Thème « Japon »
Grand-Mère a étendu son futon sur la véranda pour qu’il sèche au soleil après la lessive. Le premier à s’y installer pour faire sa sieste, c’est le chat. Hmmm… On est si bien sur ce futon tout doux qui sent le propre ! Au lieu de le chasser, Grand-Mère s’installe à ses côtés, bientôt suivie par la poule et ses poussins, un petit garçon, le chien, la chèvre et la famille cochon… et voilà toute la maisonnée qui pique un roupillon !
Comment passer une journée de rêve ? C’est simple. Prenez un paquet de farine, de l’eau, quelques ustensiles de cuisine, et votre petit frère (ou petite soeur). Dosez, versez, touillez (avec des baguettes, à la japonaise, c’est mieux !) pétrissez, laissez reposer, reprenez, étalez…
Disputez-vous juste ce qu’il faut et riez énormément. Pendant ce temps, maman aura préparé une farce (au sens propre du terme). Fourrez votre pâte, donnez-lui de drôles de formes, faites dorer…
C’est prêt !
Il pleut depuis des jours sur le domaine. Chacun reste chez soi et s’ennuie. Minusculette se décide à sortir avec son ami Bernard l’escargot, qui, lui, aime la pluie. En passant devant la maison de Ninon la musaraigne, Bernard et Minusculette découvrent de drôles petits fantômes blancs suspendus à sa fenêtre. Mais sont-ils vraiment des fantômes ?
Ce matin, un chat errant vole un beau poisson frais sur l’étal du poissonnier. - Reviens ici ! s’écrie-t-il en essayant d’attraper le chat.À chaque fois que le poissonnier croit voir le voleur, il se trompe. Et quand il va enfin trouver la cachette du chat… une très belle surprise l’attend ! Grâce à un ingénieux système de découpes et de flaps, le lecteur cherche le chat à travers les rues de la ville !
Un petit plant tout rabougri était bradé à l’entrée du supermarché. Hana l’a remarqué, l’a réclamé à son papa, l’a rempoté, arrosé, soigné, et protégé des chenilles. Le jour des grandes vacances, elle l’a emporté avec elle passer l’été chez sa grand-mère. Ses parents la désapprouvaient ? Hana a tenu bon. Le typhon souffle ? Le petit plant, enraciné dans le potager, résiste. La nature récompense souvent ceux qui prennent soin d’elle. Au coeur de l’été, Hana pourra bientôt inviter toute sa famille à un festin de tomates cerises !
Oscar habite depuis peu au Japon avec ses parents. Aujourd'hui, pour la première fois, sa maman et lui vont au bain japonais avec leur ami Motoyuki. Oscar n'est pas très rassuré : d'abord, il faut dire au revoir à maman qui part toute seule du côté des dames, et ensuite, dans les vestiaires, il faut se mettre tout nu devant tout le monde. Mais ce qu'il découvre ensuite est plutôt amusant : avant d'entrer dans l'eau, on se lave sur un banc jusqu'entre les orteils et on se rince en se versant une bassine sur la tête. Si le premier bain est beaucoup trop chaud, et le deuxième beaucoup trop froid, le bain rouge, qui sent si bon, est tout à fait du goût d'Oscar, et le jacuzzi aussi, avec ses bulles qui chatouillent. Mais tout ça donne terriblement envie de faire pipi. Oscar part bravement à la recherche des toilettes. Heureusement, le magnifique samouraï qui orne son peignoir lui donne du courage...
Un album vivant et drôle, riche en détails - complété par un lexique illustré - dans lequel le lecteur peut à la fois frémir et s'étonner avec Oscar, et découvrir ce qu'est un « yukata », des « geta » et, même, qui est Hokusaï...
Pourquoi faudrait-il partir au bout du monde pour observer les animaux ? Loin de la jungle amazonienne ou de la savane africaine, on peut fort bien jouer les explorateurs en herbe et faire des découvertes passionnantes…
Un spécialiste des chats de gouttière nous livre tous ses secrets, ses bons conseils, ses trucs et ses ficelles. Commençons par nous munir d’un carnet de notes, d’un plan de la ville, de jumelles, d’un blouson, d’une lampe de poche et de quelques provisions. Allez, c’est parti ! Certes, les chats dorment beaucoup; mais, au réveil, ils sont rapides et surprenants. Patience, et nous saurons tout sur leurs faits et gestes…
Les kakis, c'est si bon que, dès l'automne venu au Japon, les corbeaux et les enfants rivalisent pour déguster les plus mûrs. Mais un corbeau, ça vole, sacré avantage ! Heureusement, les grands-parents de Ken-tchan sont là , avec leurs trucs et astuces, pour permettre au petit garçon de se régaler avec ses amis. Car ils savent bien que les kakis, c'est très bon aussi pour passer l'hiver en bonne santé.
Pourquoi Maman fait-elle autant de mystères aujourd'hui ? Que va-t-elle faire des oiseaux en papier qu'elle fabrique ? Pourquoi n'a-t-elle rien dit à son fils qui lui avait désobéi en allant jouer près de la mare ?
La salle de sciences naturelles ressemblait à un débarras rempli de choses horribles. Et puis soudain, au milieu des ustensiles de cuisine, des squelettes, des collections d'insectes, et des animaux empaillés, Kasuko se sentit envahie par une odeur douce et nostalgique, comme de la lavande. Elle crut voir une ombre, un fantôme, ou un voleur, et s'évanouit. À partir de ce moment-là , plus rien ne fut normal. Kasuko avait l'impression d'avoir fait un saut dans le temps, de savoir à l'avance ce qui allait se passer. En outre, les catastrophes se succédaient sur son passage, tremblement de terre, incendie, camion fou... Kasuko décida de se confier à quelqu'un de sûr, le gentil Masaru, par exemple, ou le professeur de sciences naturelles. Des discussions qui lui réservent de bien étranges surprises.
Il n'y a pas bien longtemps, au Japon, dans une petite maison à flanc de colline, vivaient un vieil homme et sa femme. Bien qu'ils n'eussent jamais eu d'enfants, ils s'appelaient l'un l'autre « Jiichan » et « Baachan ». Jiichan signifie grand-père et Baachan veut dire grand-mère.
Un jour, Baachan dit: « Jiichan, cela fait trois jours que tu n'as pas dit un mot. » « Hum, je pensais combien mes tournées me manquaient », répondit Jiichan. Baachan le dévisagea: « Depuis quand as-tu arrêté ? » demanda-t-elle. « Hum, depuis de longues années... mais mes jambes sont encore solides. Et j'ai pris grand soin de ma bicyclette... »
Jiichan était l'un des « bonshommes kamishibaï » qui racontaient des histoires aux enfants japonais, au coin des rues, autrefois, quand il n'y avait pas encore la télévision et que les enfants étaient fascinés par les magnifiques illustrations des kamishibaï, ces livres-spectacle - littéralement « théâtre de papier » en japonais. Son métier lui manque tant que, ce matin, il a décidé de reprendre le chemin de la ville. L'écoutera-t-on raconter ses histoires ? Quelqu'un se souviendra-t-il de lui ?
Une pauvre veuve cousait du matin au soir des kimonos pour les riches dames de la ville. Elle se désespérait car son fils passait sa vie à dormir. On l'appelait : « le garçon qui ferait la sieste trois ans. » Paresseux, Taro l'était, mais cependant, il ne manquait pas de cervelle...
Des pêcheurs en barque, des chevaux, des cerisiers en fleur, des champs à taille humaine cultivés à la main, des rizières, des jeux, des courses, des fêtes, un train à vapeur, des vélos, des charrettes, des défilés, des fanfares, des moissons, des récoltes, des moulins, des toits de chaume. Dans ce Japon encore rural, celui de l’enfance de l’auteur, l’électricité est peut-être plus rare qu’aujourd’hui, mais la vie est là , en abondance, simple et tranquille. Et si le progrès, le vrai, consistait à retrouver la douceur de vivre mieux avec moins ?
Au Japon, l'équivalent de notre Guignol, ou de notre Astérix, celui qui incarne la victoire du petit et du faible sur le puissant s'appelle Yoshitsune. Il est à la fois le héros de nombreuses légendes et une figure nationale qui a réellement existé. Il est aussi l'ancêtre et l'inspirateur de Sangoku, le héros furieux et ébouriffé de la série Dragon Ball Z, ce qui ne laissera pas indifférents de nombreux lecteurs.
C'était une gageure de raconter de façon limpide l'histoire de Yoshitsune, une histoire pleine de bruit, de fureur et de noms japonais difficiles à retenir. Mais Jean-Jacques Greif, qui avait déjà relevé le défi de nous rendre familier le langage des chimpanzés (« Le paradis du miel ») parvient sans peine à nous passionner pour le Japon des samouraïs, des temples et des concubines, tout en parsemant son récit de drôles d'étymologies, d'explications très claires, de rappels bienvenus, de précisions historiques rassurantes, et de conseils culturels stimulants ( Vous connaissez ce peintre ? Vous devez absolument voir ce film !).
En 1160, l'ex-empereur du Japon qui s'appelle Go-Shirakawa (déjà tout un programme) veut éliminer un rival. Il appelle donc à la rescousse dans la capitale les deux grands clans guerriers des provinces lointaines, les Genji et les Heike. Tout cela tourne très mal. Le chef Heike devient un insupportable dictateur et les Genji sont massacrés, sauf le dernier fils du chef, Yoshitsune, qui n'a que un an à l'époque. Mais il va grandir, voyager, se cacher, se déguiser, user de ruse et de patience, affronter des ennemis, braver des tempêtes, se battre et pleurer, et se soumettre au destin, qui avait prévu de faire de lui le héros national japonais.
« L'homme au miroir » remonte au XVIe siècle, « La princesse affublée d'un bol », « Petit Bonhomme » et « Histoire de chats », au XVIIe siècle. Ces grands classiques de la culture japonaise étaient toujours restés, en France, le domaine réservé des érudits. Avec beaucoup de délicatesse et d'humour, Masahiro Inoue et Monique Sabbah les ont traduits et adaptés tout en gardant leur sens véritable et leur structure.
Voici donc les aventures du pêcheur Urashima Tarô et de la tortue qu'il rejeta à la mer. Pour le remercier, elle le conduisit dans le palais du Roi Dragon : Tout d'abord, elle ouvrit la porte de l'Est. Et ils se retrouvèrent instantanément transportés au coeur du printemps parmi de resplendissantes floraisons de pruniers et de cerisiers. Les longues feuilles enchevêtrées du saule pleureur s'agitaient doucement dans la brise tandis qu'à travers un voile de brouillard se faisait entendre le chant d'un rossignol posté sur l'avancée d'un toit.
« Histoire de chats » raconte ce qui arriva dans la ville de Kyoto lorsqu'on ordonna de libérer tous les chats.
« La princesse affublée d'un bol » est l'histoire d'une jeune fille qui, à la mort de sa mère, se retrouve la tête emprisonnée sous un immense bol en bois.
Enfin, « L'homme au miroir » révèle combien la possession d'un miroir peut se révéler dangereuse pour qui ne sait pas s'en servir ; mais comme d'un mal peut naître un bien...
Passer l’automne à Kyoto. Toute une saison, autant dire une éternité… Margaux en rêvait depuis toujours. Mais la veille de son départ pour le Japon, elle n’a plus envie. Entre-temps, elle a rencontré Mathias et ça change tout.
Comment va-t-elle supporter ces trois longs mois de séparation, privée de Mathias, de ses caresses et ses baisers ? Pour ne rien arranger, elle vient d’apprendre que sa mère ne faisait plus partie du voyage et qu’elle-même allait jouer les jeunes filles au pair, coincée entre un père pas facile à vivre et une petite soeur énergique comme une pile électrique.
Si elle savait ! Là -bas, Margaux va s’émerveiller devant ses premières feuilles d’érable rouges, les momiji, les fleurs de camélia et les temples illuminés. Elle va rencontrer Éric Dufay, jeune photographe au sourire carnassier et aux yeux pétillants qui a un don certain pour l’agacer. Là -bas, l’automne va passer plus vite que prévu.