Thème « transgression des interdits »
Mon papa est tellement affreux qu'ils l'ont mis en prison. Je lui ai fait des dessins pour qu'il les accroche aux murs de sa cellule. Je ne sais pas dessiner mais ce n'est pas grave. Il adore mes dessins horribles. Il adore aussi jouer au poker, il adore gagner de l'argent. Il boit du whisky. Il insulte les gens dans le métro et il vole des voitures. Si vous connaissez un papa aussi affreux que le mien je vous paie des prunes.
Lou fait partie d'une famille d'artistes de cirque qui voyage de ville en ville. Partout, Lou emporte son petit trésor avec elle, bien protégé dans son petit sac. Il est à elle, rien qu'à elle. Personne n'a le droit d'y toucher, ni même de le regarder. Seulement Lou.
Voici l'histoire de Jean Carotte, un petit lapin qui en avait assez que tout le monde l'appelle « Mon petit lapin ». Alors, pour bien montrer aux grands qu'il n'est plus « leur petit lapin », Jean Carotte décide un jour de devenir le pire des lapins...
Des mythiques Trois Brigands et Géant de Zeralda, ses deux plus immenses succès, à la petite dernière, Zloty, l’avatar moderne et motorisé du Petit Chaperon rouge, en passant par Jean de la Lune, c'’est Tomi Ungerer lui-même qui a choisi, dans son oeuvre multiple, humaniste et grinçante, pleine de kidnappings sublimés, d’'ogres convertis, d'intrus admis et d'opposés réconciliés… quatre dignes représentants capables de donner une idée fidèle de son ton « subversif et positif » et de son trait à ceux qui veulent le découvrir, ou le retrouver.
Ce recueil contient : Les trois brigands, Jean de la Lune, Le géant de Zeralda, Zloty.
En tombant dans une crevasse, Perce-Neige atterrit au beau milieu du royaume des Frères Noël et de leurs lutins.
Dans ce monde féérique, on ne mange que des gâteaux, on ne parle que de jouets… et on ne grandit pas, car le temps s'est arrêté. Mais les humains y sont formellement interdits et la petite fille va chambouler ce monde trop ordonné.
Saviez-vous que le Père Noël avait un frère jumeau qui n’était pas vraiment un cadeau ?
Connaissez-vous le voleur de jouets, qui sévit la nuit dans les chambres d’enfants, et kidnappe des souriceaux pour les obliger à faire son affreuse besogne ?
Savez-vous qu’un chien peut se mettre à parler si on le traite avec injustice ?
Si vous voulez connaître en détail ces histoires secrètes – et véridiques –, il ne vous reste plus qu’à ouvrir ce livre !
Ce volume contient : Le père Noël et son jumeau ; Le voleur de jouets ; Le chien qui disait non
La maman de Zélie est sortie pour tout l’après-midi. Quand on frappe à la porte, la petite fille ne se méfie pas, et voilà que ses voisins, les frères Gazzi, l’attrapent et la ligotent. Mais ils ne lui font pas peur. Et puis, ils ont besoin de son aide pour fabriquer des déguisements. Il suffisait de le demander gentiment, se dit Zélie, la fille de la couturière. Va-t-elle décider de les aider ?
Matisse adore la peinture. Chaque jour, après l’école, il se rend au musée où sa mère est responsable de la sécurité pour s’entraîner à copier les chefs-d’oeuvre accrochés au mur.
Un soir, en pleins préparatifs d’une exposition consacrée à Henri Matisse, le nouveau système de sécurité du musée tombe en panne. Matisse se retrouve seul dans la salle des tableaux du maître à qui il doit son prénom, sans caméras, ni gardiens.
Il vient de terminer une reproduction parfaite du Portrait de Pierre Matisse. Il sait que c’est stupide et dangereux, mais il ne résiste pas et remplace le tableau original par sa copie, juste pour voir ce que ça fait d’être exposé dans un musée. Quand l’alarme se remet à fonctionner, Matisse n’a pas le temps de remettre à sa place l’original.
Et maintenant, comment va-t-il faire pour échanger les tableaux ?
À l’école, personne n’aime Nejma. Elle est nulle, méchante, moche et mal habillée. En plus, elle crache par terre. Mais on ne lui dit jamais rien, parce que tout le monde sait qu’il ne faut pas pousser à bout une personne qui n’a rien à perdre.
Aussi, le jour où Jonathan Suyckerbuck, grand amateur de catch, est retrouvé inconscient derrière la porte de la cantine, c’est Nejma qu’on accuse. Elle a beau se défendre, personne ne la croit. Elle fait une coupable idéale.
Mais Nejma n’est pas aussi seule qu’elle veut bien le croire. Au tour de son voisin et ami Rajanikanth, alias Raja, alias Freddy, de faire quelque chose pour Nejma, elle qui l’a toujours protégé.
Sans oublier Isidore, le vigile du supermarché dans lequel Nejma se réfugie après les cours. Isidore estime Nejma. Il la voit différemment. Il a même prononcé ces mots magiques : « Tu n’es pas grosse. Tu es puissante. »
Pour échapper aux brimades et aux injustices, Jules s’est évadé de l’orphelinat. Et le voilà accusé de vol à la place d’un pickpocket ! Il doit s’enfuir encore et trouve refuge dans les coulisses du théâtre des Funambules. Là , il va lier amitié avec Charles, le fils du mime Deburau, le comédien vedette, et sa cousine Louise, assister à la première représentation de sa vie et découvrir tout un monde, exigeant et enchanteur. Embauché comme figurant, il réussira même, grâce à son sens de l’observation, à tirer son protecteur d’un mauvais pas.
Après le film de Marcel Carné, Les Enfants du paradis, après la pièce de Sacha Guitry, Deburau, voici un nouvel hommage au destin romanesque d’un homme unique dans le Paris de 1830.
La classe de mer, c'est quand on embarque des dizaines de C.M.2 turbulents, braillards et excités en direction de l'île d'Yeu. La classe de mer, c'est arriver à les faire se lever le matin, à les équiper en fonction des impératifs météorologiques, à les faire grimper sur un vélo... et surtout à ne pas les perdre, ni dans le château... ni en mer. La classe de mer, c'est épuisant... surtout lorsqu'elle compte dans ses rangs un élément réputé à problèmes : Franck Rouveyre. Et Franck Rouveyre en a des problèmes : lorsqu'il a fini de se disputer, il se bat et lorsqu'il a fini de se battre, il collectionne les bêtises, jette à l'eau le jeu électronique de l'un, le vélo de l'autre, et même la conductrice du vélo. Bref, Franck Rouveyre est une terreur, l'inévitable cauchemar des instits et des monos. Aussi, lorsque « l'affaire » se produit, les soupçons se portent-ils tout naturellement sur lui...
Max doit se faire une raison, jamais ses parents ne lui offriront le téléphone dont il rêve. C'est donc à lui de se débrouiller. Son idée géniale ? Avec son copain Tiago, ils vont frapper aux portes et demander un peu d'argent. S'ils expliquent qu'ils font une collecte pour une bonne cause, les gens les aideront. C'est aussi simple que cela. Et pour la bonne cause, ce n'est pas compliqué, il suffit de l'inventer…
« As-tu vu comme il est laid ? On dirait un vieux balai ! Longue et sale est sa tignasse ! C'est bien lui : Crasse-Tignasse ! Jamais, jamais il ne veut qu'on lui coupe les cheveux !... »
En 1845, en Allemagne, paraît « Der Struwwelpeter » ou « Pierre l'ébouriffé » qui deviendra un classique du livre d'images, traduit un peu partout dans le monde. Son auteur, le Docteur Heinrich Hoffmann, déçu par les livres qu'il trouve dans les librairies, écrit ces histoires en rimes pour son enfant de trois ans, des histoires cocasses et cruelles.
Les parents de Marjorie sont dans une cage. Elle sait qu’en vérité ça s’appelle une prison, mais elle préfère le mot « cage », comme plage, sage, nage, nuage…
Il y a beaucoup d’autres mots que Marjorie aime bien. Pourtant, elle n’ose plus les dire depuis que, d’un simple regard, sa grande sœur lui ordonne de se taire. C’est comme si les rayons de soleil que Lucile avait dans les yeux avant le départ de leurs parents étaient devenus des langues de serpent qui voudraient piquer. Et quand elle parle, c’est avec une voix de crapaud en colère !
Alors, le jour où Lucile lui interdit de devenir copine avec Margot, qui vient d’emménager dans le quartier, Marjorie hoche la tête pour dire oui.
Et quand Lucile aux yeux de serpent décide de s’« amuser un peu » avec la nouvelle voisine, Marjorie serre les lèvres et se tait. Mais elle commence à avoir très peur.
La semaine passée, j’ai fêté mon premier anniversaire sans Papa. Huit ans, c’est le nombre d’années qu’il lui faudra rester dans sa maison d’arrêt, avant de revenir aux Acacias. La prison j’en parle jamais. J’ai peur que les autres ne jugent mon père une seconde fois. Alors, j’écris tout ce que je fais et tout ce que je vois sur deux cahiers et, chaque semaine, aidé du dictionnaire, je raconte à mon père son voyage à rêver.
Chaque fois qu’il s’agit de poules et d’oeufs, on a tendance à se poser toujours la même question : qui était là en premier ? Dans cette histoire, la question est : à qui appartient vraiment Cabiri, la poule, et à qui revient le bel oeuf tout chaud qu’elle vient de pondre en chantant ? La réponse ne va pas de soi.