Thème « enfant abandonné, abandon »
Ernest a dix ans. Dix ans de vide : sa mère est morte le jour de sa naissance et son père a disparu. Dix ans d'ennui : sa vie avec sa grand-mère, prénommée Précieuse, n'a rien de très exaltant : école, goûter, devoirs, soupe. Pas de téléphone, pas de télévision. Seule distraction : une mystérieuse lettre que le grand-père d'Ernest avait envoyée du front pendant la guerre, une lettre indéchiffrable. Ernest est bon élève, solitaire et taciturne, pour ne pas dire muet. Jusqu'au jour où Victoire de Montardent arrive dans sa classe et jette son dévolu sur lui. Car Ernest est beau, ce que les autres filles de la classe avaient déjà remarqué...
Louis est un homme à part : il vit dans la forêt, auprès des sangliers. Ce sont ses seuls vrais amis, libres et sauvages, comme lui.
Un jour pourtant, un dramatique accident va bouleverser la vie de Louis des sangliers.
Minuit-Cinq a dix ans. Tout le monde l'appelle Minuit-Cinq. Même lui a oublié son vrai prénom, Antonin. C'est pareil pour sa sœur Bretelle et leur meilleur ami Emil. Tous les trois ont deux problèmes dans la vie : comment trouver à manger quand on n'a pas un sou ? Comment trouver un coin au chaud quand le vent glacial de décembre balaie la ville de Prague ? Mais pour le moment, la grande affaire de ce Noël, c'est le collier perdu de la princesse Daniela Danilova. Elle a promit une belle somme d'argent à celui ou celle qui le lui retrouvera. Nos trois vagabonds de la vieille ville se demandent s'il n'y aurait pas quelque chose à faire...
On est tous dans la gadoue ! Car c'est le rat qui prend tout ! Les chatons sont mis au trou, le bébé n'est plus à nous... Et notre lune est en courroux ! On est tous dans la gadoue, suivi de Jack et Guy, deux comptines illustrées par le grand Maurice Sendak.
Shégué, jeune Congolais livré à lui-même, subsiste tant bien que mal en vendant les jouets qu'il fabrique avec son ami Lokombe. Existence plutôt dure, sans confort physique ni moral, mais assurant aux deux garçons une liberté véritablement princière. Et puis Shégué possède un talent qui peut-être, un jour, le rendra riche et célèbre...
Il était une fois trois vilains brigands... dont la vie changea totalement le jour où ils rencontrèrent Tiffany, la petite orpheline. De trois méchants elle fit... des bienfaiteurs de l'humanité.
On raconte que la petite Rafara vivait avec sa famille dans son village d'Afrique. On raconte qu'un jour, ses deux soeurs l'ont abandonnée pendant la cueillette des morelles dans les bois. On raconte aussi que Rafara vécut alors une histoire extraordinaire, qu'elle fut capturée par un monstre et que seule la magie l'aida à s'échapper. On raconte de très belles choses encore dans les petits villages d'Afrique...
Le directeur convoque Malka et son frère Nathan : ils doivent quitter le foyer. Dans un premier temps c'est la panique. Pas question de retrouver leur mère qui les a abandonnés il y a des années pour faire le trottoir. Mais ce n'est pas leur mère qui les réclame. C'est un domaine viticole, dans le Sud, avec chambres d'hôtes. Un paradis. Ils y travailleront au soleil, dans la paix et l'harmonie de leur nouvelle famille d'accueil.
Comme si la paix et l'harmonie étaient de ce monde. Malka regrette déjà sa seule amie, Gabrielle, qui lui a fait promettre, quand elle est partie, de ne jamais devenir une victime. Au domaine, il y a deux autres adolescents comme eux. Deux garçons, Calvin et Éloi. Un ange et une brute épaisse. Et c'est de l'ange que Malka tombe tout de suite raide amoureuse.
Stuart Terence Oliver, dit Stol ou Stolly, est un garçon unique. Pour le dire, les adultes trouvent des mots variés qui traduisent mal leur embarras. Vivant. Bavard. Différent. Imaginatif. Menteur. Mythomane. Un peu fantasque. Complètement cinoque. Ian, qui est peut-être le seul au monde à le connaître vraiment, est devenu son ami à la vie, à la mort. Il adore ses inventions, le registre des paris, le club des Enfants uniques, les statistiques étonnantes. Il admire sa capacité à dire les émotions et les angoisses les plus enfouies, à discuter avec Dieu et les esprits, à inventer des histoires horribles qui soulagent, à révéler à tous la vérité sur l'école. Il a besoin de sa franchise à toute épreuve. Stol a déjà eu plein d'accidents. Le dernier l'a laissé sur un lit d'hôpital, avec la clavicule, deux bras, six côtes, une jambe et une cheville cassés. Et la tête ailleurs. À son chevet, Ian se souvient de tout. Il décide d'écrire la biographie de Stol. Et non content d'être son meilleur ami, il veut devenir son ange gardien.
C’est la fin de l’été. Larkin, ses parents, sa grand-mère, et son ami Lalo regardent partir le dernier ferry pour le continent. À partir de maintenant, l’île leur appartient de nouveau, à eux et aux autres insulaires. Pourquoi, cette année, ressentent-ils ce moment comme un abandon ? Est-ce à cause de ce drame récent dont personne ne parle, mais qui occupe l’esprit de chacun ? « Il faudrait que quelque chose de nouveau et d’excitant arrive », dit Byrd, la grand-mère. Le destin la prend au mot. Posé sur le gravillon de l’allée qui mène à leur maison, il y a un panier. Dans ce panier, il y a un bébé qui pleure. « Voici Sophie, elle a presque un an. Par pitié gardez-la. Je reviendrai la chercher un jour. Je l’aime. », dit le message. C’est le début d’un bonheur qui porte en lui-même sa fin. C’est peut-être aussi une chance.
Ils sont frère et soeurs. Depuis quelques heures, ils sont orphelins. Ils ont juré qu'on ne les séparerait pas. Il y a Siméon Morlevent, 14 ans. Maigrichon. Yeux marron. Signe particulier : surdoué, prépare actuellement son bac. Morgane Morlevent, 8 ans. Yeux marron. Oreilles très décollées. Première de sa classe, très proche de son frère. Signe particulier : les adultes oublient tout le temps qu'elle existe. Venise Morlevent, 5 ans. Yeux bleus, cheveux blonds, ravissante. La petite fille que tout le monde rêve d'avoir. Signe particulier : fait vivre des histoires d'amour torrides à ses Barbie. Ils n'ont aucune envie de confier leur sort à la première assistante sociale venue. Leur objectif est de quitter le foyer où on les a placés et de se trouver une famille. À cette heure, deux personnes pourraient vouloir les adopter. Pour de bonnes raisons. Mais aussi pour de mauvaises. L'une n'est pas très sympathique, l'autre est irresponsable, et... Ah, oui ! ces deux personnes se détestent.
L'adaptation théâtrale de Oh, boy ! par Olivier Letellier, a reçu le Molière du spectacle jeune public 2010.
Aisselle manie la pelle, et le poste de radio fredonne : « J'entends un signal d'aaaalarme Quand tu t'approches, ça me désarme... » Il vient de passer quatorze mois à creuser des trous au camp de redressement du lac vert, et que fait-il une fois rentré chez lui à Austin ? Il creuse des trous ! Sauf que, cette fois, Aisselle est payé pour son travail. « Alerte rouge ! J'ai les m-m-mains tremblantes... » Aisselle est bien décidé à économiser de l'argent, à passer son bac, à éviter les embrouilles et surtout à se débarrasser de ce surnom qui lui colle à la peau. « Alerte rouge ! J'ai mal au ventre... » Mais bizarrement, quand on est noir, baraqué et affligé d'un casier, on trouve peu de soutien autour de soi. À moins d'avoir pour meilleure amie une petite fille handicapée qui, elle, n'est pas du tout impressionnée. « Alerte rouge ! Le sol sous m-m-mes pas s'éventre. » C'est alors qu'un ancien pensionnaire du camp du lac vert, X Ray, vient proposer à Aisselle une « affaire en or » qui va le propulser dans l'univers d'une jeune star de la chanson. Son plus grand tube : « Alerte rouge ! »
Une pauvre bûcheronne et un pauvre bûcheron vivent dans une forêt. Ils ont déjà six enfants, trois fois des jumeaux, quand naît le septième, Poucet. Sept enfants qui ont faim ! Comment les nourrir ? Il n’y a plus rien à manger ! Les parents doivent se résoudre à les abandonner au plus profond de la forêt. La première fois, Poucet trouve le chemin du retour grâce aux cailloux blancs qu’il a semés. La deuxième fois, ils sont retenus prisonniers dans la maison de l’Ogre. Les frères de Poucet sont terrorisés. Pas lui. Il a même l’air content de le rencontrer.
Le père — Il nous reste quatre pommes de terre dans le sellier qui commencent à germer.
La mère — Oui et alors ?
Le père — On ne peut pas nourrir sept enfants avec quatre pommes de terre germées !
La mère — Et alors ?
Le père — Alors faut trouver une solution. Je ne veux pas voir mes enfants mourir de faim devant moi.
La mère — Tu veux faire quoi ?
Le père — Il faut les abandonner, ma femme...
Deux adolescents sont enfermés dans une grange et se livrent à une étrange cérémonie. Ligoté par Razou, Radieux a pour obligation de raconter, voire d'inventer l'histoire de son ami d'infortune : ils ont été abandonnés l'un et l'autre dès la naissance. La souffrance de Razou est telle qu'elle ne peut se dire autrement que par le chaos. Radieux double de lui-même a les mots que l'autre n'a pas. Peu importe lesquels, pourvu qu'ils donnent à Razou un destin. La machine s'emballe. Jusqu'où peuvent-ils aller ?
Qu’est-ce qu’on va faire de toi ?
Cette question, tout le monde se la pose à propos de Robin.
Il vient d’être exclu du collège. Sa mère ne veut plus s’occuper de lui. Son père, pris entre son travail à l’imprimerie et sa nouvelle histoire d’amour, n’a pas beaucoup de temps à lui consacrer. Robin doit attendre le mois de septembre maintenant pour envisager une formation. Et c’est loin, septembre.
D’ici la prochaine rentrée, Robin doit trouver à s’occuper. Il va souvent au cinéma, trouve des petites combines pour se faire un peu d’argent de poche et pouvoir manger au Bosphore, le kebab du coin.
C’est là qu’il remarque une fille mystérieuse, aux yeux verts, qui enflamme son imagination. Mais il est peut-être en train de se faire des films…
Lorsque Julie plonge dans le sommeil, son monde bascule. L’adolescente se retrouve dans la forêt de l’île japonaise de Hokkaido, reliée physiquement à un petit garçon de sept ans. Abandonné par ses parents, il erre seul, terrifié, et risque de mourir de froid, de soif et de faim. Quel est le lien entre Julie et l’enfant perdu ?