Thème « Histoire : Moyen Âge »
Cela devait advenir ! À force de galoper droit devant elle, sans trêve ni repos, Béatrice l'Intrépide a fini par arriver au pays des contes. Elle qui fuit la routine et n'apprécie que la nouveauté est comblée : c'est un vrai défilé ! Elle croise une princesse cachée sous une peau de cheval, sept nains accrocs au ménage, un miroir trop bavard, un petit poucet insupportable… Cela fait beaucoup d'aventures à gérer pour une héroïne solitaire. Heureusement, Béatrice peut toujours compter sur une alliée aussi fidèle qu'indispensable… sa jument Véronique !
Si Béatrice l’Intrépide a choisi la profession d’Héroïne Solitaire, ce n’est pas pour s’encombrer de deux casse-pieds. Depuis qu’elle a croisé le joueur de fifre François les Bas Bleus et ce diable de Jean-Claude, ces boulets ne la quittent plus d’une semelle. Et sympathiques avec ça : ils ne demandent qu’à lui venir en aide ! Eh bien, soit. Pendant qu’elle ira combattre des hordes de monstres, ils n’auront qu’à s’occuper du ménage et des courses. Et tant pis s’ils font des bêtises dès qu’elle a le dos tourné...
Les temps changent, mais les lieux restent à peu près ce qu'ils sont. Nos grandes villes se sont transformées au fil des siècles, tout en gardant certains caractères que leur ont connus toutes les générations d'habitants qui s'y sont succédées. Ainsi le Paris actuel n'est peut-être pas si différent qu'on le croit du Paris du Moyen Âge. Quelles sont les impressions de la famille Thibaut qui s'y promène aujourd'hui ? Qu'a ressenti une autre famille Thibaud venue assister, en 1389, aux cérémonies d'accueil de la reine Isabeau de Bavière par son futur époux Charles VI ? Qu'y a-t-il de semblable ? Qu'y a-t-il de différent ? Pour le voir, il suffit de tourner les pages.
C’est la première fois qu’Agnis, jeune Islandaise, accompagne son père pour une traversée en knörr, ce navire marchand viking. Elle va l’aider à choisir les tissus qu’il doit rapporter de Norvège. À bord, et sur place, que de découvertes !
Au retour, les marins trouvent leur village abandonné. Un berger les informe: Erik le Rouge, l’explorateur, est revenu avec une nouvelle extraordinaire ! Il a trouvé une nouvelle terre, une île géante, le Groenland. Il est reparti là-bas et tous l’ont suivi.
Agnis et son père essaient de les rejoindre, en bravant la tempête…
Y a-t-il une meilleure façon de présenter l’Histoire que de la raconter… comme une histoire ? Certainement pas. Le grand-père barbu et érudit de cette histoire de France pas comme les autres l’a bien compris : il tient ses jumeaux de petits-enfants en haleine en pimentant la stricte vérité historique d’anecdotes savoureuses, d’une solide dose d’humour et de bons petits plats mitonnés à la façon de nos ancêtres gallo-romains… ou presque. En une quarantaine de pages, les jumeaux vont ainsi découvrir mille ans d’histoire : la Gaule romaine, les premiers pas du christianisme, les invasions barbares, la naissance de l’Islam et l’Empire carolingien. Ils vont faire la connaissance du redoutable Attila, celle de Clovis, de Pépin le Bref, du grand Charlemagne ou encore des Vikings… Cet album est le second d’une série de six qui couvrira l’ensemble de l’histoire de France jusqu’à nos jours.
Dans la seconde moitié du XIVe siècle, en France, durant la guerre de Cent Ans, la monarchie cherche à asseoir son autorité, tout en combattant l'occupant anglais. Charles V le Sage réussit presque à imposer son pouvoir et à chasser l'ennemi. Mais son fils ne peut achever son oeuvre: à peine majeur, il sombre dans la folie. Ce livre nous montre Charles VI le Fou, que les visiteurs du Louvre tentent de resituer dans sa vie de tous les jours. Il est le père de Charles VII auquel Jeanne d'Arc viendra en aide...
Au Moyen Åge la farce est une petite comédie qui met en scène un épisode comique de la vie privée de la bourgeoisie, des clercs et des paysans. La farce de Pathelin, pleine de verve et de couleur, est le chef-d'oeuvre du théâtre comique avant Molière. L'auteur possède un art très habile et un métier très sûr mais l'oeuvre nous est parvenue anonyme. Pour faciliter la lecture et la compréhension, le texte initial, composé en vers de 8 syllabes rimant par couple, a été transposé en français moderne. On pourra lire à plusieurs voix ou encore mieux jouer cette éternelle comédie du trompeur trompé : le drapier trompe l'avocat sur le prix du drap, Pathelin trompe le drapier en feignant une grave maladie pour ne pas lui payer le drap. Le berger trompe le drapier et l'avocat et c'est lui le plus ignorant qui a raison de l'astuce du marchand et de l'habileté professionnelle de l'avocat.
Un peu de magie, et voici Vincent et Nicolas transportés au Moyen Âge ! Avec Colin et Thibaud, ils découvrent la vie au château : comment vit-on ? Que fait-on ? Que mange-t-on ? Où dort-on ? Ils visitent les chaumières des paysans, la forge, l'écurie et le donjon, où vivent les soldats et la famille du seigneur. Ils vont de découverte en surprise, et les habitants du château sont aussi étonnés qu'eux. Mais que la vie était rude au Moyen Âge !
Belle présentation historique de la vie au Moyen-âge. Vivement recommandé ! (Rayon Vert, janvier 1995).
Ouvrage qui ouvre des voies éducatives. (Nous voulons lire, noël 1994).
Comment non seulement donner à voir, mais faire comprendre, en une douzaine de doubles pages une période aussi vaste, riche et complexe ? C’est le défi que relève cet album. Principales batailles, car le Moyen Âge fut belliqueux et conquérant. Splendeur des abbayes romanes, des forteresses et des palais, car le Moyen Âge fut bâtisseur. Mystères de la Chine et de Venise, car le Moyen Âge fut curieux. Courage des aventuriers, car le Moyen Âge fut explorateur. Grands personnages comme Charlemagne, Jeanne d’Arc, Hugues Capet, Richard Coeur de Lion, etc., car le Moyen Âge fut pittoresque. En refermant ce livre, on se demande pourquoi cette longue période décisive fut si longtemps décriée, car cet âge n’eut vraiment rien de médiocre, ni de moyen…
Après les farces et les fabliaux du Moyen Âge adaptés pour le théâtre, voici Renart le fripon, Renart le filou, le maraud. Mais ce n'est pas toujours lui qui a le dernier mot ; à trompeur, trompeur et demi ! Si le loup Ysengrin est sa perpétuelle victime, si les poules, fort mal protégées par le coq Chantecler, tombent l'une après l'autre sous la dent de Renart, il n'en est pas de même pour tous les courtisans du roi Noble le Lion qui, pour les besoins de la fiction, prennent forme et figure animale. Tibert le Chat est bien aussi madré que son compère roux ; la mésange ne s'en laisse pas conter ; et souvent Renart est battu, traqué par les chiens ou pris au piège. Il n'est pas si facile de rapporter chaque jour aux siens de quoi apaiser une faim endémique au Moyen Âge.
Dans cette adaptation du Roman de Renart, qui apparaît soit comme une longue pièce de théâtre, soit comme une suite de scènes qui peuvent être jouées séparément, le personnage de Renart est présenté dans son ambiguïté perpétuelle : cruel et madré, naïf et trompé, banni de la cour ou adulé par le roi... Toutes ces facettes qui, huit siècles après son invention, font encore de Renart un personnage vivant et... actuel.
Fourbe, menteur, rusé, cruel… Renart (oui ! Avec un « t » !) est tout cela à la fois, et parfois pire encore. Le « roux » ne recule devant rien pour arriver à ses fins, et ne redoute ni hommes ni bêtes. Même les plus puissantes.
C’est bien entendu son vieux souffre-douleur, le loup Ysengrin, qui en fera les frais. Trop crédule (ou trop bête ?), il se retrouve prisonnier au fond du puits d’une abbaye par une glaciale nuit d’hiver. Les moines ne le tireront de ce mauvais pas qu’au petit jour… non sans l’avoir copieusement rossé de coups de bâton.
Et ce n’est rien à côté de la dramatique mésaventure du malheureux Drouineau. Sous prétexte de les guérir, Renart se délectera de ses neuf enfants presque sous ses yeux ! Et qu’importe la taille de l’adversaire puisque même Brun, l’ours dont tous redoutent la férocité, se fait piéger par maître Renart !
Mais cette fois, c’en est trop. Les animaux de la forêt décident d’aller se plaindre auprès du roi en personne. Cela suffira-t-il à amadouer Renart ? Rien n’est moins sûr.
C’est bien connu, Maître Renart (oui, avec un « t » !) est un malin, prêt à tout pour nourrir sa petite famille. Il trompe, vole, pille et ment avec un naturel extraordinaire, mais ce qu’il préfère, c’est encore de s’en prendre à son oncle le loup, autrement dit cet imbécile d’Ysengrin, « la plus bête des bêtes de ces bois » !
C’est ainsi que, sur les conseils de Renart, ce pauvre loup va perdre sa queue, se faire battre par des paysans, ou se faire voler ses jambons…
« Mon neveu serait-il un félon trompeur ? » s’interroge-t-il, pas très certain cependant de la réponse.
Voilà huit cents ans que les farces de Maître Renart font rire les uns aux dépens des autres… Pour le plus grand plaisir de ses admirateurs !
Mais attention ! Renart ne sort pas gagnant à tous les coups ! Il lui arrive de tomber sur plus malin que lui et de revenir de ses aventures le ventre vide !
Hiver 1396. La France tremble de froid et son roi, le pauvre Charles VI, devient fou.
Martin et ses amis jongleurs sont en route pour le palais royal. Ils espèrent distraire ce soir leur souverain, un homme doux et attachant. Sa résidence, le château de Vincennes, est une véritable ville, protégée par une enceinte, neuf tours et un donjon, où travaillent conseillers, soldats et paysans.
Un labyrinthe aussi, où Pipo, le petit singe de Martin, a tôt fait de s’égarer.
En courant à sa recherche, avec l’aide de Guillemette, la fille du sonneur, Martin découvre des intérieurs somptueux, mais aussi le secret d’un roi dépassé par la cupidité de son entourage…
Quelque part dans le Royaume de France, en plein Moyen Âge… Le comte Bertrand de Saunhac vient de mourir. Sa femme, pour assurer son propre avenir et celui de Guillaume et Hélis, ses enfants, n’a d’autre choix que de se remarier avec messire Brifaut, un homme manipulateur et peu scrupuleux…
Mais le comte de Saunhac est-il réellement mort ?… Sa fille, la jeune Hélis, est persuadée du contraire : « Je sais qu’il est quelque part et je dois partir le retrouver », annonce-t-elle à son frère quelques jours avant de disparaître.
Les hommes de Brifaut se lancent immédiatement à sa recherche, mais tiennent-ils tant que cela à la ramener vivante ?… Rien n’est moins sûr. Guillaume décide donc de se lancer seul sur les traces de sa soeur.
En chemin, il rencontrera le chevalier de Brabançon et Ysane, une mystérieuse femme qui lui annonce que son père « se trouve dans les contrées lointaines… »
La quête de messire Guillaume ne fait que commencer !
Cette histoire se passe en Chine, il y a très, très longtemps. Un soir d'hiver, Maître Yang, un grand sage, rentre chez lui en serrant dans son manteau un petit garçon à demi mort de froid. Ce garçon est orphelin. Maître Yang prend soin de lui et se charge de son éducation. Une nuit, le garçon découvre que Maître Yang connaît la boxe de l'Aigle et qu'il la pratique à la perfection. Dès lors, chaque nuit, il se cache pour observer Maître Yang, et répète tous les mouvements qu'il voit jusqu'à les savoir par coeur. Quand Maître Yang s'en aperçoit, sa première réaction est la colère. Mais l'enfant est si doué qu'il décide de faire de lui son disciple. C'est le début d'un apprentissage terriblement long et difficile, qui permet d'acquérir des capacités exceptionnelles...
L’instituteur de la classe unique du petit village de Magonville a une riche idée. Au lieu de ne parler que des personnages célèbres, il va raconter à ses élèves l’histoire de Sire Nicolas, le fils du seigneur local, qui avait leur âge quand sévissaient à la fois la guerre de Cent Ans et la peste noire. Avec son ami Jehan, fils de fermier, Nicolas participe à la défense du château paternel contre les mercenaires ennemis, et rencontre, au fond des bois, Marie, une femme extraordinaire que les autres traitent de « sorcière », mais qui se révèle, en fait, une personne d’une immense sagesse, incomprise. Elle va aider les deux garçons à grandir.