Thème « fantastique, surnaturel »
Tout a commencé à cause de mon père, qui avait mis trop de sel dans les pâtes. Avec Rosalie, ma petite sœur, ça nous a donné soif au milieu de la nuit. Et là, on a entendu un bruit à côté, chez la voisine qui est aussi notre maîtresse d’école. On est allés voir (même si Rosalie est petite) et on a découvert que notre maîtresse était un loup-garou ! Je peux vous dire que ça fait bizarre, un loup-garou qui porte une robe à fleurs et qui sent le parfum à la lavande. Mais ce n’était que le début, il faut que je vous raconte...
Contrairement aux autres Pozzis, Abel ne sait pas changer de couleur de robe quand bon lui semble et bien qu’il ne soit plus très jeune, au lieu de construire des ponts, il est ramasseur d’herbe.
Comme tous les Pozzis, Abel mesure environ vingt centimètres, il n’aime que le potage et il n’a qu’une seule crainte, c’est le Lailleurs. De ce pays peuvent surgir de grands dangers. Mais comment le savoir ? Il faudrait un Pozzi qui ait le Don. Heureusement, il y en a un parmi eux que seul Capone, leur chef, peut reconnaître.
Que fait donc la belle Adèle si loin des Pozzis ? Elle s’est perdue. Ses pas l’ont entraînée vers la frontière, près du Lailleurs, là où c’est tout gris, là où c’est dangereux. Elle a beau souffler dans sa flûte-sarbacane pour appeler à l’aide, le son ne rebondit pas. Du reste, il est trop tard, la Spirale qui vient du Lailleurs se dirige droit vers Adèle et menace de l’emporter ! Elle a juste le temps de voir au loin les Pozzis s’agiter comme des fourmis.
Ont-ils remarqué son absence ? Oseront-ils affronter le Lailleurs et partir à sa recherche ?
Vite, vite ! Depuis qu’il a été nommé capitaine de l’expédition chargée de retrouver Adèle, Antoche n’a qu’une seule hâte : s’élancer vers le pays du Lailleurs. Il a beau presser l’allure de ses compagnons, les autres Pozzis ont du mal à suivre. Certains font des efforts pour ne pas claquer des dents, d’autres rebroussent chemin. Antoche s’en moque. Il a les yeux qui brillent et sa voix a changé. Il n’a pas peur, ni du brouillard, ni des monstres, ni des ennemis, ni même des Lailleuriens. Une mystérieuse force le pousse à marcher droit devant lui. Vite, vite !
Antoche dans tous ses états
Meilleur en tout, doué pour tout ! Au début de la série, Antoche est présenté comme le plus beau et le plus intelligent des Pozzis, et, qualité fort utile, le plus rapide fabricateur de briques. Avec ses anneaux aux oreilles, ses colliers et ses robes à pois, Antoche est aussi un sacré dragueur. La belle Adèle est prête à succomber, mais… Antoche se fait voler la vedette ! Lorsque Abel se révèle extralucideur, l’attention des Pozzis se porte sur le nouveau surveilleur du Lailleurs. Même la belle Adèle lui fait les yeux doux. Ce revirement rend Antoche fou de jalousie, le met en rage.
Laissant libre cours à sa fureur, Antoche finit par commettre le pire. Pour s’être acharné sur Adèle, il est privé de concert et rétrogradé au rang de simple ramasseur d’herbe. Ça ne le calme pas. Il fait exprès d’entraîner Adèle près de la frontière du Lailleurs, où elle disparaît, emportée par une tornade… Dans sa grande sagesse, Léonce, la chef des Pozzis, le nomme capitaine de l’expédition chargée de retrouver Adèle. L’occasion, pour Antoche, de se racheter une conduite ?
Antoche ? Parti de son côté. Miloche ? Envolé… Le groupe de Pozzis, chargé de retrouver Adèle dans le pays du Lailleurs, fond à vue d’oeil. Et tous les regards se tournent maintenant vers Ignace. Abel, Alysse et Ulysse comptent sur lui comme s’il était leur nouveau capitaine. Autrement dit, leur chef. Or Ignace a toujours voulu être chef. Et être chef dans le Lailleurs, ce n’est pas rien. C’est même très difficile. Surtout quand on risque d’avoir très faim et de se faire attaquer par des monstres inconnus…
Ignace dans tous ses états
Sa barbe fleurie l’atteste : Ignace est l’un des deux plus vieux Pozzis, avec sa copine Léonce. Spécialisé dans les potions, il est responsable de l’équipe des fabricateurs de poudre à potage.
Ça y est ! La robe d’Ignace est devenue noire : il a 109 ans ! L’âge d’être chef. Mais c’est Léonce, et non Ignace, qui a été désignée pour remplacer le chef Capone. Ignace est devenu terriblement envieux. Il n’a de cesse de prendre Léonce en défaut, guettant le moindre faux pas pour lui piquer sa place.
Mais Ignace a-t-il les qualités pour être chef ? Lorsque Léonce lui confie la Corne du Grand Rassemblement pour aller dans le Lailleurs, il s’inquiète, traîne des pieds, se trouve mille excuses pour ne pas participer à l’expédition. Ignace, un trouillard ? Ce tome 6 sera l’occasion de tester son sens des responsabilités…
Maxime a beaucoup de chance ! Son Papa vient d’acheter une voiture flambant neuve, rouge, magnifique… c’est trop tentant d’y grimper tout seul pour jouer. Incroyable mais vrai : elle se met à parler. Non, ce n’est pas le GPS. C’est bien elle qui demande à Maxime où il veut aller. A l’aventure bien sûr ! Pour éviter les amendes, Maxime se déguise en Papa, avec ses lunettes de soleil et une moustache dessinée. Où va l’emmener ce périple incroyable ? Au bout de ses rêves, dans l’espace, et bien plus loin encore…
À force de ressasser leurs aventures dans le Lailleurs, Abel, Adèle, Antoche, Miel, Miloche, Alysse et Ulysse ont fini par inventer une longue histoire, peuplée de monstres, de nuages aux yeux verts et de soleils à l’envers que les autres Pozzis ne se lassent pas d’écouter. Ce soir, le chef Ignace leur a demandé de raconter les dix épisodes de leur aventure, en musique, en chansons et en une seule fois. Ce sera la Grande Représentation. Tous les Pozzis sont invités, même les chefs disparus, qui flottent dans le ciel transformés en nuages roses. L’un d’entre eux se démarque des autres, il paraît plus grand, plus rose, plus brillant aussi. Il s’agit du Chef Pozzi, celui par qui tout a commencé…
Chez les Pozzis, c’est la fête ou plutôt la récréation. Au programme : concours du meilleur lanceur de boulettes-rectangles et du plus grand avaleur de potage.
Mais Abel, l’extra-lucideur qui voit mieux et plus loin que les autres Pozzis, n’a pas le cœur à s’amuser, ni même à danser avec la belle Adèle. A-t-il compris que son chef, Capone, était en danger ou bien est-il inquiet pour les bébés Pozzis ? À moins que le danger ne vienne du Lailleurs car le danger vient toujours du Lailleurs…
Mais flûtedezut, zutdeflûte, que se passe-t-il au pays si paisible des Pozzis ?
Depuis qu’elle a été nommée chef des Pozzis, Léonce a mal à la tête. Sa mémoire est en désordre. Au moment de la transmission, Capone a parlé trop vite. Avant de disparaître, il a prononcé des mots que Léonce ne connaissait pas. Alors elle doute. Est-elle vraiment faite pour être chef des Pozzis ?
D’ailleurs, Ignace n’attend qu’un faux pas pour prendre sa place. Heureusement, Léonce peut compter sur l’aide d’Abel l’extralucideur et sur un curieux nuage rose en forme de Capone qui flotte dans le ciel. Forte de leur soutien, Léonce parviendra-t-elle à protéger les siens de la Spirale venue du Lailleurs qui menace le pays des Pozzis ?
Brigitte Smadja pense que nous sommes tous des Pozzis et des Lailleuriens. C’est que, depuis une balade en Corse, elle a changé d’univers pour créer un nouveau monde. Le sien. D’ailleurs elle le dit elle-même : Les Pozzis est son premier récit vraiment autobiographique. Elle raconte son histoire mais a pris un autre chemin qui grimpe, qui descend, et qui arrive à un paysage sous la forme d’un puzzle.
Dans la forêt du Lailleurs vivent les Bronght, des guerriers féroces, et les Nour, un peuple pacifique.
Miel, un Nour orphelin, vit à l’écart des autres. On dit de lui qu’il est spécial. Et il l’est, en effet. Toutes les nuits, il fait un cauchemar et ce cauchemar lui dit que les Pozzis ne sont pas une légende, mais qu’ils existent vraiment.
Un matin, déguisé en Bronght, il découvre, abandonné et mourant dans une flaque de boue, une créature étrange. Hélas, il n’est pas le seul. Déjà, des Bronght sont prêts à tuer ce qu’ils pensent être un monstre. Et si c’était un Pozzi ?
Brigitte Smadja a souvent dit qu’elle avait conçu l’univers des Pozzis comme un puzzle. Cette septième pièce de la série apporte un éclairage différent : pour la première fois, l’histoire est vue et racontée par un Lailleurien, Miel, de la tribu des Nours… Petit à petit, le mystère des Pozzis s’éclaircit.
Brigitte Smadja a créé ce nouveau monde en 2009 après une balade en Corse, un petit coin de paradis parsemé de lacs et de prairies…
Lorsque David s’est réveillé ce matin-là, il a décrété qu’il ne s’appelait plus David mais Georges. À la pâtisserie, il a commandé sans réfléchir une glace à la fraise, alors qu’il a toujours préféré le parfum chocolat. Et puis, au fil de la journée, tout le monde s’y est mis. Son père a décidé de se faire appeler Hugh Grant. Sa mère a rempli le réfrigérateur de graines germées et croit dur comme fer qu’elle s’est toujours prénommée Madonna. À l’école, les élèves sont tous arrivés déguisés, et tout le monde a eu l’air de trouver cela normal. Sauf, évidemment, Georges, pardon David. Maintenant celui-ci aimerait bien remettre un peu d’ordre.
Alors que Paul traverse la forêt, il se retrouve vers l’ancienne abbaye. Là, il y a une petite fille. Elle s’appelle Rachel. Dans quelques heures, l’inquisiteur Barbereau la condamnera à être brûlée vive pour sorcellerie. Trois cents ans séparent Paul et Rachel. Pour la sauver, il va avoir besoin d’aide…
Sara est une grande bringue à lunettes, silencieuse, sans appétit, maladroite et grognon. On l'appelle Sara la rabat-joie. Un jour elle trouve une énorme bille bleue qui étincelle. Un singe est enfermé dans la bille. Il peut en sortir sur l'ordre de sa propriétaire et échanger sa place et son apparence avec elle. Sara l'appelle Alouk. Elle profite un bon moment de ses talents. Mais quand Alouk s'enhardit, la ridiculise et devient insupportable, Sara se jure bien de le faire rentrer définitivement dans sa prison de verre. Jusqu'au jour où elle a de nouveau besoin de lui, un besoin vital...
Depuis des années, Zénon mène une double vie. La nuit, quand la maison dort, il explore les souterrains qui partent de sa chambre en compagnie de son ami, Érasmus II Apoildur, un chien de couleur, bavard comme une pie, fumeur de pipe et grand amateur de poker. Et, chaque matin, il remonte à la surface pour se glisser dans son lit en catimini. Mais cette fois, il ne s’agit pas d’une simple promenade dans le monde souterrain. Malte, son amie aux yeux noirs, a disparu. Elle n’est plus remontée à la surface depuis des semaines. Elle s’est volatilisée lors d’une exploration nocturne, alors qu’elle était sur le point de découvrir le palais de Cristal. Nuit après nuit, Zénon et le chien de couleur s’enfoncent dans les galeries et partent sur ses traces…
Il était une fois une armoire qui s'appelait Marie, une armoire toute simple d'apparence, avec un prénom commun et des choses rangées à l'intérieur. Une armoire comme toutes les armoires, dans laquelle on pouvait trouver un sac, une Belle Princesse riant comme une baleine, un bouton rouge, un capitaine de navire, une théière, un Prince à la Figure de Citron, seul et désespéré, une Reine des croissants attendant que son Roi soit cuit, des milliers d'objets classiques et évidents, bizarres et pas à leur place. Le temps dans cette armoire qui s'appelait Marie était variable, sauf les jours de violente tempête, les nuits du redoutable bandit avec son pistolet à six coups, les heures dangereusement mortelles de l'Horloge Parlante, sans parler de la sorcière, du dragon à sept têtes et du diable à gueule de chat. En fait, dans cette armoire qui s'appelait Marie, des contes brefs avec trente-cinq secrets fantastiques avaient élu domicile. Et ça, personne ne le savait encore.
Enzo n'en mène pas large. Il est hospitalisé pour une sale maladie : la méningite. Rien que le nom fait froid dans le dos. Mais, par un hasard très heureux, il est soigné dans le service du docteur Exacœur, Mahaut de son prénom, qui fait des prodiges. Car le docteur Exacœur est une fée. Une vraie ! Fille et petite-fille de fées. Elle peut transformer les tristes biscottes du petit déjeuner en coissants croustillants et soulever des paillettes lorsqu'elle se déplace, elle peut aussi métamorphoser les murs de l'hôpital en chocolat et les rampes en berlingots. Le séjour d'Enzo à l'hôpital devient tout à fait exaltant. Le voilà « au plus profond d'un mystère ». Pourtant, la magie a des limites et, toute fée qu'elle est, Mahaut aura besoin de l'aide d'Enzo pour guérir une petite fille qui a décidé de dormir pendant deux ans. À eux deux, ils vont imaginer une mise en scène grandiose pour la sauver. Car de quoi a besoin la Belle au bois dormant sinon d'un prince pour la réveiller ?