Thème « personnage »
Jules n'a pas très envie de jouer au football avec ses frères. Ni de faire du vélo. Lui, ce qui l'intéresse, ce sont les livres. Surtout les aventures de Supercochon, qui se bat avec fougue et ténacité contre le gros cancrelat rose. Évidemment, ses frères se moquent de lui. Ils pensent que les livres sont ennuyeux et ne servent à rien. Ils se trompent. Car si un loup s'approche avec des intentions malhonnêtes, les astuces de Supercochon peuvent se révéler extrêmement précieuses. En effet, cancrelat rose ou loup affamé, un méchant est un méchant. Mieux vaut courir vite et faire preuve de jugeote. Une folle poursuite s'engage. Heureusement que Jules connaît tout Supercochon par coeur. Et pour l'estocade finale, comment fait-on lorsqu'on ne dispose pas d'un « superpoing extractible à propulsion nucléaire » pour mettre le méchant K-O ? Ma foi, un bon livre bien lancé peut très bien faire l'affaire. À présent, même les frères de Jules le savent : la vie imite l'art.
Il était une fois un petit lapin qui se prenait pour Superlapin. Lorsque sa maman lui disait : « Que vas-tu faire aujourd'hui, mon petit lapin ? », il répondait : « Mais enfin, chère mère, je ne suis pas un petit lapin, je suis SUPERLAPIN ! Les Superlapins attrapent les méchants, vous le savez bien ! »
Et le petit lapin - pardon, Superlapin -, dans son costume de Superlapin, partait chasser les méchants. Superlapin n'a peur de rien. Il peut sauter dans le creux d'un arbre, même s'il y fait très froid et très sombre. Même s'il y a un méchant armé d'une épée caché à l'intérieur. Un petit lapin, lui, a peur du noir quelquefois, et si une écharde s'est enfoncé dans son doigt, il a mal. Alors, quand on est Superlapin, mais quand même aussi un petit lapin, on a parfois un peu besoin de sa maman.
" Le skate, c’est pas pour les filles ! " a décrété Ferdinand en se jetant sur celui de Simon, que Lou voulait emprunter poliment. Quel culot ! Bientôt les deux garçons se lancent dans un duel acharné, et tombent, et se moquent, et se disputent... Mais pendant ce temps, qui récupéré le skate calmement et donne à cette brute de Ferdinand une leçon de style avant de lui clouer le bec ? SuperLou bien sûr !
Le père de Billy, le hamster cowboy, vient de lire dans le journal que l'Affreux Jojo est dans la région. L'Affreux Jojo ? Le redoutable voleur de nourriture ?! Il faut prévenir les voisins. Billy et son ami Jean-Claude partent avertir Mamie Hyda et c'est ainsi qu'ils rencontrent sa petite fille, Suzie la fouine. À trois ils forment une sacrée équipe qui va infliger au voleur la trouille de sa vie.
C’est vrai, le propre père de Billy est un bandit. Mais un bandit gentil ! Alors que celui qui vient de s’installer dans le voisinage, lui, est un bandit maudit, qui ne sait que terroriser et voler les pauvres. Il s’appelle Bretzel et c’est un gros dur de blaireau.
Billy le hamster cow- boy et son ami Jean-Claude le ver de terre sont décidés à en savoir plus. Ils se cachent pour espionner l’affreux. Et, en voulant réparer l’une de ses injustices, ils découvrent le point faible de Bretzel…
Attention, vengeance !
Il est le plus petit cheval qu’on ait jamais vu : pas plus grand qu’un chat. Tout le monde l’appelle Minus. Il était triste jusqu’à sa rencontre avec Billy et Jean-Claude. Car justement, il est pile à la bonne taille pour emmener les deux amis sur son dos, au sommet de la montagne, et partout. Grâce à eux, le mini cheval retrouve son vrai nom, Farouk, et sa joie de vivre ! Mais voilà un gros orage qui menace…
Quand on est un hamster cow-boy comme Billy, c’est normal d’être intrigué par les Indiens. Sont-ils des ennemis ? Pas forcément. Où vivent-ils ? De l’autre côté de la montagne. Comment sont-ils et que font-ils ? Pour le savoir, il faut aller voir. Accompagné de son fidèle Jean-Claude, le ver de terre, équipé d’une bouteille d’eau pour la route, Billy se lance. En chemin, ils croisent Barbichette qui s’y connaît en Indiens et en signaux de fumée. Mais tout à coup, fffffvvvvvouit ! Une flèche transperce le chapeau de Billy…
Billy ne deviendra pas un supergangster comme moi, se désole son père. Il a trop bon caractère, il est bien trop gentil… Pourtant, Papa décide de fournir à son fils une panoplie complète et de lui donner sa première leçon de bandit.
C’est simple : il s’agit de pointer son revolver et de dire : « Haut les pattes ! » Ce que son père ignore, c’est que cet exercice va permettre à Billy de gagner ses galons de héros, mais surtout de se faire toute une bande d’amis !
C’est en cherchant une bonne idée pour aller sur la lune que Nour rencontre Pierre. Il vit dans le placard de la maison et prétend avoir une TRÈS bonne idée : « Il faudrait une fusée ! » Nour grommelle : « Nous n’avons pas de fusée. Allons dans ma chambre. » Dans la vie, c’est parfois en rangeant qu’on trouve une VRAIE bonne idée.
Parce qu’il vient d’apercevoir, accroché à un clou, le lasso de son père, Billy le hamster cow-boy s’est mis en tête d’attraper un animal avec. N’importe quel animal ? Non. Le plus gros, le plus difficile, le plus impossible : un bison ! De quoi vraiment épater Papa. Billy commence par s’exercer sur son ami Jean-Claude le ver de terre. Hmm… pas très concluant. Pourtant, il faut croire que le destin est avec lui, car un énorme bison est justement en train de boire à la rivière. Mais qui va attraper l’autre ?
Minusman a perdu sa Juliette. Elle a déménagé. Tout est mieux dans sa nouvelle école, elle lui a dit au téléphone. Ils font même pousser des radis ! Minusman se sent petit comme un radis…
Peut-être serait-il plus fort en partant loin ? Vraiment loin ! Même pas au bout du monde, non, à l’autre bout de la galaxie, dans un univers inconnu. C’est facile, il suffit de ficeler de gros ressorts à ses baskets à scratch, de préparer un sac de voyage et de ne pas oublier son bandeau noir de Zorro, qui peut toujours servir. Et tsoing, tsoing ! Décollage immédiat pour la Terra incognita !
La magie de l’enfance ou l’art de transformer le familier en singulier, l’ordinaire en extraordinaire… Notre petite héroïne découvre par hasard qu’elle est douée de pouvoirs extraordinaires... Et si ce talent de transformer le quotidien le plus banal en aventures fabuleuses était à la portée de tout un chacun, finalement ?
Isaac se sent seul sans sa Juliette qui a déménagé.
Heureusement, il a son ordinateur avec Juliette à l’intérieur.
Grâce à son écran, il peut quand même parler à son amie et lui raconter sa rencontre avec Père Poubelle : un vieux monsieur sans argent et sans famille. Isaac voudrait faire quelque chose pour lui. Pour cela, il doit redevenir Minusman « le petit qui gagne contre les grands » !
Chaque nuit, Isaac a beau se transformer en Minusman, « le petit qui gagne contre les grands », au réveil, c'est toujours pareil. Son frère a vidé le pot de Nutella ; il y a des frites à la cantine le jour où il doit aller chez le dentiste à midi et, pire que tout, Juliette ne veut plus jouer avec lui à la récré. Forcément, il y a de quoi se sentir impuissant face à tant d'injustices. Alors, quand Yapa Plujuste, sorcière très laide mais très gentille, lui demande de l'aide, Isaac se demande bien comment un petit garçon comme lui pourrait la secourir.
Dimanche soir, en rangeant son cartable, Isaac trouve un bout de papier avec ces mots : « Tu ne m’aimes plus, je suis triste à mort. Tilly. » Isaac n’a jamais aimé d’amour Tilly Zaballo puisque son amoureuse s’appelle Juliette. Ce qui complique tout, c’est que Juliette est la meilleure amie de Tilly. Mais ce lundi matin, la maîtresse a fait l’appel. À la lettre Z, Tilly Zaballo n’a pas répondu. Elle n’était pas là…
C’est en puisant dans ses souvenirs de maîtresse d’école, et sans doute aussi de maman, que Nathalie Brisac a créé son héros Minusman, « le petit qui gagne toujours contre les grands ». Après s’être battu à côté des 100 papiers, avoir rencontré le Père Poubelle et voyagé au bout de la Galaxie, Minusman affronte dans ce roman le regard des autres. Nathalie Brisac aime penser que les histoires qu’elle raconte peuvent aider les enfants à trouver leur place, à se construire et à rêver.
« Nous ne sommes encore que des enfants, mais des enfants quand même. Hier, dans notre classe, il y avait Kouik Mériadec. Aujourd’hui, il n’est plus là parce qu’il est sans papiers français. Si j’étais grand, je comprendrais sûrement qu’il faut des papiers d’identité pour vivre.
À l’école, nous n’avons que des feuilles de papier. Dans les rues, dans les campagnes, il y a les feuilles des arbres. Nous aimerions que tous les Français lancent demain, à dix heures, des feuilles d’automne par leurs fenêtres. Alors, tous ces papiers voleraient jusqu’à Kouik avant qu’il ne s’envole pour son ancien pays en guerre. »















