Thème « transgression des interdits »
Saïd a aimé le travail bien fait, la langue française et ses richesses, les dictionnaires, la beauté sous toutes ses formes. Il a aimé être un bon élève. Mais c'était avant. Il y a longtemps. Il y a un an. Avant le collège Camille-Claudel, la foule hurlante de ses mille deux cents élèves, le racket, la fatigue, le mépris et la haine de ceux qui veulent tuer tout ce qui est beau. Au collège, Saïd a changé. Ce n'est pas qu'il ne veut plus réussir et s'en sortir. Il le veut toujours, de toutes ses forces. C'est juste que, des forces, il en a de moins en moins. Tout seul, il sait qu'il n'y arrivera pas. Alors il s'accroche à ce qu'il peut : une sortie à Paris au musée d'Orsay, un tableau qui représente des fleurs blanches sur un fond noir, son ami Antoine qui baigne dans la culture, le caractère d'un prof qui ressemble à l'acteur de Mission impossible... Sauver Saïd de l'échec et du désespoir, est-ce vraiment mission impossible ?
« Fait-il plus chaud quand le soleil brille ou quand la neige tombe ? » Vous croyez connaître la réponse ? Depuis le jour où Chien a sauté par-dessus la barrière du jardin de ses parents pour goûter la liberté, il est enfermé à la Forteresse, une prison gardée par vingt-trois canards. Canard, le grand chef, interroge Chien tous les matins en lui posant des questions dont la réponse semble évidente. « Quand le soleil brille ! » répond l’animal. Et le pauvre Chien est ramené dans sa cellule, parce que, quoi qu’il dise, Canard a décidé qu’il aurait toujours tort. Chien n’a plus qu’une idée en tête : s’échapper pour recouvrer la liberté, quitte à affronter son pire ennemi…
Un garçon invente par le seul pouvoir de son dessin un royaume unique que se partagent deux rois. Le premier lui ressemble, il est plutôt laid ; le second est très beau, il rencontrera sûrement une belle princesse aux joues rouges.
Une fille passe par là . Un royaume pour deux rois ? Ah non ! En plus, elle déteste les moches. Elle décide donc de faire disparaître le roi à la vilaine tête, en le gommant tout simplement. Le garçon intervient juste à temps.
Pour rétablir la justice, il a une idée. C'est compter sans la méchanceté de la fille.
Chez les pies, on est voleur de père en fils et de mère en fille. C’est comme ça. Becca, elle, n’a pas le tempérament d’une voleuse, contrairement à ses frère et sœur, qui rivalisent d’audace et se moquent de la police des pigeons. Elle se dit qu’elle préférerait être pompière, voler au secours des gens au lieu de les voler tout court.
Mais aujourd’hui, c’est son anniversaire, et elle a rendez-vous avec Philippe, son maître de stage, qui doit faire d’elle, en quelques leçons, la plus habile des cambrioleuses. « Tu vois ce nid aux volets bleus ? lui dit-il, entres-y et rapporte-moi quelque chose de brillant. » Becca s’élance, le coeur battant. Elle n’a pas l’âme d’une voleuse, c’est certain, ni celle d’une délinquante. Mais peut-être bien l’âme d’une rebelle.
Lisbonne, en 1502 ? Une ville captivante ! Les richesses du monde entier y arrivent et s’y négocient. Tiago se régale en se promenant sur le port, mais aussi en dessinant pour son amie Ana dans l’atelier de son père : dom Joaquim est l’auteur de la carte la plus précise jamais réalisée, le Padrão Real. Très convoitée, car elle contient des secrets d’État. Justement, un cartographe rival arrive du sud de l’Afrique. Et l’atelier de dom Joaquim compte un traître prêt à tout pour faire fortune avec une copie de la précieuse carte. Même à enlever Tiago ! Heureusement, Ana veille et elle va être aidée dans sa lutte pour sauver son ami et le travail des cartographes par… un rhinocéros !
Clémence rêve d'abandonner son existence monotone de collégienne pour vagabonder à travers le monde, comme ses parents voleurs, et, surtout, pour ne jamais cesser de cambrioler l'ennui. Avec Oscar, son tuteur très particulier, elle est gâtée en étrangeté. Lui aimerait bien fuir son corps avec ses bourrelets embarrassants et ses angoisses paralysantes de fantôme. Chez eux, on s'amuse à traquer le silence avec un fusil de chasse. Jusqu'au jour où un bonheur écoeurant de sérénité s'installe au collège avec l'arrivée d'un nouveau venu, Simon. Tout le monde veut lui parler, le connaître, l'aimer. Avoir les yeux posés sur lui. Car Simon n'est pas un garçon comme les autres. Son visage et son corps se couvrent chaque jour de nouvelles taches de couleurs, des couleurs vives et changeantes. Certains l'appellent même le garçon arc-en-ciel. Un jour, Clémence fait un pas vers Simon. Pas pour être son amie, non, elle préférerait se faire mordre par un chien. Mais par curiosité. Elle voudrait juste savoir d'où lui viennent ses couleurs. Ce qui, d'après lui, ne la regarde pas. Mais Clémence est bien décidée à percer son secret.
- Qu'est-ce que tu veux faire plus tard ?
- Être heureux, répondit Thomas. Plus tard, je veux être heureux.
- C'est une vachement bonne idée, répond madame Van Amersfoort. Et tu sais où commence le bonheur ?
Il commence quand on cesse d'avoir peur. Dans les Pays-Bas des années cinquante, les raisons d'avoir peur sont pourtant nombreuses pour Thomas. Son pays n'est sorti de l'occupation nazie que pour retomber dans ses conformismes. Son père est un tyran domestique qui brutalise sa femme et son fils, doublé d'un bigot qui ne jure que par la Bible. Heureusement, il y a des esprits libres autour de lui : Tante Pie, madame Van Amersfoort, que tout le monde traite de sorcière, Eliza et sa jambe de cuir. Sans compter tous les écrivains qu'il s'apprête à découvrir...
C’est une affaire tragique et banale qui va être jugée par le tribunal des animaux : un loup est accusé d’avoir mangé un agneau. Est-il coupable ? Oui. Peut-il prétendre à des circonstances atténuantes ? Peut-être. Au fait, c’est quoi, des circonstances atténuantes ? Et quel est le rôle de chacun dans un tel procès ? N’ayez crainte, Stéphane Henrich est là pour nous l’expliquer dans cette histoire à la fois pédagogique et désopilante !
Un insaisissable faux Père Noël dévalise une à une toutes les bijouteries de la ville et disparaît mystérieusement à chacun de ses méfaits, au grand dam de Ludo : comment se fait-il que son papa, pourtant policier, n’arrive pas à arrêter ce simple cambrioleur ? Et pourquoi n’emporte-t-il jamais son arme avec lui ?
Sûr que si on lui confiait l’affaire Ludo ne ferait qu’une bouchée de ce malfaiteur, aussi facilement que le ferait l’inspecteur Castar, le héros de sa BD préférée.
Une nuit, d’étranges créatures minuscules débarquent dans la chambre de Ludo en sortant du lavabo : ce sont des Barbaza, qui ont le pouvoir de faire grandir ou rétrécir les gens. Ils ont besoin de Ludo pour retrouver l’une des leurs, enlevée et exploitée par le faux Père Noël…
C’est l’occasion pour Ludo de montrer de quoi il est capable. Mais voilà … Tout n’est pas aussi simple que dans une aventure de Castar…
De la révolte ! À quoi bon être agent de la Sûreté à 14 ans si l’on est cantonné à des missions sans risque et sans intérêt ? Pour connaître le goût du danger, Malo de Lange se sent prêt à tout. Comme à désobéir à son père, le chef de la police secrète en personne.
Du mystère ! Le voilà déguisé en soubrette au service du duc d’Écourlieu. Malheur ! Le duc est retrouvé pendu et son fameux diamant bleu, le Golconde, a disparu.
De l’aventure ! L’affaire mène Malo en enfer. Celui du bagne de Brest, dont il doit à tout prix s’évader pour ne pas crever.
De l’amour ! Sa fiancée Léonie est convoitée par un autre. Furme d’Aubert est laid comme un pou, mais possède deux atouts. Il a 18 ans, il est le fils du préfet de police.
De drôles de zigs ! Ils s’appellent Mouchique l’empoisonneur, Nini guibole et Moïra de Feuillère, tous voleurs, traîtres et menteurs. Ce sont les nouveaux amis de Malo. Vont-ils l’aider ou le faire chuter ?
Ce volume est la suite de Malo de Lange, fils de voleur.
Marie-Aude Murail a retrouvé ses personnages, en a inventé d’autres, a perfectionné son arguche et approfondi ses connaissances sur le Paris de Louis-Philippe, parce que, dit-elle, il y a toujours matière à approfondir. Surtout, elle en a profité pour consulter les anciens, Eugène Sue, Victor Hugo et ce cher Vidocq, dont elle n’est pas loin de connaître les Mémoires par coeur…
Quand il est né, Okilélé n'était pas beau. Ses parents, ses frères, sa soeur dirent « Oh, qu'il est laid ! »
Okilélé pensa que c'était son prénom...et ne comprenait pas pourquoi il gênait partout où il se trouvait. Croyez-vous qu'il se laissa faire ? Non, et c'est le début d'une très longue histoire, d'un très beau voyage...
Pierre n’a qu’une envie : se promener dans l’immense forêt, celle qui se trouve là , à quelques pas, juste derrière la clôture de la maison…
Seulement voilà , son grand-père lui a formellement interdit d’entrer dans ces bois, car il y rôde un loup féroce, « grand comme un ouragan et d’une effroyable voracité ». Il n’en fallait pas plus pour éveiller la curiosité du jeune garçon !
Alors un matin, au petit jour, Pierre désobéit. Il pénètre dans la forêt et y fait la rencontre d’une cane, d’un oiseau et d’un chat qui, tous les trois, sont catégoriques : le loup qui vit ici est une bête assoiffée de sang ! Ça ne semble pas impressionner Pierre pour autant… mais serait-il si sûr de lui s’il savait que, tapi dans l’ombre, le fauve les observe ?
D'accord, Romane est une tricheuse. Et une menteuse. Et, parfois, une voleuse, parce qu'avec les dix francs d'argent de poche par semaine que lui donne sa mère, elle n'est pas près de se payer l'adorable collier de petites perles roses ou le sautoir en (fausse) améthyste de la bijouterie Mélo. Ni même le petit lapin tout en argent, qui pourtant a l'air d'avoir été fait pour elle. Alors, lorsque le bracelet de cette bêcheuse de Clarisse disparaît, toute la classe est certaine que c'est Romane la coupable. Sauf que, depuis quelque jours, Romane a changé, beaucoup changé. Mais ce n'est parce qu'on a décidé de devenir une fille parfaite que la vie devient simple... Surtout si un saint Lapin et une grand-mère du Venezuela se mêlent de l'affaire !
Billy ne deviendra pas un supergangster comme moi, se désole son père. Il a trop bon caractère, il est bien trop gentil… Pourtant, Papa décide de fournir à son fils une panoplie complète et de lui donner sa première leçon de bandit.
C’est simple : il s’agit de pointer son revolver et de dire : « Haut les pattes ! » Ce que son père ignore, c’est que cet exercice va permettre à Billy de gagner ses galons de héros, mais surtout de se faire toute une bande d’amis !
Elle n'a pas le choix, Annabelle. Depuis la ferme où elle habite, pour se rendre à l'école avec ses deux petits frères, elle doit traverser la Combe aux Loups. Tout le monde a oublié depuis longtemps pourquoi cet endroit de la forêt s'appelle ainsi. Mais il y rôde toujours des créatures un peu sauvages : Betty, une fille experte en mauvais coups, et Toby, un marginal, un silencieux, vétéran du premier conflit mondial, que la violence des combats a laissé hébété.
Aux Etats-Unis, en 1943, la guerre est une réalité lointaine. Mais, certainement, un drame se prépare non loin d'Annabelle. Et quand on va avoir douze ans, on n'est pas encore très armé face aux mystères et aux cruautés de la vie.
Jordan, dit Bouboule, et Arthur, dit Quatzieux, n’ont aucune raison d’être amis. L’un est en échec scolaire et ne songe qu’à manger ; l’autre est premier de la classe et soigne à l’excès son vocabulaire. Pourtant, ils ont un point commun qui les rend inséparables. Tous les deux ont le même tortionnaire. L’affronter, ils n’y songent pas. Alors ils l’évitent en se cachant dans un container. Jusqu’à quand durera leur calvaire ?