Thème « personnage de conte »
Mais… mais qu’est-ce qui se passe, en ce moment ? Pome est d’une humeur terrible, Verte va s’enfermer dans sa chambre. On les connaît pourtant, cela ne leur ressemble pas du tout. Une crise d’adolescence ? Ce serait trop facile. La fatigue ? Certainement pas.
Lorsque Pome revient des cours avec un bleu au visage, le doute n’est plus permis : quelque chose ne va pas. Depuis l’arrivée d’une nouvelle au collège, tout semble détraqué.
Une nouvelle… quelle nouvelle ? Verte et Pome ne veulent absolument pas en parler. Dès que l’on prononce son nom, une scolopendre surgit !
Et que fait la police dans ces cas-là ?
Et que font les sorcières ?
Tout a commencé par un film d’horreur. « Ce n’est pas de ton âge, Michel », m’avait pourtant prévenu Petit Vampire. Mais on est quand même allés voir Le Commando des morts vivants. Les zombies nazis étaient effrayants, mais comme c’était du cinéma, ça allait. Le problème, c’est que ces affreux sont revenus le soir, dans mon rêve. J’ai inventé une porte et ils sont partis, ouf ! Sauf que je ne savais pas où menait cette porte. Et puis Marguerite est arrivé pour me dire de venir vite, parce que d’horribles zombies avaient débarqué chez Petit Vampire...
Petit Vampire est disponible en BD chez Rue de Sèvres. Retrouvez les tomes 1, 2 et 3 sur le site des éditions Rue De Sèvres.
Petit Vampire vient à la maison. Je devrais être content, mais à quoi on va pouvoir jouer ? Je suis un enfant gâté, parce que mes parents sont morts et que mon grand-père m’achète tous les jouets que je veux, mais chez mon ami, il y a plein de vrais monstres, c’est autre chose. Pire encore, Pépé nous emmène dans un magasin de « jeux de réflexion ». Mais quand on découvre l’univers des jeux de rôle, tout change : devenir un autre, inventer des histoires, explorer des donjons, combattre des dragons... Je vais créer un club, avec des gens de ma classe. Sauf que moi, dès qu’il y a des filles, j’ai l’impression de jouer ma vie.
Mémé et pépé ont tout organisé, ma valise est prête. Il est cinq heures trente du matin quand le camping-car du Capitaine des Morts arrive chez moi. Ils bondissent tous hors du véhicule : Petit Vampire, tartiné de crème solaire avec son bob jaune sur la tête et son ciré, le chien Fantomate qui pète chaque fois qu’il fait un pas, Marguerite, Claude et Ophtalmo, les trois monstres. Direction un château en Bretagne. La route est longue avec un tel équipage ! Et dire qu’il faut rendre une rédaction à ce sujet à la rentrée ! Je vais devoir me tenir debout devant toute la classe et raconter mes vacances… Mais je ne révélerai rien de ce que nous avons vécu. Je leur raconterai un séjour sans meurtres, sans fantômes et sans rien de magique.
Souvenez-vous. Nous avions laissé Verte, l’apprentie sorcière rebelle, rayonnante. Entourée de femmes, comme depuis toujours : sa mère Ursule et sa grand-mère Anastabotte. Mais aussi, c’était nouveau pour elle, d’hommes : Soufi, le garçon de sa classe grâce à qui elle avait retrouvé son père, et celui-ci, Gérard, l’entraîneur de foot.
Les choses pourraient être simples désormais.
Et bien sûr, elles ne le seront pas. Car Soufi déménage et Gérard a un père, lui aussi : Raymond, un ancien commissaire de police. Verte pleure, Verte rit, Verte est très entourée soudain et pourtant elle se sent seule. Heureusement, une fille vient d’emménager avec sa mère dans le bâtiment B. C’est Pome.
Verte se dit que c’est un nom parfait pour une alter ego, une future meilleure amie, une pareille en tout. En tout ? Même en sorcellerie ?
Les Pozzis aiment jouer de la flûte, construire des ponts, danser et changer la couleur de leur robe à volonté.
À les voir si paisibles et joyeux, comment imaginer qu’une terrible menace pèse sur eux ? Car à la frontière de ce pays merveilleux, il y a le Lailleurs. Une forêt grise et froide pleine de cris et de violence, où les Bronght et les Nour se font la guerre depuis toujours.Séparés par une muraille infranchissable, les habitants du Lailleurs et les Pozzis ignorent tout l’un de l’autre. Mais lorsque Adèle est emportée par la Spirale de l’autre côté de la frontière, les Pozzis n’hésitent pas. Ils lancent une expédition pour aller la chercher dans le Lailleurs, ce pays de malheur dont on ne revient pas...
Brigitte Smadja a imaginé le monde des Pozzis après une balade en Corse, dans un petit coin de paradis parsemé de lacs et de prairies. Il lui a fallu cinq ans et dix épisodes pour raconter l’épopée du peuple pozzi, qu’elle considère comme l’une de ses plus belles aventures littéraires.
De nos jours, le jeune Hodei vit avec ses parents et son frère Peio dans une ferme du Pays Basque. Hodei est un enfant solitaire, il n’a pas d’amis et il aime surtout s’aventurer dans la nature, ce qui ne plaît pas à ses parents. Ils l’envoient chez sa grand-mère, à qui il expose le problème, et celle-ci songe à une solution. Il doit se rendre chez la Sorcière dans le bois de Hautsak, qui lui confiera une mission. De fait, la Sorcière lui raconte l’histoire du monstre Herensuge, mi-dragon mi-serpent, une femelle qui a laissé un œuf en mourant. À Hodei de veiller sur l’œuf et la créature qui en sortira. C’est le début d’une série d’aventures qui conduira l’enfant par monts et par vaux sur le dos du dragon.
Dans quelques jours, Finn aura seize ans et il devra partir pour la forteresse de Lur, où les Vénérables Maîtres lui apprendront la sorcellerie. Car Finn est le fils bâtard de Miricaï, le plus grand et le plus mystérieux de tous les sorciers. Il n'a jamais vu son père, mais il est sûr d'avoir hérité de ses dons. D'ailleurs, personne n'en doute. Mais pour l'instant, c'est une fête qui attend Finn, le « Wexeliendfui'unfodemthhglyigframftieth », dit le Wex, la Fête du Mot Imprononçable... Indice concours... lisez ou relisez le livre !
En compagnie de l'âne Prunelle, lesté de ses sacs d'herbes et de remèdes, Finn, alias le Frélampier, est toujours en fuite. Maîtres Sorciers, Soldats et Mercenaires... Il y a foule à ses trousses. Les uns veulent lui soutirer le Langage, les autres veulent le tuer. Oui, Finn est en danger de mort. Et fatigué de tomber sur des gens qui en savent plus long sur lui que lui-même. Or pour que la prédiction du chaudron se réalise, le Frélampier doit rester vivant... puisque son destin est de changer les choses... Heureusement, il a des protecteurs inattendus, comme Siki-Siki, qui pourrait bien jouer dans sa vie un rôle décisif, un rôle que personne n'attend de la part d'une jeune fille...
Finn a quitté les comtés pour pénétrer dans un monde inconnu, celui des forêts septentrionales où règnent, paraît-il, les loups, les monstres et les dragons. C'est pourtant là qu'il espère trouver refuge. Il a enfin compris qui il était : l'instrument du destin. Son destin ? Changer les choses, remettre en cause l'ordre établi et le pouvoir, tous les pouvoirs. Il est le Frélampier, un vengeur sans pitié et sans remords. Mais pour l'heure, tandis que l'armée de Sambuc incendie les fermes apicoles et sème le massacre et la désolation, il doit encore fuir. Croiser aussi, sur son chemin de drôles de personnages : un Illustre Mage nommé Marceldupon tyrannisé par sa maman, des Maîtres Verriers et Bronziers obsédés par la fabrication des sabliers, et d'autres êtres singuliers... comme le Singulier, justement, un affreux jojo qui n'a pas de nom. Décidément, les monstres ne sont pas du tout ceux que l'on croyait. Ce livre est la suite de Sorcier ! 1 . Menteurs, charlatans et soudards, et de Sorcier ! 2. Le Frélampier
Siki-Siki, Karzel et les Frères Guerriers partent à la recherche des Horrigans, pour lever une armée, afin que survienne le deuxième temps du chaos. C’est compter sans le chaudron de Gravatte… De son côté, Mélipona affronte les Princes et son terrible beau-frère. La précieuse bibliothèque de sa mère lui fournit les armes pour se battre. L’intelligence de Mélipona est à la mesure de son courage. Mais n’est-elle pas le Monarque ?
Quant à Finn, accompagné du Singulier, il arrive au palais des Astromanciens. Par la ruse et la flatterie, il séduit ces vantards ridicules, autoproclamés les Prodigieux, et qui ne sont en fait que des monstres… Le Frélampier, animé par la haine, est bien décidé à les anéantir. Pourtant, Finn ignore toujours qui il est vraiment. Et ce qu’il découvre dans le palais ajoute encore à son trouble…
Comme dit Maître Copiraille : nous ne sommes pas au bout de nos surprises !
Grâce aux visions de Siki-Siki, les Maîtres Sorciers vont de découvertes en surprises. La tour d’Est livre peu à peu ses secrets. Le voile, enfin, se déchire. Les Actes parlent. Ce qu’ils révèlent est aussi mystérieux qu’effrayant…
Finn, toujours flanqué du Singulier, retrouve Chéramie blessé et déserteur. Son comté de Damalone est ravagé par la Garde incarnate d’Ulcamar, qui y a levé une armée de force. Chéramie veut aller à Lur, en quête des Vénérables et de leur magie… S’il savait ! Finn a une autre idée pour lui venir en aide…
Pendant ce temps, à Hibah, Mélipona, qui organise une distribution de vivres et de couvertures pour les malheureux, se voit qualifer de « Splendeur » par une étrange mendiante, avant de regagner son lit où elle joue les malades pour mieux contrecarrer les plans de son beau-frère…
Une Honorable, un Monarque, un Lampadéphore… Les choses se précisent, les rôles s’attribuent. Mais que de questions sans réponse encore !
Et au fait, où donc est passé Miricaï ?
Terrée dans ses appartements, Mélipona continue de lire les livres de la bibliothèque.
Elle découvre, stupéfaite, une autre version de la célèbre légende des quatre dragons.
L’histoire contiendrait-elle un message codé de sa mère ?
Pendant ce temps, alors que Copiraille étudie les textes laissés par les Honorables, Siki-Siki s’impatiente. Elle est sûre que Mélipona est en danger. Pas facile de convaincre les Maîtres Sorciers qu’elle doit se rendre à Hibah…
Quant à Finn, il lui faudra d’abord sortir des cachots du baron afin de tenir la promesse faite aux Chéramie. Mais comment délivrer ceux-ci des griffes de la Garde incarnate sans verser le sang ? Le Lampadéphore, jamais à bout de ressources, a besoin d’un roi. Il y en a bien un de disponible… Hélas ! Il passe son temps à écrire de navrants poèmes à sa propre gloire et son nom est Galim’atia, tout un programme…
Et si les quatre dragons existaient vraiment ?
Moka à propos de son livre :
« Dans Les quatre dragons, je commence à ouvrir les boîtes gigognes. Dans la grande, il y en a une plus petite qui en contient une qui… Le résultat que je
recherche est résumé dans les dernières paroles qu’adresse le mystérieux drapier Fantar à Finn : “Tout est lié, mon garçon, tout est lié !” C’est un drôle de jeu que j’ai inventé, je dois me débrouiller pour que, à la fin, absolument TOUT soit lié ! Compliqué ? Certes.
Mais qu’est-ce que je m’amuse ! »
Il y a très longtemps, il y avait deux hivers : la Grande, avec ses froids polaires et ses blizzards, et la Petite, avec ses glissades joyeuses et ses batailles de boules de neige. Mais depuis que la Petite a disparu, tout est détraqué au village de Brume ! Les adultes sont inquiets, plus personne ne rit aux bonnes farces d’Alfred et, surtout, les trolls passent leur temps à voler des objets, qu’ils emportent à tout jamais dans la taïga. Lorsque l’oncle d’Alfred se porte volontaire pour rapporter les objets volés et qu’il disparait sous ses yeux, avalé par la tempête, c’en est trop : il faut partir à sa recherche, coûte que coûte, braver les dangers de la forêt boréale, et affronter la Grande Hiver…
Mourir, d'accord, mais en juillet, franchement, quelle idée ! C'est pourtant le drôle de tour que nous a joué tante Brigitte. Maintenant, adieu la Bretagne, et bonjour Champagnat-le-Vieux : papa doit vider la maison, qu'on devra sans doute vendre. Une maison comme on n'imaginerait jamais : des portraits plein les murs, une panthère en marbre et… des bruits étranges dans le grenier. Vous êtes bien sûrs qu'il n'y a plus personne ici ? Il faudrait peut-être qu'on aille voir ? On peut rire de tout, mais surtout avec tante Brigitte.
À onze ans, la petite Verte ne montre toujours aucun talent pour la sorcellerie. Pire que cela, elle dit qu'elle veut être quelqu'un de normal et se marier. Elle semble aussi s'intéresser aux garçons de sa classe et ne cache pas son dégoût lorsqu'elle voit mijoter un brouet destiné à empoisonner le chien des voisins. Sa mère, Ursule, est consternée. C'est si important pour une sorcière de transmettre le métier à sa fille. En dernier ressort, elle décide de confier Verte une journée par semaine à sa grand-mère, Anastabotte, puisqu'elles ont l'air de si bien s'entendre. Dès la première séance, les résultats sont excellents. On peut même dire qu'ils dépassent les espérances d'Ursule. Un peu trop, peut-être.















