Thème « jalousie »
Le jour où monsieur Smart, le maître de Lilly, annonce à toute la classe qu'il va se marier, Lilly se dit qu'elle va vivre le plus beau jour de sa vie, elle dont le rêve est d'être la demoiselle d'honneur chargée du bouquet. Malheureusement, monsieur Smart a déjà organisé la cérémonie, sans Lilly...
Comme Corbelle s'ennuie, Corbillo lui propose un voyage. Il est comme ça, Corbillo, pour elle, il est prêt à tout. À tout quitter, à partir à l'aventure. Ils s'imaginent déjà les soirées à la belle étoile et leurs sacs remplis de beaux souvenirs. L'amour, ça fait faire des folies, assurément. Il faut déjà trouver une destination, ni trop froide ni trop pluvieuse. Il faut se débarrasser des amis collants comme Corbek. Et enfin, on peut partir au hasard pour aller boire des citronnades et dormir dans les oliviers, les ailes dans les poches. Pas tout à fait dans les poches, car le danger guette. Heureusement le ciel est peuplé de gens épatants qui vous aident et vous donnent le goût des voyages...
Antoche ? Parti de son côté. Miloche ? Envolé… Le groupe de Pozzis, chargé de retrouver Adèle dans le pays du Lailleurs, fond à vue d’oeil. Et tous les regards se tournent maintenant vers Ignace. Abel, Alysse et Ulysse comptent sur lui comme s’il était leur nouveau capitaine. Autrement dit, leur chef. Or Ignace a toujours voulu être chef. Et être chef dans le Lailleurs, ce n’est pas rien. C’est même très difficile. Surtout quand on risque d’avoir très faim et de se faire attaquer par des monstres inconnus…
Ignace dans tous ses états
Sa barbe fleurie l’atteste : Ignace est l’un des deux plus vieux Pozzis, avec sa copine Léonce. Spécialisé dans les potions, il est responsable de l’équipe des fabricateurs de poudre à potage.
Ça y est ! La robe d’Ignace est devenue noire : il a 109 ans ! L’âge d’être chef. Mais c’est Léonce, et non Ignace, qui a été désignée pour remplacer le chef Capone. Ignace est devenu terriblement envieux. Il n’a de cesse de prendre Léonce en défaut, guettant le moindre faux pas pour lui piquer sa place.
Mais Ignace a-t-il les qualités pour être chef ? Lorsque Léonce lui confie la Corne du Grand Rassemblement pour aller dans le Lailleurs, il s’inquiète, traîne des pieds, se trouve mille excuses pour ne pas participer à l’expédition. Ignace, un trouillard ? Ce tome 6 sera l’occasion de tester son sens des responsabilités…
Il a des petits yeux tout jaunes. Et un sourire à faire peur. Il a une langue bicolore. Une bouche molle, une voix métallique, et en plus… il rote. Dès que je ferme les yeux, je le vois : le monstre qui se cache derrière mes paupières. Il est là la nuit, dans le noir. Et dans la classe aussi. Et à la maison, chaque fois que je pense à mon petit frère. Mais comment fait-on pour dompter les monstres ? Ou pour s’en débarrasser ? Alors ça, j’aimerais bien le savoir.
Léon le pigeon rapporte une surprise d'Amérique. Une drôle de surprise qu'il va déposer en cachette dans le poulailler. Lorsque Mira, la vieille poule se réveille, elle n'en croit pas ses yeux myopes : « Un oeuf ! s'écrie-t-elle ! J'ai pondu un oeuf ! »
« Papa dit que je suis belle…Moi, je sais que ce n’est pas vrai. Il dit ça parce qu’il m’aime bien. Vanessa, dans ma classe, elle est belle. Super belle ! »
Depuis qu’elle a été nommée chef des Pozzis, Léonce a mal à la tête. Sa mémoire est en désordre. Au moment de la transmission, Capone a parlé trop vite. Avant de disparaître, il a prononcé des mots que Léonce ne connaissait pas. Alors elle doute. Est-elle vraiment faite pour être chef des Pozzis ?
D’ailleurs, Ignace n’attend qu’un faux pas pour prendre sa place. Heureusement, Léonce peut compter sur l’aide d’Abel l’extralucideur et sur un curieux nuage rose en forme de Capone qui flotte dans le ciel. Forte de leur soutien, Léonce parviendra-t-elle à protéger les siens de la Spirale venue du Lailleurs qui menace le pays des Pozzis ?
Brigitte Smadja pense que nous sommes tous des Pozzis et des Lailleuriens. C’est que, depuis une balade en Corse, elle a changé d’univers pour créer un nouveau monde. Le sien. D’ailleurs elle le dit elle-même : Les Pozzis est son premier récit vraiment autobiographique. Elle raconte son histoire mais a pris un autre chemin qui grimpe, qui descend, et qui arrive à un paysage sous la forme d’un puzzle.
Le roi a fait de drôles de rêves cette nuit. D'ailleurs il rêve souvent, le roi. Et il raconte ses rêves à sa chère amie la poule. Il rêve de chats qui chantent, de girafes violettes, d'un poisson-épée, mais pas de poule. Un peu vexée, son amie la poule décide d'arranger ça en le faisant rêver... les yeux ouverts !
Elles s'appellent toutes les deux Astrid. Elles sont assises côte à côte en classe. L'une a l'air d'un ange avec ses cheveux parfaitement lisses et son cartable vernis rose. L'autre est timide, émotive et maladroite. L'une collectionne les bonnes notes, l'autre serait sans doute première si la maîtresse ne la rabrouait pas sans cesse. L'une semble parfaite, mais elle est capable d'une méchanceté inouïe. L'autre a désespérément envie d'avoir une amie. Dès le premier instant, un lien terrible se tisse entre elles.
Manon aime regarder le grand sourire d'Anton et ses yeux de diable. Mais elle trouve aussi Fabien vraiment joli avec ses cheveux coupés trop courts et son épi dans la nuque. Et puis surtout Fabien est le seul garçon qui se laisse embrasser sur la bouche. Entre Anton et Fabien, Manon pourrait passer de bonnes vacances. Seulement un jour, Anton demande à Manon de choisir entre lui et Fabien. Une demande égoïste et difficile, pense Manon. Une demande qui prouve surtout qu'on ne comprend jamais les autres et vice versa !
Retrouvez Anton dans « Zéro de lecture » et « M'aimer ».
Tristan a trois ans et des chaussures rouges toutes neuves, parce qu'il va à un mariage. C'est amusant de manger des gâteaux, caché sous une grande table... mais tout à coup il se passe quelque chose d'étrange, de merveilleux. Une belle fée en robe rouge est apparue. Elle se penche et refait le lacet de Tristan. Qui est-elle ?
Doué d'un talent rare et promis à une gloire certaine, Alex a tout pour être heureux. Hélas, il lui faut subir la haine d'un ennemi terrible qui s'acharne à sa perte et l'entraîne dans une espèce de duel à mort. Le combat est d'autant plus singulier qu'Alex n'a pas la moindre idée de ses torts, ni la moindre envie de se battre. Dans ces conditions, il semble bien mal parti. Nous tremblons beaucoup pour lui. Nous craignons même le pire. La haine est une passion toujours très dangereuse pour celui qui la suscite.
C’est le début de l’été dans une maison de vacances. Théo et Tom, deux frères jumeaux, attendent le retour d’Élise, la fille de la meilleure amie de leur mère. Tous les deux sont secrètement amoureux d’elle. Cela fait longtemps qu’elle n’a pas passé les vacances avec eux. Pourquoi ? Ils ne le savent pas. Des histoires de brouilles entre mères, des histoires de grands. Mais lorsque Élise arrive enfin, tout bascule. Ils se ressemblent tellement qu’elle les confond. Troublés, ils ne la détrompent pas. Ils ont tort et leur mère le sait bien : on ne badine pas avec l’amour.
TOM : Mais qu’est-ce qu’elle a ? Elle m’a à peine regardé ! Pourquoi elle m’a appelé Théo ? Qu’est-ce que tu lui as dit pour qu’elle m’appelle Théo ?
THÉO : Rien. J’ai rien dit. C’est elle qui m’a appelé Tom. Elle a dit : «Tom, j’avais tellement envie de te revoir ! »
TOM : Ah bon ? Elle a dit ça ?
THÉO : Tu as tout gâché. Tout. Ma surprise, notre rencontre, tout ! Tu es venu trop tôt ! (Silence.) Elle est plus belle qu’avant, Élise. Encore plus belle que j’imaginais. En plus elle a des cheveux longs. J’aurais pu lui prendre la main, lui embrasser la joue, je voulais… Pour ça on est trop grands…
TOM : Ou pas assez peut-être ?
Alexandre me cache quelque chose. Entre un frère et une soeur, c’est normal, mais pas pour nous : on est jumeaux et on a toujours tout partagé. Pourtant, quand j’ai réparé son ordinateur, il n’a pas voulu que je voie ce qu’il était en train de faire. Déjà que, pour la première fois, on n’est pas dans la même classe, qu’on commence à s’habiller différemment… Mon débile de frère commence à vivre sa vie tout seul et à se détacher de moi. C’est la fin de la jumellerie, et ce n’est pas, pas cool du tout.
Paul a huit ans. Il a aussi un papa et une maman. Un papa qui fait des blagues pas drôles, mais ce n’est pas le problème. Le gros problème, c’est sa maman. Enfin, pas elle, mais ce truc qui se prépare. Cette chose. Un bébé. Un autre enfant dans la famille. À sa place à lui, Paul.
Au fur et à mesure que les mois passent, le ventre de sa mère devient de plus en plus impressionnant. Effrayant même. Au point que Paul tombe dans les pommes.
Ce n’est pas grave, ce soir, restaurant avec papa, et demain, pas d’école ! Tout serait parfait si l’autre n’arrivait pas bientôt. Mais il, ou elle, ne tardera plus. Alors, quand il se retrouve tout seul, il fait son sac. Il sort de la maison et claque la porte.
Jeudi prochain, c’est le jour de la sortie scolaire au Château de Versailles avec une bande d’abrutis de mon âge et, comme accompagnateurs, Aymeric Pichu, un demi-dieu de dix-neuf ans poilu des avant-bras dont tout le monde tombe raide amoureux ainsi que ma propre grand-mère de soixante-neuf ans déguisée en Marie-Antoinette. À part me faire opérer de l’appendicite ou saboter le car, je ne vois pas bien ce que je peux faire…
Lucien, qui pensait avoir vécu les pires jours de sa vie, un lundi, un mardi et un mercredi, va devoir affronter son premier jeudi noir et surmonter les affres de la jalousie…