Thème « fée »
Ce devait être une fête, elle a tourné au fiasco. Aliénor a disparu et s'est réveillée sur Avalon, l'île des morts dont on ne revient jamais. Elle découvre que c'est Moronoe, l'une des neuf soeurs d'Avalon, qui l'a attirée dans ce piège grâce à sa magie noire. Pourquoi ? Aliénor ne le sait pas. En apprenant que sa fille est prisonnière, le fantôme de Merlin se démène. Il est prêt à tout pour se rendre sur l'île et délivrer Aliénor, même au plus grand des sacrifices. Exactement ce qu'avait prévu Moronoe…
Si vous croisez une mandragore, surtout ne la déterrez pas sans prendre de précautions ! C’est en ignorant cette consigne qu’Aliéanor a sans le vouloir provoqué la mort de son père, Merlin l’enchanteur. Mais le grand Merlin peut-il vraiment mourir ? Réduit à l’état de fantôme, le magicien est persuadé que sa fille est capable de le ramener à la vie. Aliénor n’a-t-elle pas montré les premiers signes de ses pouvoirs druidiques ? Encore doit-elle s’introduire dans la bibliothèque de Morgane la fée et lui soutirer un rite de résurrection efficace. Elle doit faire vite. Car l’Ankou rôde, prêt à emporter l’âme de Merlin dans le royaume des morts.
Et c’est ainsi qu’Aliénor et son ami Lancelot ont décidé de faire équipe. C’est à deux qu’ils se sont échappés du vieux moulin qui menaçait de les engloutir, c’est à deux qu’ils vont accomplir les missions qu’ils se sont fixées. Récolter du venin de crapauds bleus pour l’apprenti chevalier ; dénicher de nouvelles mandragores pour la fille de Merlin. Mais ils doivent faire vite. Car, vous l’aurez compris, Aliénor n’a toujours pas trouvé le moyen de ressusciter son père. Or, l’Ankou rôde, très pressé d’emporter l’âme de Merlin vers le royaume des morts.
Aliénor a convaincu Lancelot de partir avec elle sur les Monts d’Arrée, en se fiant aux vagues indications d’une prophétie obscure. Mais n’est-ce pas le territoire de l’Ankou ? Justement. Aliénor compte bien rencontrer le serviteur de la mort et le faire renoncer à l’âme de Merlin qui a été foudroyé une deuxième fois par le cri de la mandragore. Pour cela, il leur faudra s’aventurer hors de la forêt de Brocéliande, suivre la rivière des damnés et éviter les Korrigans. Mais attention ! Les Korrigans sont déjà à leurs trousses…
Rares sont les contes qui ont inspiré autant de versions, suscité autant d’adaptations – opéra, ballet, théâtre, séduit autant de lecteurs aussi bien filles que garçons à travers les siècles et les continents.
« Aucun conte de fées ne traduit mieux que Cendrillon les expériences vécues par le jeune enfant en proie aux affres de la rivalité fraternelle, quand il se sent surclassé par ses frères et sœurs. Cendrillon, c’est moi ! » dit l’enfant. Bruno Bettelheim
Un mardi matin, Pélagie se réveille le pyjama déformé par deux petites ailes bruissantes et soyeuses. Elle est devenue une fée. Aussitôt, elle vérifie. Oui, elle est capable de réaliser les voeux les plus improbables : faire tomber un piano du ciel, ou apparaître des pains au chocolat... Mais, entre sa mère qui se maquille en catastrophe, sa maîtresse qui ne remarque que ce qui est interdit et sa meilleure amie qui révise sa géo, Pélagie se rend compte que son miracle n'intéresse personne. On ne fait pas attention à elle. Elle n'existe pas assez. Alors elle décide d'organiser un mariage rasta de stars entre Franxinatra, son cochon d'Inde, et sa maîtresse, Simone Chaussebourg, transformée en cochonne d'Inde. Le problème, avec les pouvoirs féériques, c'est qu'il est tentant d'en abuser...
Marine en a assez d'être une fée. Elle en a assez de devoir toujours être gentille et propre, de prendre une voix de miel et de ne jamais tacher sa robe. Finalement, c'est ennuyeux d'être une gentille petite fée. Pas très loin, dans le bois, il y a bien plus interessant : il y a les sorcières. Marine se dit qu'après tout, ça doit être plus amusant. Et petit à petit, notre fée apprend la vie de sorcière et ça lui plaît, peut-être même trop...
Le royaume de Boroman XII est paralysé par un événement rarissime, exceptionnel, historique et social : une grève. La grève des fées. Plus un seul petit coup de baguette magique n'illumine le ciel du pays. Les fées sont très en colère. Pourquoi ? Elles refusent de le dire. Elles veulent qu'on devine. Qu'on se creuse un peu la cervelle. qu'on cherche à les connaître vraiment. Bref, elles font leurs intéressantes. Pendant ce temps, évidemment, rien ne va plus dans le royaume. Le géant transformé en nain par une sorcière reste nain, le ministre des Relations extérieures transformé en crapaud par une autre reste crapaud, et le fier cavalier de la garde royale transformé en cheval a beaucoup de mal à chevaucher... son propre cheval. Quant au prince, il végète dans un pot, métamorphosé en (beau) brin d'herbe. Et la grève s'éternise. Jusqu'au jour où le conseiller personnel du roi (pas encore transformé, lui) a une idée.
Ce recueil contient les histoires suivantes : La grève des fées, L'âne qui ne voulait plus être roi, Le pauvre, la princesse, L'homme cruel et le tamanoir magique.
Sale temps pour les princesses. Dans les contes, elles ont rarement la vie facile. Mais que dire de cette princesse télécommandée dont une méchante sorcière a retiré les piles ? D'accord, les piles étaient usées et le petit prince André ne jouait plus avec sa télécommande depuis trois ans. Mais tout de même ! Et comment rester insensible au sort de la princesse Aurore ? Elle a été condamnée par le roi à errer avec sa fourchette, son couteau, son assiette et... une brouette pour seul moyen de transport. Comment peut-on voyager dans une brouette s'il n'y a personne d'autre pour la pousser ? À moins de rencontrer une autre princesse dans la mouise. Par exemple, la princesse Aube, elle aussi condamnée à l'exil par son père... Pour être juste, tout le monde a ses problèmes. Comme ce roi qui se trompe dans son emploi du temps et fait la guerre le lundi ou ce prince dont le père décide de marcher sur les mains et la mère de chausser des palmes. Finalement, dans ce livre, les princesses ne sont pas les seules à plaindre...
Ce recueil contient les histoires suivantes : La princesse télécommandée, Le roi fou, La princesse à la brouette, Pas de guerre le lundi.
Titania, la reine des fées, fait un caprice.
Elle veut élever un enfant, un vrai, un humain.
Elle le cherche sur toute la surface de la Terre, le trouve, le rétrécit et le fait enlever par ses troupes d’elfes guerriers. Cet enfant, c’est Arn, un campagnard de dix ans, paresseux, désobéissant, mais qui a des pouvoirs que les fées n’ont pas : il peut pleurer, saigner et même mourir !
Après l’avoir rebaptisé Nonpareil, et s’être amusée quelques jours avec lui, la reine capricieuse l’a oublié. Haut de seize centimètres, sans ailes pour échapper à l’ennemi, moqué par des fées sans coeur et sans cervelle, Arn peut-il encore fuir ou va-t-il se laisser mourir ?
Aussi célèbre que Viviane et Morgane, la fée Mélusine est l'une des grandes enchanteresses du Moyen Âge. Mais à la différence de ses deux consoeurs, elle n'appartient pas à l'univers arthurien et n'apparaît pas dans le cycle du Graal. Issue de la culture populaire, Mélusine est une fée du Poitou et son nom est associé à la famille des Lusignan, dont elle épouse Raymondin. Elle lui donne le bonheur, la réussite et aussi huit fils hors du commun et affublés de quelques traits monstrueux : grandes oreilles, oeil au milieu du front, tache velue sur le nez, dent grande comme une défense de sanglier ! Mélusine impose une seule condition à son mari : ne jamais chercher à savoir ce qu'elle fait le samedi.
L'histoire Mélusine a été le premier livre illustré imprimé en France, en 1478 à Lyon. C'est aussi une oeuvre qui permet d'aborder le Moyen Âge dans sa diversité : chevalerie, architecture, image du moine...