Thème « Histoire : 19e siècle »
Jonathan Harker, jeune clerc de notaire britannique, est envoyé par son étude dans un sinistre château de Transylvanie pour négocier avec un certain comte Dracula l’achat d’une propriété en Angleterre. Retenu prisonnier par son hôte, il ne tarde pas à découvrir son effroyable secret. Cette créature est un mort-vivant, un vampire qui repose dans un cercueil dont il sort la nuit pour étancher sa soif de sang. Le comte Dracula part pour l’Angleterre où il choisit comme première victime Lucy, une amie de la fiancée de Jonathan qui devient rapidement la suivante sur sa liste…
Jonathan Harker, jeune clerc de notaire britannique, est envoyé par son étude dans un sinistre château de Transylvanie afin d'y négocier avec un certain comte Dracula l'achat d'une propriété en Angleterre. Il ne tarde pas à découvrir l'effroyable secret de son hôte : cette créature est un mort-vivant, un vampire qui repose dans un cercueil dont il sort la nuit pour étancher sa soif de sang - et le jeune homme est son prisonnier. Le comte Dracula part pour l'Angleterre où il choisit pour première victime Lucy, amie de la fiancée de Jonathan, avant de s'attaquer à la fiancée elle-même... Un roman gothique au procédé narratif novateur : lettres, extraits du journal de Jonathan, articles de presse, et même transcription d'enregistrements phonographiques ! La chasse au vampire est ouverte...
En lui, la vie a décidé de prendre forme un jour de décembre 1863 à Løten, en Norvège.
À la naissance d’Edvard Munch, trois anges, la maladie, la folie et la mort, se penchent sur son berceau. Des anges noirs, fraternels, torturants, obsessionnels. Jamais ils ne le quitteront, après l’avoir privé des êtres chers et lui avoir laissé le chagrin comme seconde peau.
Pour capturer ses ombres, le jeune Edvard dessine à même le sol, au dos des ordonnances de son père, sur les carreaux de la cuisine. Sa vie devient un défi, une chasse mélancolique pour vaincre la souffrance. À ses yeux, la peinture se doit d’être vivante. Elle doit s’inventer. Elle doit inventer la vie.
Il abandonne ses études d’ingénieur, il peint. Il affronte l’incompréhension et la violence des critiques, il peint. Il se blesse d’amour et d’alcool. Il peint. Rien ne peut l’atteindre tant que son désir de créer, sa réserve de vie, est là, vibrante. En lui la vie des morts annonce un nouveau mouvement artistique, l’expressionnisme, et le destin effroyable du siècle
Ils sont rares, les livres dont la seule dédicace porte, en trois lignes, l’essentiel du propos. L’Enfant, de Jules Vallès, en fait partie.
« À tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents, je dédie ce livre », écrit l’auteur en épigraphe du premier tome de sa trilogie autobiographique.
Pourquoi ressortir ce classique des oubliettes ? Parce que les souffrances infligées aux enfants et aux collégiens dans les années 1840 ne sont pas passées de mode, loin s’en faut. Nous espérons que ceux qui crèvent d’ennui au collège et qu’on fait pleurer dans leur famille trouveront dans cette lecture non seulement la consolation, mais des armes pour se défendre.
Pourquoi l’abréger ? Parce que le texte de Vallès est comme un torrent de révolte, répétitif dans son fracas, insistant dans ses éclaboussures. Pour qu’il soit lisible et portatif par les collégiens d’aujourd’hui, pour les indignés de demain.
L'Enfant, paru en 1879 est le premier tome de la trilogie Jacques Vingtras. Les tomes suivants sont Le Bachelier et L'Insurgé.
« Il paraît que les femmes ont une place en ce monde, mais qu’elles mettront un peu plus de temps à la trouver. » Abigail, Lisbeth, Samantha, Ellen, Maureen et Anton : dans un chariot en direction du Far West, elles sont cinq filles et un garçon aveugle, qui forment une famille d’enfants perdus et recueillis par Hidalgo, une fine gâchette française qui ne se résoudrait jamais à abandonner des orphelins à leur sort. Rêvant d’un monde nouveau et d’échapper à leur destinée, ils partent à la conquête de l’Ouest, tout en apprenant à se défendre contre les nombreux dangers de ces terres où les hommes ne sont pas moins sauvages que les animaux. Mais les fantômes du passé sont lancés à leurs trousses, et la vie leur sera un combat sans merci.
Par son titre, À nous la vie de château, le deuxième volume des aventures de Francœur semble promettre une ascension sociale fulgurante. La fratrie Dupin, jetée sur le pavé parisien en 1834, a bien grandi. Dans les méandres de la IIe République et du Second Empire, chacun•e emprunte le chemin qui lui semble le plus juste pour mener la vie d'artiste. Un besson gravit les marches vers le succès pas à pas, optant pour les compromis et la protection des puissants au rythme des changements de régime. L'autre place son idéal politique et esthétique tellement haut qu'il risque de ne jamais l'effleurer. Anna aimerait tant leur donner raison à tous deux. Mais elle a fort à faire entre sa propre carrière de romancière et les débuts chaotiques de sa petite sœur sur les planches.
Ils sont quatre, les Dupin : Anna, Isidore, Marceau, Olympia. Une romancière, un peintre, un poète, une actrice. Nés dans un coin reculé du Berry puis jetés sur le pavé parisien, comment ont-ils échappé à la misère, à la maladie et aux balles des fusils ? Pour arracher une seule réussite, combien d'amitiés trahies, de manuscrits refusés, de tableaux vendus pour une bouchée de pain, de poèmes cent fois raturés ? Combien d'hommes puissants sur leur chemin, prêts à séduire ou détruire ? « À nous la vie d'artiste ! » est le cri du cœur des jeunes Dupin, et c'est aussi le cri de ralliement de toute la génération romantique, celle qui connut la bohème et les barricades, qui voulut la gloire et la liberté, et que vous allez aimer à travers les lettres de Francœur.
Avril 1884 : les mineurs de la Compagnie d'Anzin dans le Nord reprennent le travail après huit semaines de grève : ils n'ont plus rien à manger et n'ont rien obtenu de leurs revendications. Quelques semaines auparavant, un écrivain était venu leur rendre visite : Émile Zola. L'homme avait pris des notes, visité les corons, il était même descendu dans la mine. Anzin deviendra le Voreux de Germinal, cette mine où Étienne Lantier trouve un emploi après avoir été renvoyé des chemins de fer pour activités syndicales. Logé chez les Maheu, une famille de mineurs, il tombe amoureux de Catherine, la fille de Maheu. Le travail est rude, très mal payé, il réduit les ouvriers à la misère. Les conditions de sécurité ne sont pas respectées. La protestation gronde. Lantier prend tout naturellement la tête de la grève...
Morgan’s Moore, au nord de l’Angleterre. Ses villageois, ses notables, son unique auberge et ses crimes épouvantables… Un crime non élucidé reste à ce point mystérieux que Scotland Yard a dépêché sur place le superintendant Tanyblwch et son jeune adjoint, Pitchum Daybright, tout juste diplômé de la Royal School of Studies in Criminology. Ce dernier voit d’un mauvais œil les interventions de Flannery, la fille des aubergistes, qui est convaincue de pouvoir les aider dans leur enquête. Non seulement, Miss-Je-sais-Tout-sur-Tout a la langue bien pendue, mais elle a le chic pour lui faire monter le rouge aux joues. Il faut dire que la demoiselle est une peste fort charmante…
Heathcliff, enfant trouvé, a grandi en valet de ferme dans une famille de la campagne anglaise. Il éprouve un fort penchant pour Catherine, la fille de la maison. Celle-ci n’est pas insensible à son charme, mais choisit, le moment venu, d’épouser plutôt un garçon « de son rang », et riche par surcroît. Histoire banale. Seulement voilà : elle se déroule à une époque où la sévérité des moeurs se conjugue à la résistance des hiérarchies sociales pour exacerber la révolte de l’amoureux déçu. L’affaire tourne au drame, avec des conséquences terribles. Obsédé par un sentiment d’injustice et par son besoin de revanche, Heathcliff, nature violente, démontre une brutalité de réaction dont la charge explosive va produire autour de lui les effets meurtriers d’une bombe à fragmentation. Le tableau des ravages accomplis – désolant champ de ruines – nous est brossé par une jeune romancière qui mourra à vingt-neuf ans sans être, pour ainsi dire, jamais sortie de chez elle. D’où Emily Brontë tenait-elle sa science du désastre ? C’est l’un de ces mystères biographiques qui font le charme de la littérature.
Heathcliff, enfant trouvé, a grandi en valet de ferme dans une famille de la campagne anglaise. Il éprouve un fort penchant pour Catherine, la fille de la maison. Celle-ci n’est pas insensible à son charme, mais choisit, le moment venu, d’épouser plutôt un garçon « de son rang », et riche par surcroît. Histoire banale. Seulement voilà : elle se déroule à une époque où la sévérité des moeurs se conjugue à la résistance des hiérarchies sociales pour exacerber la révolte de l’amoureux déçu. L’affaire tourne au drame, avec des conséquences terribles. Obsédé par un sentiment d’injustice et par son besoin de revanche, Heathcliff, nature violente, démontre une brutalité de réaction dont la charge explosive va produire autour de lui les effets meurtriers d’une bombe à fragmentation.
Le tableau des ravages accomplis – désolant champ de ruines – nous est brossé par une jeune romancière qui mourra à vingt-neuf ans sans être, pour ainsi dire, jamais sortie de chez elle. D’où Emily Brontë tenait-elle sa science du désastre ? C’est l’un de ces mystères biographiques qui font le charme de la littérature.
La lecture des Hauts de Hurle-Vent figure au programme des classes de quatrième.
Lorsque George Sand, de son vrai nom Aurore Dupin, entreprend d'écrire ses mémoires, elle est au sommet de son art et de sa notoriété. Dans Histoire de ma vie, c'est un portrait plus intime, plus familial et plus secret qui se dessine. George Sand y raconte la petite fille de la campagne qu'elle était, déchirée entre la mère et la grand-mère qui se partagent sa tutelle. Puis, ce sont les années de couvent et toutes les « diableries » commises avec les autres pensionnaires. À peine adulte, Aurore Dupin se marie vite et mal. Jeune mère et désireuse de s'émanciper, de devenir « artiste », elle doit se battre pour obtenir le divorce et, plus encore, pour récupérer ses biens et sa maison de Nohant. Femme libre, elle décide que la littérature sera son gagne-pain et elle y parvient ! On connaît la suite : le succès éclatant d'Indiana, les amis écrivains, les amants poètes et musiciens…De quoi en faire toute une histoire, en effet.
Saviez-vous que les huîtres sont vivantes quand on les mange ? Connaissez-vous les horreurs de l'hôpital ? Qui du loup ou du chasseur est le plus carnassier ? Peut-on être lâche au point de laisser une pauvre femme se perdre dans la nuit d'hiver ? Vous êtes-vous demandé quelle détresse accable le vieux comédien abandonné dans son théâtre désert ? Et si vous trouviez un cercueil dans votre chambre ?
Toutes ces questions ont leurs réponses dans ces Histoires grinçantes de Tchekhov. Ajoutons-y un cosaque mourant de faim, un instituteur consciencieux jusqu'à l'issue fatale, une petite bonne d'enfants martyrisée, et nous aurons une série de récits d'une férocité et d'une cruauté à faire frémir d'humour... noir !
« On a beau faire, quelquefois, c’est comme si on avait le monde entier contre soi. Et au collège plus qu’ailleurs. Jugez un peu : Un cahier enfoui pour cacher de mauvaises notes ; le chien du proviseur, Eschyle, qui le déterre pour jouer ; des professeurs qui ont tout sauf le sens de l’humour et de la mesure, et qui tous me désignent comme coupable, aussitôt c’est la menace d’une exclusion définitive. Mais à Odessa, en 1895, être exclu du collège, cela veut dire être mis à l’écart de la société. C’est presque être condamné à mort. Alors, moi qui aime apprendre, moi qui veux apprendre, comment pourrais-je échapper à une telle sentence ? »
Jane Eyre, une jeune orpheline d’une dizaine d’années, est recueillie par une tante acariâtre qui la transforme vite en Cendrillon. Traitée comme une domestique, en butte aux brimades et aux humiliations, Jane se rebelle et est envoyée dans une pension où elle finira par devenir professeur, avant d’entrer comme préceptrice au manoir de Thornfield, sous les ordres de l’inquiétant et fascinant M. Rochester. Mais le manoir et son maître recèlent un terrible secret… Coups de théâtre, rebondissements inattendus, hurlements de rire terrifiants dans un manoir hanté par une présence menaçante et cachée, incendies criminels, histoire d’amour maudit, fuites éperdues dans la lande ont assuré à Jane Eyre un succès immédiat et durable.
Californie Whipple, douze ans, est emmenée de force de son Massachusetts natal jusqu’à l’autre bout du continent. Changeant son prénom honni en « Lucy », elle pose un regard sévère et consterné sur sa nouvelle maison : une tente plantée au milieu d’un tas de boue et de poussière, cernée par des chercheurs d’or alcooliques et incultes. Mais les tas de poussière et les grossiers personnages peuvent réserver de sacrées surprises…