Thème « politique »
Xabi n'a jamais rien connu d'autre que les espaces clos et rassurants du domaine souterrain du Danube, comme les 25 autres adolescents avec qui il partage son quotidien. Ici, les journées sont parfaitement organisées : le matin, leçons à l'académie avec l'hologrammatiste, l'après-midi, session d'activités physiques et loisirs, avant qu'ils rejoignent leurs quartiers et leurs animaux domestiques pour la soirée. Parfois, Tuteur Médecin, Tutrice Technique, Tuteur Fermier et Tutrice Vétérinaire les accompagnent dans la forêt qui se trouve à la surface. Bientôt, ils devront quitter ce petit paradis pour entrer dans le monde. Mais qu'y a-t-il vraiment, par-delà les frontières du domaine ? Lorsque des inconnus venus d'ailleurs leur rendent visite, Xabi est loin de se douter que, pour les 26 du Danube, plus rien ne sera jamais comme avant.
En plein Tournoi de la feuille d’or, Garance de Teauperché, duchesse de Rive-de-Valse, vient d’échapper à une tentative d’assassinat. La rumeur accuse la maison Hurlebois, dont le baron, Quentin, et ses deux louveteaux étaient présents, si bien qu’entre la baronnie des loups et le duché des renards, les tensions n’ont jamais été aussi vives. L’enquête est confiée dans le plus grand secret à l’animal de Rive-de-Valse le plus discret qui soit : Pépin Souriceau. Idéaliste et téméraire, il rêve depuis toujours de revêtir l’uniforme de la Garde et du Guet, et voit dans cet événement l’occasion idéale d’enfin prouver sa valeur. Quand sa mission le mène sur les pas d’un mystérieux Renard Masqué, Pépin s’interroge : à qui profite le crime ? Se pourrait-il que la duchesse soit la cible d’une machination ? Le temps presse. Car, aux portes de la ville, les loups se rassemblent, s’indignent, grondent leur colère de voir les leurs emprisonnés. Et ils réclament le sang.
« Le mur de pierre de la vaste propriété était criblé de trous, grêlé d'impacts de projectiles, fissuré avoir d'avoir essuyé les tirs. Une image de guerre, de massacre, en pleine paix de l'après-midi. » Par amour pour Caroline, Olivier a rendez-vous avec la vieille dame qui vit dans cette propriété, la baronne Cordopatri, qui a toujours refusé de céder ses quarante hectares d'oliveraie à la Mafia. Elle récolte seule ses olives. Elle vit sous la protection de quatre hommes armés. Personne ne se risquerait à venir travailler pour elle. Tout à l'heure, Olivier a trouvé une carte sur sa Vespa, un premier avertissement. Et pourtant il est là , en cet après-midi d'automne, devant ce mur criblé d'impacts. Il paraît que, par amour, certaines personnes font des choses folles. Olivier, qui ne se savait pas rebelle, va troubler l'ordre établi par la Mafia.
On les appelle les EANA : les élèves allophones nouvellement arrivés. Ils viennent d’un peu partout. De Bulgarie, de Turquie, de Corée, de Grande-Bretagne ou, comme Luca, de Roumanie. Ils sont là pour un temps ou pour longtemps. Ils viennent avec leurs histoires, simples ou heurtées. C’est peut-être le travail de leurs parents qui les a amenés là , ou bien l’absence de travail. Parfois l’espoir, parfois l’absence d’espoir. Ils parlent un français dansant, boiteux, drôle. Ils portent des rêves puissants et fragiles, celui de devenir champion de Rubik’s Cube ou virtuose du violon. C’est pour toutes ces raisons qu’ils sont venus à Paris, dans la Ville lumière. Mais la lumière a aussi ses ombres.
Roanne adore les romans d’horreur, d’accord, mais ce n’était pas une raison pour l’envoyer passer l’été dans un phare en ruines, chez son oncle Kierzic qu’elle ne connaît même pas ! Cet homme aussi grincheux que mystérieux vit en solitaire sur un îlot planté au large de la côte Atlantique, avec pour toute compagnie une mouette rieuse et les rumeurs de l’océan. Dès son arrivée, Roanne est déterminée à s’en aller au plus vite de ce tas de cailloux désert. D’autant plus que, dans la bourgade du coin, on raconte que des naufrages auraient lieu les soirs de pleine lune. Au même moment, un bateau de pêche est porté disparu. Et d’où vient cette voix d’enfant qui l’appelle chaque nuit ? Plus le temps passe, plus Roanne se demande si Kierzic ne serait pas un…
Les pêcheurs l’ont surnommée Claire de l’eau. Quand ils l’ont arrachée aux flots et ramenée au village, la jeune naufragée ne se souvenait de rien, sauf de son prénom.
Personne ne sait qu’elle a grandi dans la communauté, une société où les couleurs n’existent pas et où les émotions sont interdites. Personne ne peut imaginer qu’elle a été programmée pour être mère porteuse, qu’elle a été inséminée à l’âge de quatorze ans, qu’elle a eu un fils, qu’on le lui a arraché.
Depuis, Claire n’a plus jamais été la même, obsédée par cet enfant qu’elle a tenu une seule fois dans ses bras, hantée par ses boucles blondes et ses yeux clairs. Elle fera tout pour retrouver son fils, jusqu’à accepter un terrible sacrifice…
Avec Le fils, Lois Lowry clôt le cycle du Passeur entamé en 1993 et publié avec un immense succès dans le monde entier. Elle a fait la une du New York Times Book Review lors de la sortie du Fils en octobre 2012 aux États-Unis. C’était la première fois qu’une auteure jeunesse faisait la une depuis J. K. Rowling.
Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n’existent pas. Les inégalités n’existent pas. La désobéissance et la révolte n’existent pas. L’harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont « élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir. Elle seule sait comment était le monde quand il y avait encore des animaux, quand l’oeil humain pouvait voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Lorsque Jonas aura douze ans, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu’il est unique…
Dans son collège niçois, Nina pensait être la seule à s’indigner contre le réchauffement climatique, mais depuis son discours enflammé à la cantine, elle s’est découvert des alliés. Yona, la nouvelle élève venue de Paris, et Antonin, son meilleur ami, se sont rangés à ses côtés. A trois, ils ont décidé de lancer un site internet baptisé Les Vertuoses pour informer et sensibiliser le public. Bientôt, les apprentis militants sont rejoints par d’autres élèves, mais aussi des adultes, des migrants… toute une communauté de bonnes volontés.
Ils sont cireurs de chaussures, vendeurs de journaux, laveurs de voitures, nettoyeurs de tombes, chiffonniers... Des enfants laissés pour compte dans un pays où les plus pauvres ne peuvent que survivre. Survivre, Saturnino tente de le faire. Dans la rue, il lutte depuis la disparition de ses parents, pour gagner quelques pièces, pour protéger Luzia sa petite soeur, pour se souvenir des mots et des chansons que fredonnait leur mère. Un jour, Saturnino rencontre un vieil homme hors du commun qui se dit chef d'orchestre. Il invite les gamins des rues à venir chez lui. La musique a-t-elle le pouvoir d'effacer la peur et la solitude ?
« Maestro » est né d'un article de journal : « Il était question d'un chef d'orchestre bolivien qui avait réussi l'exploit de monter un orchestre avec des gamins des rues. Lors des émeutes de février 2003 à La Paz, les bâtiments de l'école de musique avaient pris feu et les enfants avaient sauvé les instruments et accueilli leur professeur en jouant... »
Un jeu en ligne au succès planétaire. Trois ados en finale. Des pirates en embuscade. Qui remportera la partie ? Et surtout... Qui tire les ficelles ? En atteignant la finale d’un célèbre jeu en ligne, Alex va découvrir les coulisses des nouvelles technologies : les méthodes de manipulation utilisées par les géants du web et les risques d’addiction.
Il était impossible, pour elle, de se taire ! En 1962, Rachel Carson dénonce le scandale des pesticides dans un livre choc, Printemps silencieux. Le public américain découvre, effaré, que le DDT, vendu comme un produit miracle, empoisonne le sol, l'eau, les animaux, mais aussi le corps humain. Biologiste marine et écrivaine à succès, Rachel Carson est alors la première scientifique à affronter le puissant lobby des industriels de la chimie. Attaquée en tant que femme, elle le payera cher… Mais son combat contribuera à la naissance du mouvement écologiste.
Louna a quinze ans et des parents qu’elle trouve égoïstes, lointains, car insensibles au sort des migrants en difficulté qu’elle voit partout autour d’elle. Après avoir échoué à les convaincre d’accueillir une famille entière, Louna enlève le petit Mirhan devant son école, estimant qu’il est de son devoir de soustraire le jeune clandestin à la police qui le recherche et le renverra sans doute dans son pays. Sans le soutien de son petit ami Thomas, qui refuse lui aussi de l’aider, c’est pour Louna – et Mirhan – une longue nuit de cavale qui s’annonce un véritable jeu de cache-cache avec les autorités. Mais la situation est-elle bien comme la jeune fille nous la raconte ?
Lucie est persuadée qu'au XXe siècle, les demoiselles de la bonne bourgeoisie parisienne auront le droit de courir toutes nues, d'aller à la messe en cheveux, de parler à table et même, qui sait ? De s'instruire et de ne pas se marier. À quoi bon vieillir, sinon ? Le problème, c'est que nous ne sommes qu'en 1885 et qu'à treize ans, la seule éducation qu'une jeune fille comme Lucie est censée recevoir consiste à savoir tenir une maison pour devenir une épouse accomplie. Hygiène, lessive, cuisine : Lucie est envoyée faire son apprentissage avec Annette, Fanny et Marceline.
Si ses parents savaient... Il se passe parfois des choses étranges, dans les communs des maisons bourgeoises. Les domestiques peuvent s'y révèler plus passionnants et subversifs que des livres. On y fait des révolutions en secret. On y organise des expéditions aux Halles au petit matin, ce Ventre de Paris peint par Monsieur Zola d'où sortiront bientôt tant d'idées neuves, socialisme, anarchisme, féminisme...
Que faire de sa vie quand on a treize ans et qu'on est une fille pauvre, pas laide, sachant lire, sans autre protection que celle d'un vieux curé, d'une tante prostituée et d'une veuve ronchon ? Nonne ? Jamais. Séraphine est trop insolente. Couturière ? Non plus. Elle a trop envie de parler et de voir du monde. Peut-être qu'un jour les femmes pourront devenir juges, gendarmes ou avocats et faire de la politique... Peut-être même qu'un jour Dieu Lui-même sera une femme. Mais, pour l'instant, nous sommes en 1885, à Paris, ou plutôt à Montmartre. Le souvenir de la Commune est encore vif chez les uns. Les autres s'occupent de l'enterrer définitivement en bâtissant, là -haut sur la butte, le Sacré-Coeur. Et Séraphine ne voit qu'une solution pour mener la vie libre et sans misère dont elle rêve : s'en remettre à sainte Rita, la patronne des causes désespérées...
Avril 1923, capitale du royaume de Silvénie. Felice a 12 ans. Un soir de pluie, son père et son oncle rentrent à la maison avec deux jumeaux orphelins. La famille les adopte pour le meilleur et surtout pour le pire, car l'un des deux, Oswald, révèle bientôt une personnalité inquiétante. Dans le même temps, Felice veut devenir peintre et l'Europe marche vers l'abîme...














