Thème « hospitalisation »
Un petit garçon vient d’arriver à l’hôpital en ambulance. Son chien est très inquiet et trop grand pour passer les grilles qui se sont refermées. Comment lui envoyer un message d’amitié ? En comptant sur les autres, bien sûr ! C’est une véritable chaîne de solidarité qui se met en mouvement. Chat, souris, fourmi, poux et anticorps se relaient pour arriver au tympan du petit malade. Mais on peut compter sur l’humour iconoclaste de Gabriel Gay pour faire de ce parcours du combattant une histoire à mourir de rire… surtout pour les microbes !
Antoine est tombé. Papa l'emmène d'urgence à l'hôpital. Examen, radiographie, plâtre... Solo, l'éléphant en peluche d'Antoine, est tout dépaysé par cet endroit plein d'imprévus et de couloirs ! Mais la surprise des surprises s'appelle Annie, la nouvelle copine du petit garçon.
C'est l'histoire d'une tout petite fille qui s'appelle Yola. Chaque matin, quand elle se lève, elle remplit d'eau son arrosoir bleu et arrose Violette. Violette, c'est sa fleur. C'est une violette. Et Yola, ça veut dire « Violette » aussi.
Mais un soir, un mal affreux, comme une lance, lui transperce la tête et semble lui écraser les joues...
Chloé a une hanche qui se bloque à cause d'un petit bout d'os mort. Antoine a un doigt retourné, plié en deux pendant un cours de tennis. Les voilà qui partagent la même chambre d'hôpital, un soir d'hiver, avant leurs opérations respectives. Leurs regards se croisent, s'attrapent, se reconnaissent. Très vite, ils se découvrent un autre point commun. Ils sont tous deux orphelins de père, et un peu morts depuis, à l'intérieur. Il neige sur le fleuve. La nuit est éclairée par des cracheurs de feu. Antoine a envie d'entraîner Chloé. Chloé a envie de se laisser entraîner par Antoine. Ce qu'ils vont partager, cette nuit-là, c'est bien plus qu'une chambre d'hôpital, bien plus que des souvenirs de blessures, bien plus que la peur du lendemain.
Nouk veut que la vie soit simple, que la vie soit pure, que la vie soit parfaite. La vie n'est rien de tout cela. Dans sa vie à elle, par exemple, son père lui dit qu'elle a perdu sa confiance. Définitivement. À cause d'une histoire d'argent de poche détourné, pour jouer, pour voir. Nouk cesse de manger. Elle ment. Elle devient folle. Les gens, partout, dans la rue, à l'hôpital, disent des horreurs sur elle. Elle les entend. Elle ne les oublie pas. Les horreurs résonnent dans sa tête. Et puis, un autre jour, plus tard, une femme vient s'asseoir à côté d'elle sur une falaise et lui fait cette confidence, lui tend cette bouée de sauvetage : moi aussi, j'ai été anorexique. J'ai guéri. Cette phrase-là, Nouk l'oublie.