Thème « politique »
En 2084, vous ne pourrez jamais être seul même si vous voulez juste vous balader, tranquille. En 2084, des robots commenteront un match de foot à la télé en buvant un pastis. En 2084, des créatures étranges pourront vous décapiter en deux temps trois mouvements. En 2084, le grand Mozart se verra dépouillé de son art. En 2084, même les manipulateurs des clones que vous êtes devenus seront congédiés, car vous serez contrôlés par des puces électroniques. Vous révolter ? N’y songez pas. En 2084, vous vivrez dans un monde idéal.
NUMÉRO 11 : Je vous ai dit que j’aimerais bien être seul.
NUMÉROS 3 ET 5 : Ouais ! Mais nous, on aimerait bien être trois.
NUMÉRO 11 : Je vous ai pas demandé votre avis.
NUMÉROS 3 ET 5 : Eh ben nous, on te le donne.
NUMÉRO 11 : Je vois pas pourquoi j’aurais pas le droit d’être tout seul, moi.
NUMÉROS 3 ET 5 : Parce que nous, on est deux !
NUMÉRO 11 : Et alors ?
NUMÉROS 3 ET 5 : C’est la majorité qui décide, Numéro 11.
NUMÉRO 3 : Qui veut être seul ?
Demain, à l’aube, les démolisseurs viendront, et la vieille maison du phare sera détruite. Pendant treize ans, tous les étés, Perle y retrouvait Logan, son ami de toujours et c’est lui encore qu’elle choisit pour y passer la dernière nuit. Tandis qu’ils sauvent encore quelques vestiges de la maison, Perle trouve de vieilles cartes qui parlent de la Mer Rouge, de l’Erythrée, de l’Ethiopie, de grands voyages. Perle s’exalte ; Logan se trouble. Elle devine qu’il lui cache quelque chose de grave. C’est la première fois qu’ils ne partagent pas un secret, et ça lui fait mal.
C'est un pays qui n'a rien de particulier sauf que tous les habitants ont un long nez. Luc joue avec ses copains au ballon et ils se chamaillent à cause d'une montre perdue. L'un d'entre eux ramasse un tract qui les prévient de prendre garde à une dangereuse épidémie qui leur ferait perdre... leur nez ! Luc n'y croit pas. Il a tort. Il le perd et dès ce moment, tous l'excluent : ses voisins, ses amis et même ses parents. Comment pourra-t-il survivre ?
Chansons, tennis, guerres, famille, football, repas, jeux, achats, copains, histoires… c’est la vie, c’est le monde, notre jolie terre toute ronde.
Erreur ! Le monde est devenu plat et rectangulaire, c’est une télécommande pour voir le monde dans la télévision. Et là , pas le choix : soit vous êtes dans la télévision, soit vous êtes dehors. Si vous êtes dedans, attention à la concurrence, si vous êtes dehors pas de problème : vous serez toujours assis, vous ne direz plus rien, vous regarderez, c’est tout.
Xabi n'a jamais rien connu d'autre que les espaces clos et rassurants du domaine souterrain du Danube, comme les 25 autres adolescents avec qui il partage son quotidien. Ici, les journées sont parfaitement organisées : le matin, leçons à l'académie avec l'hologrammatiste, l'après-midi, session d'activités physiques et loisirs, avant qu'ils rejoignent leurs quartiers et leurs animaux domestiques pour la soirée. Parfois, Tuteur Médecin, Tutrice Technique, Tuteur Fermier et Tutrice Vétérinaire les accompagnent dans la forêt qui se trouve à la surface. Bientôt, ils devront quitter ce petit paradis pour entrer dans le monde. Mais qu'y a-t-il vraiment, par-delà les frontières du domaine ? Lorsque des inconnus venus d'ailleurs leur rendent visite, Xabi est loin de se douter que, pour les 26 du Danube, plus rien ne sera jamais comme avant.
C'est la fête dans le pré, les moutons se réjouissent et pour cause : le loup est mort. C'était un grand méchant loup, bien sûr. Enfin, pas si sûr, parce que personne ne l'a jamais vu. Mais le mouton Kalle connaît quelqu'un qui connaît quelqu'un qui l'a vu. Locke, son copain, a des doutes. Kalle s'énerve. Terriblement. Comme le loup est mort, on lui cherche un successeur. Kalle se présente. Jouer au loup, c'est facile, mais être le loup, est-ce si simple ?
En plein Tournoi de la feuille d’or, Garance de Teauperché, duchesse de Rive-de-Valse, vient d’échapper à une tentative d’assassinat. La rumeur accuse la maison Hurlebois, dont le baron, Quentin, et ses deux louveteaux étaient présents, si bien qu’entre la baronnie des loups et le duché des renards, les tensions n’ont jamais été aussi vives. L’enquête est confiée dans le plus grand secret à l’animal de Rive-de-Valse le plus discret qui soit : Pépin Souriceau. Idéaliste et téméraire, il rêve depuis toujours de revêtir l’uniforme de la Garde et du Guet, et voit dans cet événement l’occasion idéale d’enfin prouver sa valeur. Quand sa mission le mène sur les pas d’un mystérieux Renard Masqué, Pépin s’interroge : à qui profite le crime ? Se pourrait-il que la duchesse soit la cible d’une machination ? Le temps presse. Car, aux portes de la ville, les loups se rassemblent, s’indignent, grondent leur colère de voir les leurs emprisonnés. Et ils réclament le sang.
Glovie et sa mère Inna vivent en France depuis sept ans dont quatre années déjà dans un hôtel pour migrants. Inna fait tout ce qu’elle peut pour s’occuper de sa fille, mais dans son travail, elle n’a pas le choix des horaires. Comme Inna est serveuse, dans un bar, la nuit, Glovie doit rester seule et sage entre les quatre murs de cette chambre minuscule. Pour supporter cette vie, elle s’en invente d’autres, se dote de pouvoirs surnaturels, cherche le moyen de s’échapper, de vivre un peu, elle aussi. Jusqu’à se mettre en danger.
Être le plus grand, être le plus fort, mais tellement grand et tellement fort qu'on n'a aucun besoin d'imposer ni sa taille ni sa force, c'est la situation dans laquelle se trouve Gulliver à Lilliput. Et il en profite, tranquille comme une montagne, pour observer l'agitation, les intrigues des hommes, ces tout petits. Il est en butte à leur ingratitude, à leur méchanceté, à leur goût du pouvoir, mais il ne se venge pas : il regarde attentivement, constate, puis rentre chez lui…
Ce voyage à Lilliput représente de belles aventures, où l'imagination et l'humour sont de la fête. Mais le plus vif de ce livre est ailleurs, dans une réflexion légère sur ce qui occupe et motive la société des hommes.
« Le mur de pierre de la vaste propriété était criblé de trous, grêlé d'impacts de projectiles, fissuré avoir d'avoir essuyé les tirs. Une image de guerre, de massacre, en pleine paix de l'après-midi. » Par amour pour Caroline, Olivier a rendez-vous avec la vieille dame qui vit dans cette propriété, la baronne Cordopatri, qui a toujours refusé de céder ses quarante hectares d'oliveraie à la Mafia. Elle récolte seule ses olives. Elle vit sous la protection de quatre hommes armés. Personne ne se risquerait à venir travailler pour elle. Tout à l'heure, Olivier a trouvé une carte sur sa Vespa, un premier avertissement. Et pourtant il est là , en cet après-midi d'automne, devant ce mur criblé d'impacts. Il paraît que, par amour, certaines personnes font des choses folles. Olivier, qui ne se savait pas rebelle, va troubler l'ordre établi par la Mafia.
On les appelle les EANA : les élèves allophones nouvellement arrivés. Ils viennent d’un peu partout. De Bulgarie, de Turquie, de Corée, de Grande-Bretagne ou, comme Luca, de Roumanie. Ils sont là pour un temps ou pour longtemps. Ils viennent avec leurs histoires, simples ou heurtées. C’est peut-être le travail de leurs parents qui les a amenés là , ou bien l’absence de travail. Parfois l’espoir, parfois l’absence d’espoir. Ils parlent un français dansant, boiteux, drôle. Ils portent des rêves puissants et fragiles, celui de devenir champion de Rubik’s Cube ou virtuose du violon. C’est pour toutes ces raisons qu’ils sont venus à Paris, dans la Ville lumière. Mais la lumière a aussi ses ombres.
Roanne adore les romans d’horreur, d’accord, mais ce n’était pas une raison pour l’envoyer passer l’été dans un phare en ruines, chez son oncle Kierzic qu’elle ne connaît même pas ! Cet homme aussi grincheux que mystérieux vit en solitaire sur un îlot planté au large de la côte Atlantique, avec pour toute compagnie une mouette rieuse et les rumeurs de l’océan. Dès son arrivée, Roanne est déterminée à s’en aller au plus vite de ce tas de cailloux désert. D’autant plus que, dans la bourgade du coin, on raconte que des naufrages auraient lieu les soirs de pleine lune. Au même moment, un bateau de pêche est porté disparu. Et d’où vient cette voix d’enfant qui l’appelle chaque nuit ? Plus le temps passe, plus Roanne se demande si Kierzic ne serait pas un…
Les pêcheurs l’ont surnommée Claire de l’eau. Quand ils l’ont arrachée aux flots et ramenée au village, la jeune naufragée ne se souvenait de rien, sauf de son prénom.
Personne ne sait qu’elle a grandi dans la communauté, une société où les couleurs n’existent pas et où les émotions sont interdites. Personne ne peut imaginer qu’elle a été programmée pour être mère porteuse, qu’elle a été inséminée à l’âge de quatorze ans, qu’elle a eu un fils, qu’on le lui a arraché.
Depuis, Claire n’a plus jamais été la même, obsédée par cet enfant qu’elle a tenu une seule fois dans ses bras, hantée par ses boucles blondes et ses yeux clairs. Elle fera tout pour retrouver son fils, jusqu’à accepter un terrible sacrifice…
Avec Le fils, Lois Lowry clôt le cycle du Passeur entamé en 1993 et publié avec un immense succès dans le monde entier. Elle a fait la une du New York Times Book Review lors de la sortie du Fils en octobre 2012 aux États-Unis. C’était la première fois qu’une auteure jeunesse faisait la une depuis J. K. Rowling.
Dans le monde où vit Jonas, la guerre, la pauvreté, le chômage, le divorce n’existent pas. Les inégalités n’existent pas. La désobéissance et la révolte n’existent pas. L’harmonie règne dans les cellules familiales constituées avec soin par le comité des sages. Les personnes trop âgées, ainsi que les nouveau-nés inaptes sont « élargis », personne ne sait exactement ce que cela veut dire. Dans la communauté, une seule personne détient véritablement le savoir. Elle seule sait comment était le monde quand il y avait encore des animaux, quand l’oeil humain pouvait voir les couleurs, quand les gens tombaient amoureux. Lorsque Jonas aura douze ans, il se verra attribuer, comme tous les enfants de son âge, sa future fonction dans la communauté. Jonas ne sait pas encore qu’il est unique…
Il était une fois un pays où régnait un Roi. Comme tous les rois, il faisait des guerres et il veillait sans cesse au bon ordre de son royaume. Mais ses guerres à lui étaient étranges. Il chassait les cris, les larmes, les couleurs, les soupirs, les rêves et ils les enfermaient dans des cages. Peu à peu, tous désertèrent son royaume. Tous, sauf sa fille qui ne supportait plus d'être princesse du pays de rien. Un jour, elle se révolta contre son père bien-aimé. Grâce à un garçon.
Suivre sa classe en excursion à travers la montagne ? Sûrement pas ! Tutu préfère se promener tranquillement toute seule… jusqu’au moment où une terrible tempête de neige la surprend.
Elle se réveille aux abords d’une ville inconnue. Et quelle ville ! Ses étranges habitants sont des animaux ou des robots qui fuient, horrifiés à la vue de la fillette ! Aussitôt, les lapins loufoques de la police secrète s’emparent de Tutu : ici, on n’aime pas les étrangers, car « ils ne sont pas de chez nous ! ».
Tutu, placée en famille d’accueil, est expédiée à l’usine pour travailler. Les journées, épuisantes et absurdes, se répètent sous l’oeil des lapins espions. Tutu est bien seule, dans cette ville dirigée d’une main de fer par un empereur tyrannique…
Mais il reste de l’espoir : un drôle de chat lui a glissé qu’un certain « Cerf-Voleur » pourrait la ramener enfin chez elle…
Lapins sur la lune est le premier des quatre tomes de la série Le rêve du papillon, mêlant fantaisie, humour et poésie.















