait la trace de ses parents. Quelle naïveté ! Cet hôtel, personne n'y met plus les pieds, il est maudit, ça aussi tout le monde le sait. Mais c'est fini : ce soir, dans quelques heures, Apollodore s'en va. Il quitte Paris, le vieil hôtel, la misère et son métier de tapeur de vitres, et cap sur l'Amérique ! Un petit tour pour saluer ses trois voisins solitaires, et il file, d'ailleurs il est déjà en retard. À moins que…
Il était une fois un garçon qui n’avait peur de rien, mais alors de rien du tout ! Claquer des dents, frémir, trembler… Tout cela ne signifiait rien pour lui qui ne rêvait que d’une chose : «Apprendre à frissonner.» Mais comment faire ?
Qu’il rencontre des fantômes ou qu’il passe la nuit dans un cimetière, rien ne semblait l’inquiéter… Jusqu’au jour où il entendit parler d’un château si terriblement hanté que nul n’osait y entrer. Le roi avait promis la main de sa fille à qui y passerait trois nuits d’affilée, mais, malgré la beauté de la jeune princesse, les candidats ne se bousculaient pas.
– Sire, dit le jeune homme, si vous m’y autorisez, j’aimerais veiller trois nuits au château…
– Te voilà bien sûr de toi, répondit le roi, et pourtant mille dangers t’attendent. Personne n’est encore revenu du château vivant !
– Merveilleux ! s’écria le garçon. Peut-être allait-il enfin « apprendre à frissonner»…
Le poème de Goethe n’a cessé d’inspirer d’autres artistes : Paul Dukas pour une musique, Walt Disney pour un dessin animé, Tomi Ungerer et aujourd’hui Gerda Muller pour un livre illustré. Un jeune garçon est recruté par un maître sorcier décidé à lui transmettre son savoir, à condition qu’il soit patient et discret. Et l’enfant immature désobéit… À cette histoire universelle, Gerda offre sa minutie et son humanisme.
Asha parle hindi avec ses parents. Mais depuis toujours, les animaux parlent à Asha et elle leur répond. Un jour, une étrange maladie envahit la ville de Chandigarh. Elle vient d’une race inconnue de moustiques. Rien ne peut guérir de ce poison. Le maharadjah s’est fait piquer. Et voilà que vient le tour du père d’Asha. « Je le jure : je te guérirai, Papa. Je trouverai ce remède, les animaux m’aideront. »
Le Yéti, Nessie, Dracula, l’île de Pâques, le lac aux diamants, le Graal, les pyramides, Stonehenge, l’Atlantide, le Triangle des Bermudes, quel est le point commun entre ces créatures, ces lieux, ces édifices et ces phénomènes ? Ils sont tous étranges, bizarres, inexpliqués, fascinants, en un mot : mystérieux. Mais rien qu’à les voir dessinés, rassemblés, et légendés dans cet Atlas inépuisable... tout s’éclaire !
« Je me présente : Béatrice l’intrépide, aventures en tout genre, héroïsme, redressement de torts, secours aux victimes, défense de la veuve et de l’orphelin. J’affronte les brigands, je découpe les dragons en tranches, je délivre les princesses. Si vous avez besoin de mes services, criez ! L’œil et l’oreille toujours aux aguets, je saurai où vous trouver. » Béatrice l’Intrépide est fort sollicitée ces derniers temps. Il lui faut secourir un prince atteint d’un mal mystérieux et débarrasser la région d’une bête démoniaque. Ne la plaignez pas ! Elle adore ça…
Cela devait advenir ! À force de galoper droit devant elle, sans trêve ni repos, Béatrice l'Intrépide a fini par arriver au pays des contes. Elle qui fuit la routine et n'apprécie que la nouveauté est comblée : c'est un vrai défilé ! Elle croise une princesse cachée sous une peau de cheval, sept nains accrocs au ménage, un miroir trop bavard, un petit poucet insupportable… Cela fait beaucoup d'aventures à gérer pour une héroïne solitaire. Heureusement, Béatrice peut toujours compter sur une alliée aussi fidèle qu'indispensable… sa jument Véronique !
Si Béatrice l’Intrépide a choisi la profession d’Héroïne Solitaire, ce n’est pas pour s’encombrer de deux casse-pieds. Depuis qu’elle a croisé le joueur de fifre François les Bas Bleus et ce diable de Jean-Claude, ces boulets ne la quittent plus d’une semelle. Et sympathiques avec ça : ils ne demandent qu’à lui venir en aide ! Eh bien, soit. Pendant qu’elle ira combattre des hordes de monstres, ils n’auront qu’à s’occuper du ménage et des courses. Et tant pis s’ils font des bêtises dès qu’elle a le dos tourné...
Sara est une grande bringue à lunettes, silencieuse, sans appétit, maladroite et grognon. On l'appelle Sara la rabat-joie. Un jour elle trouve une énorme bille bleue qui étincelle. Un singe est enfermé dans la bille. Il peut en sortir sur l'ordre de sa propriétaire et échanger sa place et son apparence avec elle. Sara l'appelle Alouk. Elle profite un bon moment de ses talents. Mais quand Alouk s'enhardit, la ridiculise et devient insupportable, Sara se jure bien de le faire rentrer définitivement dans sa prison de verre. Jusqu'au jour où elle a de nouveau besoin de lui, un besoin vital...
Il était une fois un petit homme si rêveur, si distrait et si maladroit qu’on l’appelait Casse-Tout. Il était pourtant plein de bonne volonté : chaque fois qu’il cassait, il s’empressait de réparer, voire de transformer ses rafistolages en oeuvres d’art, ce qui faisait beaucoup de bruit aussi…
Un jour, une jeune fille très jolie vint emménager juste en face de chez lui et il tomba aussitôt amoureux d’elle, ce qui le rendit encore plus maladroit. Mais comment séduire quelqu’un à qui on casse les oreilles et les pieds ?
Rares sont les contes qui ont inspiré autant de versions, suscité autant d’adaptations – opéra, ballet, théâtre, séduit autant de lecteurs aussi bien filles que garçons à travers les siècles et les continents.
« Aucun conte de fées ne traduit mieux que Cendrillon les expériences vécues par le jeune enfant en proie aux affres de la rivalité fraternelle, quand il se sent surclassé par ses frères et sœurs. Cendrillon, c’est moi ! » dit l’enfant. Bruno Bettelheim
490. Clovis, le roi des Francs, est réputé pour sa main de fer. Afin d’étendre son pouvoir et ses possessions, il a décidé d’épouser Clotilde, la princesse burgonde, nièce du roi Gondebaud, qui est très pieuse. Par amour pour sa femme, Clovis le païen accepte que leur premier enfant soit baptisé. Mais l’enfant meurt et Clovis part en guerre contre les Alamans alliés aux Francs Rhénans. Il pourrait renier ce Dieu qui n’exauce pas toutes ses prières. Au contraire, il l’implore, remporte la victoire à la bataille de Tolbiac et, par gratitude, se fait baptiser à son tour, le jour de Noël. C’est le début du royaume de France…
Il était une fois une armoire qui s'appelait Marie, une armoire toute simple d'apparence, avec un prénom commun et des choses rangées à l'intérieur. Une armoire comme toutes les armoires, dans laquelle on pouvait trouver un sac, une Belle Princesse riant comme une baleine, un bouton rouge, un capitaine de navire, une théière, un Prince à la Figure de Citron, seul et désespéré, une Reine des croissants attendant que son Roi soit cuit, des milliers d'objets classiques et évidents, bizarres et pas à leur place. Le temps dans cette armoire qui s'appelait Marie était variable, sauf les jours de violente tempête, les nuits du redoutable bandit avec son pistolet à six coups, les heures dangereusement mortelles de l'Horloge Parlante, sans parler de la sorcière, du dragon à sept têtes et du diable à gueule de chat. En fait, dans cette armoire qui s'appelait Marie, des contes brefs avec trente-cinq secrets fantastiques avaient élu domicile. Et ça, personne ne le savait encore.
C'est bien connu, le balai est à la sorcière ce que le carrosse est à la reine d'Angleterre : un moyen de transport, certes, mais surtout un emblème de puissance, éternel et indémodable. Miss Tidy, elle, est une sorcière moderne et hygiénique. Elle apparaît quand un enfant puni tâche de faire semblant de nettoyer sa chambre en mélangeant dans une bassine plein de détergents tels que l'Anticrad, le Boufplus et le Gapax, sans oublier la vanille de Madagascar. Alors, dans un tourbillon de gestes récurants et de jurons anti-poussière, elle impeccabilise l'endroit à l'aide de son balai multibrosses. C'est ce qui vient d'arriver à Gaspard. Le problème, c'est que ses parents le croient un peu fatigué, voire carrément fou quand il explique que ce rangement est l'oeuvre d'une sorcière. Et qu'ils l'envoient chez une psychologue qui ne trouve rien de mieux à faire, pour diagnostiquer son cas, que de lui montrer des TACHES de toutes les couleurs...
Enzo n'en mène pas large. Il est hospitalisé pour une sale maladie : la méningite. Rien que le nom fait froid dans le dos. Mais, par un hasard très heureux, il est soigné dans le service du docteur Exacœur, Mahaut de son prénom, qui fait des prodiges. Car le docteur Exacœur est une fée. Une vraie ! Fille et petite-fille de fées. Elle peut transformer les tristes biscottes du petit déjeuner en coissants croustillants et soulever des paillettes lorsqu'elle se déplace, elle peut aussi métamorphoser les murs de l'hôpital en chocolat et les rampes en berlingots. Le séjour d'Enzo à l'hôpital devient tout à fait exaltant. Le voilà « au plus profond d'un mystère ». Pourtant, la magie a des limites et, toute fée qu'elle est, Mahaut aura besoin de l'aide d'Enzo pour guérir une petite fille qui a décidé de dormir pendant deux ans. À eux deux, ils vont imaginer une mise en scène grandiose pour la sauver. Car de quoi a besoin la Belle au bois dormant sinon d'un prince pour la réveiller ?