Thème « psychologie »
Chloé, Bastien et Neville ont eu en cinquième une professeure de français qui n’aimait que les livres qui finissent mal. Un soir, elle les a emmenés pour la première fois au théâtre voir une représentation de Dom Juan de Molière. Cette soirée a changé leur vie. C’est décidé, ils seront comédiens !
Six ans plus tard, leur désir de monter sur scène est intact et ils se retrouvent au conservatoire d’art dramatique de leur ville. Le professeur le plus réputé, Monsieur Jeanson, les prend tous les trois dans son cours.
Chloé va devoir concilier les cours de théâtre avec le rythme intensif de la classe préparatoire qu’elle vient d’intégrer. Bastien, prêt à tout pour faire rire, pense qu’il suffit de regarder une vidéo de Louis de Funès pour apprendre la tirade d’Harpagon. Le beau et ténébreux Neville a peur de se donner les moyens de son ambition, d’être un autre pour savoir enfin qui il est. Comment le théâtre va-t-il lier pour toujours la jolie jeune première, le valet de comédie et le héros romantique que Jeanson a su voir en eux ?
La bibliothèque du lycée. C’était mon sanctuaire. L’abri sûr en cas de coup dur, le lieu saint à l’abri du vulgaire. C’était mon terrain de chasse favori, depuis que j’y avais découvert un gros livre relié de maroquin vert qui portait sur le dos ces lettres d’or : Amours des dieux et des héros. Je revenais toujours consulter ce livre, rêver à ces amours. M’éblouir d’images jusqu’à me brouiller la vue et la raison. Or, il arriva qu’un jour le livre disparut. Ce livre était ma machine à rêver. Qui avait pu m’en priver, sous prétexte d’un exposé banal, d’une simple lubie ?
Saul et Rachel ont un avenir tout tracé : chez les Amish, la vie est une ligne droite. Leur Rumspringa, cette parenthèse hors de la communauté, leur permettra de découvrir le monde moderne pour le rejeter en toute connaissance de cause. Temple doit quitter sa petite vie casanière pour rejoindre sa soeur à Chicago, mais la peur la paralyse. Dans l’immense ville, celle qui se pose trop de questions et ceux qui devraient ne pas s’en poser vont se perdre et se trouver. Mais ils vont aussi trouver des réponses qu’ils auraient peut-être préféré ignorer.
Louise vit au bout du monde, tout là-haut, dans une vallée belle et rude dont les rares habitants n’aiment pas se mélanger avec ceux « d’en bas ». Alors, quand un nouvel élève déboule dans la classe en cours d’année, Louise, comme les autres, pense à une erreur. Non seulement Chems n’est pas de la vallée, mais il est différent, avec ses cheveux longs, la couleur de sa peau, la vieille caravane dans laquelle il vit avec sa mère au milieu des bois…
C’est cette différence que Louise trouve attirante. Elle est bien la seule. Pour les autres, comme son père, un étranger n’a rien à faire dans la vallée où le travail manque, où la scierie du coin bat de l’aile.
Louise se sent coupée en deux. Mais Chems va prouver qu’il aime cet endroit comme s’il y était né. Quitte à le défendre au péril de sa vie.
Quand il neigeait à Boulogne, tous les Russes de l’immeuble étaient heureux. C’était la fête. Ma grand-mère débarquait dans ma chambre à sept heures du matin.
« Debout là-dedans ! hurlait-elle. Regarde ! » Elle ouvrait les volets d’un geste magistral pour me montrer le ciel blanc. « Il neige ! Habille-toi ! Vite ! »
Babou n’était pas une grand-mère ordinaire. Elle me racontait que les yeux des filles, en Russie, brillaient comme le reflet de mille pierres de lune dans la nuit. Les garçons les aimaient, ils les embrassaient, puis ils les oubliaient.
C’est l’hiver de mes treize ans qu’à mon tour j’allais découvrir l’amour. Il s’appelait Boris. Il avait les yeux bleus et quelque chose au milieu qui me donna envie d’y plonger.
Il y a quelques semaines encore, je grattais la guitare avec Jeremy dans le garage, en rêvant de gloire et de rock’n’roll pendant que P’pa, couché dans le cambouis, trafiquait ses moteurs.
Il a fallu que nous croisions les sergents recruteurs, sur le parking du supermarché, un jour où nous avions soif de Coca.
Ils lui ont promis qu’il aurait un bon job, qu’il construirait des ponts.
Alors il a signé. « Le soldat spécialiste de première classe Jeremy O’Neil est définitivement affecté à la compagnie Sygma du 3e bataillon du 504e régiment de parachutistes de la 82e division aéroportée » dit le papier.
En clair, ça veut dire que Jeremy part là-bas. Là où la guerre fait rage. Il y va pour tuer ou pour se faire tuer. On ne va pas le revoir avant des mois. Il a promis de m’écrire.
Et tous ses mails, il les termine par cette formule : Be safe.
Mark Rochester, le chanteur de Red Heaven, enregistre son prochain album dans une ferme de la campagne toscane, avec une nouvelle bassiste dans le groupe : Anna. Bientôt, il apprend que la jeune femme est également contrebassiste dans un orchestre classique, et, durant les temps morts de l’enregistrement, elle lui raconte la grande et la petite histoire de cette musique jugée plus noble que le rock, telle une Shéhérazade moderne. Mark comprend alors que la musique forme un tout, une continuité, mais surtout il tombe amoureux d’Anna. Des sentiments qui sont – peut-être – réciproques.
Théo n'a apparemment aucun problème, ni familial ni scolaire. Mais il est seul. Il ne parle à personne, et l'essentiel de sa vie tient dans un secret. Mathieu était son meilleur ami il n'y a pas si longtemps. Mais tout a changé entre eux, surtout depuis que Mathieu sort avec Jeanne. Les parents, n'en parlons pas. Quant à Mme Daume, sa prof d'histoire-géo, il la soupçonne de vouloir le faire atterrir chez le psy du lycée. Alors Théo doit tout garder pour lui. Tout. Même Billie...
Bjorn le morphir aurait-il perdu ses pouvoirs ? L’expédition en territoire gol a tourné au désastre et Bjorn s’est enrôlé, contraint et forcé, dans l’armée de Batachikhan, le nouveau maître des steppes. Côtoyer le seigneur de guerre n’est pas sans risque. L’homme a l’esprit tortueux, un cœur d’acier, une main de fer. Malheur à celui qui a l’heur de lui déplaire ! Dans le sillage du conquérant, Bjorn prend du galon, apprend l’art de la guerre et de la stratégie militaire. Entre deux combats, il devient même père en adoptant une fillette trouvée dans le désert. Le Fizzland paraît soudain bien loin…Qu’attend Bjorn pour délivrer son peuple et revoir sa chère Sigrid ? Qu’attend-t-il pour redevenir un morphir ?
Lorsqu’il se réveille au Village, Oliver « Boo » Dalrymple est à peine surpris. Son cœur malade, croit-il. Mais quelque temps après son arrivée dans cet au-delà réservé aux trépassés de treize ans, le jeune garçon découvre, horrifié, qu’il a été victime d’une fusillade. Pire encore : son assassin pourrait bien se trouver lui aussi au paradis. Avec l’aide de Johnny, un camarade de classe arrivé au Village peu de temps après lui, Boo se lance dans une chasse à l’homme pour retrouver le mystérieux « Gunboy » qui leur a ôté la vie. Mais dans cette antichambre de la mort où les fenêtres brisées repoussent comme par magie et où le ciel demeure éternellement gris, les apparences ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être…
À la colonie, les autres trouvaient cela vraiment très drôle, de les laisser tous les deux seuls sur l’île aux Boucs, nus, pour la nuit. Lui n’était pas très costaud. Elle ne savait pas nager. Ce qui n’était pas prévu, c’est que Laura et Howie s’échapperaient. Sans argent, sans vêtements, sans nulle part où se réfugier, et ne pouvant compter que l’un sur l’autre. Maintenant, la police, leurs parents, tout le monde les cherche. Eux, ils se sont trouvés. Mais jusqu’où ?
Jocelyn Brouillard, 16 ans et demi, boursier, français, débarque un soir d'automne de 1948 à la pension Giboulée. C'est une erreur, un parfait malentendu. Il est à New-York et on l'a pris pour une demoiselle à cause de son prénom. Car la Pension Giboulée est une de ces boarding houses exclusivement réservées aux jeunes filles qui veulent demeurer à l'abri des loups de Wall street et de la 42ème Rue. La gente masculine y est résolument interdite. Heureusement, Jocelyn joue très bien du piano...
Venues de tous les coins d'Amérique, ces jeunes filles rêvent de conquérir la grande ville, de voir leurs noms en haut des théâtres de Broadway. A Giboulée, elles sont au nombre de 6.
Il y a Chic qui fait des publicités pour du shampooing aux œufs très rose, ou pour des soupes Campbell's avec de la tomate très rouge qu'elle déteste, et qui se fait offrir des chausse-pieds par ses nombreux soupirants... Il y a la baroque Ursula, qui chante à la radio, Etchika qui conduit une voiture au prénom de femme fatale... Et comme si ce n'était pas assez, dans la maison juste à côté habite Dido, une collégienne qui a des problèmes avec le FBI. Et que diraient leurs logeuses, la respectable Mrs Merle et son dragon de soeur, si elles apprenaient que, derrière ses lunettes de fille sérieuse, l'énigmatique Manhattan donne de mystérieux rendez-vous à des messieurs dans les bars à Greenwich Village, ou que Page aux charmantes tresses blondes est amoureuse de celui qu'il ne faut pas ? Enfin, il y a Hadley, qui vend des doughnuts le jour et des allumettes le soir, et qui est peut-être la plus insaisissable de toutes. Hadley est la fille chanceuse qui a un jour dansé avec Fred Astaire... Oui, l'immense Fred Astaire ! Mais alors pourquoi a-t-elle subitement arrêté la danse ?
Ce diptyque doit son titre au Broadway Limited, le train fabuleux et mythique qui reliait Chicago à Pennsylvania Station au centre de New York... Car ce roman prend aussi le train.
BROADWAY LIMITED conte la découverte, par un jeune Français, de l'American way of life dans le New-York de l'immédiat après-guerre, sa vitalité, son énergie, le jazz, le swing, Broadway, la pizza, la radio, ses tempêtes de neige renversantes, le base ball... Mais aussi ses phobies, le début de la guerre froide, la chasse aux sorcières, la ségrégation...
Janvier 1949. Six. Elles sont six à souffler sur leurs doigts quand le brouillard s’attarde sur New York. Avant de se réchauffer dans la cuisine de l’honorable pension Giboulée, où elles partagent aussi leurs rêves fous, leurs escarpins trop pointus et quelques pancakes joufflus. Un jour, elles seront comédiennes ou danseuses, et Broadway sera à leurs pieds. En attendant, Hadley, Manhattan, Page, Chic, Etchika et Ursula courent les théâtres, les annonces, les auditions, les cachets – New York est une ville fabuleuse à condition d’avoir des sparadraps dans son sac. Elles ont 19 ans ou à peine plus, et elles donneraient tout pour réussir, elles qui n’ont rien, en dehors de leur talent. Cela peut-il suffire dans cette Amérique d’après-guerre qui ne fait pas de cadeau ? Pas sûr. Mais si elles n’y croient pas, si elles n’y croient pas scandaleusement, qui y croira ?
« Je ne peux pas passer une année de plus dans ce costume de graisse, mais je peux terminer cette année dans une apothéose. » Il a tout essayé, rien n'y fait : Butter est malade de son poids. Et sa vie est devenu un enfer, avec les autres et avec lui-même. Alors, pour en sortir, il lance un défi désespéré sur Internet : le 31 décembre, en direct, il mangera, mangera, mangera, jusqu'à ce que tout soit terminé. Et vous, que ferez-vous ce soir-là ?
Imaginez. La tête des gens est pour vous comme une chambre dans laquelle vous vous promenez naturellement, au milieu de pensées secrètes et d’ogres aux dents de cisaille. Vous vous appelez Mélusine. Vous écoutez dans les têtes.
La malchance vous poursuit depuis votre naissance. Tout bascule sans cesse dans la poisse. D’ailleurs, vous venez d’être enlevée par un vampire. Votre prénom est Framboise. Vous savez déplacer les objets.
Vous n’avez pas de famille, plus de mémoire et pour terrain de jeu une gare où vous dérobez les portefeuilles. On vous appelle Décembre mais en fait votre vrai prénom est Tristan. Vous êtes télépathe.
Arrêtez d’imaginer. L’Université invisible vient de vous kidnapper. Cette organisation secrète s’intéresse à vos dons uniques, magiques, terribles. Pour les perfectionner, elle vous embarque sur une île mystérieuse. Désormais, votre présent et votre avenir sont ici. Car, bientôt, dans le monde d’En Bas, plus personne ne se souviendra de vous.
Urgence ! Urgence ! Amel doit trouver son stage de troisième. En s’y prenant à la dernière minute, elle n’a plus qu’une solution : contacter son oncle Djibril. Il a une très belle situation dans une banque sur les Champs-Élysées, et Amel s’entendait très bien avec sa fille Ludivine quand elles étaient petites. Mais leurs parents ne se parlent plus depuis huit ans. C’est l’occasion ou jamais de renouer avec eux. Seulement, Djibril est en plein déménagement d’entreprise. Sa femme s’apprête à jouer Phèdre à la Comédie-Française, et Ludivine organise un grand bal mondain à l’hôtel Peninsula. Ça ne pouvait pas plus mal tomber. Ou peut-être, au contraire, qu’on ne pouvait pas rêver mieux ?