Thème « émotions et sentiments »
Un jour, Théo reçoit un message d'un certain Paulus. Sur son ordinateur. Paulus dit qu'il est loin, très loin, dans une autre galaxie. Il lui envoie des lettres, réalise ses voeux, lui offre des cadeaux, il va même l'aider à parler à une fille, une fille de sa classe. C'est la fille la plus bizarre du collège, peut-être même de la Terre. En tout cas, elle passe son temps à regarder le ciel et à pleurer, sans jamais dire un mot. Comme si elle regrettait quelque chose, comme si les étoiles évoquaient quelque chose de très spécial pour elle. Théo sait que ça ne va pas être facile d'aller lui parler. Mais après tout, cette fille bizarre, il n'est pas sûr d'avoir vraiment envie de la connaître. On dirait plutôt que c'est Paulus qui insiste...
Salah a des copains, des frères et soeurs, des camarades, de la famille en Algérie, mais pas d'amis. Il a le téléphone, mais personne à appeler. Il a un annuaire, mais tous ces noms d'inconnus rangés par villes et par ordre alphabétique lui donnent le vertige. Pourtant il meurt d'envie de décrocher le combiné, de faire tourner le cadran avec ses doigts, de dire « Allô ? » et d'entendre une voix lui répondre. Ce sera son premier coup de fil. Et peut-être son premier ami. Quand enfin il se jette à l'eau et compose un numéro pris au hasard dans l'annuaire, c'est une fille qui lui répond. Elle est en CM2 comme lui. Elle s'appelle Sarah. Elle est juive. Une seule lettre de différence entre leurs deux prénoms. Des siècles d'histoire, de culture et de religion de différence entre leurs deux peuples. Et si la solution, c'était de se parler ? Se raconter des secrets, se conseiller des lectures, se confier ses passions, ses questions, ses soucis ? « Le téléphone vous accepte tel que vous êtes. » Il n'y a pas que lui. L'amitié aussi.
Henri a déjà écrit un livre : « African Prince »*. Son père, écrivain pour enfant, est lui-même l'auteur du « Secret d'état aux yeux verts »** dans lequel on rencontrait Henri, Anaïs et Emilio. Quand Henri veut écrire un nouveau livre, il quitte l'école et s'enferme dans sa chambre, en disant qu'il a une crise d'asthme. Sa maman ne voit pas ça d'un très bon oeil. Denise, la petite amie d'Henri, n'aime pas tellement ça non plus. Elle pense qu'il va encore en profiter pour dire du mal d'elle. Les voilà toutes les deux en train de le surveiller, de lui dire les choses dont il ne doit pas parler, les mots qu'il ne doit pas employer... Si ça continue, Henri ne les mettra pas dans le livre. Elles le regretteraient sûrement. Dans ce livre, il y a une lettre d'Amérique du Sud, des Iles Rademaker. C'est Emilio qui écrit à Anaïs, qu'il n'a pas vue depuis deux ans. Il lui raconte le tremblement de terre qui vient de ravager son pays. Personne ne peut être tout à fait sûr de l'existence des Iles Rademaker, mais de l'existence de cette lettre, si. Elle est posée sur la table d'Henri. C'est Anaïs qui la lui a donnée ce matin, pour qu'il la traduise. Elle raconte des choses terribles. C'est aussi une lettre d'amour. Maintenant, Denise et la maman d'Henri se taisent. Elles veulent entendre la suite.
* Ce livre existe vraiment ! Retrouvez-le dans la collection Neuf.
** Ce livre existe aussi vraiment mais dans la collection Mouche.
Revoilà Lino et toute sa bande. Cette fois, les conversations de cour de récré bruissent autour de la fête du siècle organisée par John-John pour son anniversaire, mais aussi d'une action collective pour sauver le saule de l'école, de l'atelier intergénérationnel qu'a imaginé la maîtresse Mme Carli et de la prochaine visite médicale... Entre angoisses et rigolades !
En 1879, dans un hôtel parisien, les filles de Mark Twain montrent un dessin extrait d’un magazine à leur célèbre papa et le supplient d’inventer une histoire. C’est ainsi qu’est né Johnny, jeune garçon démuni entraîné malgré lui dans une quête pour retrouver un prince disparu. Les notes de cette histoire inachevée sont confiées à Philip Stead. Il la termine et, ce faisant, redonne vie à Mark Twain en imaginant des échanges (parfois hilarants) avec le célèbre auteur. Quant aux magnifiques illustrations d’Erin Stead, elles accompagnent cette belle fable sociale avec subtilité et élégance.
Doué d'un talent rare et promis à une gloire certaine, Alex a tout pour être heureux. Hélas, il lui faut subir la haine d'un ennemi terrible qui s'acharne à sa perte et l'entraîne dans une espèce de duel à mort. Le combat est d'autant plus singulier qu'Alex n'a pas la moindre idée de ses torts, ni la moindre envie de se battre. Dans ces conditions, il semble bien mal parti. Nous tremblons beaucoup pour lui. Nous craignons même le pire. La haine est une passion toujours très dangereuse pour celui qui la suscite.
C’est le début de l’été dans une maison de vacances. Théo et Tom, deux frères jumeaux, attendent le retour d’Élise, la fille de la meilleure amie de leur mère. Tous les deux sont secrètement amoureux d’elle. Cela fait longtemps qu’elle n’a pas passé les vacances avec eux. Pourquoi ? Ils ne le savent pas. Des histoires de brouilles entre mères, des histoires de grands. Mais lorsque Élise arrive enfin, tout bascule. Ils se ressemblent tellement qu’elle les confond. Troublés, ils ne la détrompent pas. Ils ont tort et leur mère le sait bien : on ne badine pas avec l’amour.
TOM : Mais qu’est-ce qu’elle a ? Elle m’a à peine regardé ! Pourquoi elle m’a appelé Théo ? Qu’est-ce que tu lui as dit pour qu’elle m’appelle Théo ?
THÉO : Rien. J’ai rien dit. C’est elle qui m’a appelé Tom. Elle a dit : «Tom, j’avais tellement envie de te revoir ! »
TOM : Ah bon ? Elle a dit ça ?
THÉO : Tu as tout gâché. Tout. Ma surprise, notre rencontre, tout ! Tu es venu trop tôt ! (Silence.) Elle est plus belle qu’avant, Élise. Encore plus belle que j’imaginais. En plus elle a des cheveux longs. J’aurais pu lui prendre la main, lui embrasser la joue, je voulais… Pour ça on est trop grands…
TOM : Ou pas assez peut-être ?
Éric est laid et il le sait. Il n’y a que son ami Jérémie pour le trouver beau. En plus, il s’appelle Riquet et c’est assez moche, Éric Riquet. Mais il n’y peut rien et cela ne l’empêche pas de tomber fou amoureux de Bella, l’une des voisines qui vient de s’installer tout près de chez lui. Si belle, tellement plus belle que sa soeur Léda. Jérémie sait qu’il n’a aucune chance et il s’inquiète, mais Éric s’acharne. Il séduira l’élue de son coeur et il n’a pas besoin de magie pour réussir. C’est ce qu’il croit.
Il y a deux histoires dans ce recueil. Une noire, une blanche. Une chaude, une froide. Le Wyoming, la Lorraine. Une histoire de nature, une histoire d'école. Une histoire d'incendie de forêt, une histoire de souffre-douleur albinos. Des flammes, des larmes. Racontées par une jeune fille, puis par un vieil homme. Deux récits de souvenirs. Les souvenirs les plus marquants de leurs enfances respectives. Toutes les deux des histoires de parias, de remords, de révolte.
Alexandre me cache quelque chose. Entre un frère et une soeur, c’est normal, mais pas pour nous : on est jumeaux et on a toujours tout partagé. Pourtant, quand j’ai réparé son ordinateur, il n’a pas voulu que je voie ce qu’il était en train de faire. Déjà que, pour la première fois, on n’est pas dans la même classe, qu’on commence à s’habiller différemment… Mon débile de frère commence à vivre sa vie tout seul et à se détacher de moi. C’est la fin de la jumellerie, et ce n’est pas, pas cool du tout.
Toute la journée, Flon-Flon joue avec Musette, tantôt d'un côté du ruisseau, tantôt de l'autre. Plus tard, ils se marieront. Mais un soir, le papa de Flon-Flon dit : « Mauvaise nouvelle ! La guerre va bientôt arriver. » Et le lendemain, à la place du ruisseau, il y a une haie d'épines.
Dans le village de Sian vivaient six frères et leur mère. C’était le royaume de la paix et de la douceur. Les enfants vivaient une vie paisible et libre, jusqu’au jour où leur mère disparut. Le village sombra alors dans la peur et l’inquiétude. Une femme vint trouver les six frères et leur confia une mission : retrouver l’oiseau bleu et le soigner. Alors leur mère reviendrait et le village retrouverait la paix. Ils allaient devoir chercher au plus profond d’eux-mêmes, puiser dans leurs ressources et faire face à leurs peurs pour accomplir cette mission. Et retrouver la joie de vivre.
Gabbin a tout vu ! Juché sur le toit, il a suivi le déroulement de la scène à travers une lucarne : le couple se chamailler, l’homme tirer un revolver de son pardessus, viser, et PAN ! PAN !, deux éclairs blancs toucher la femme qui est tombée en arrière, aussi raide qu’un bout de bois mort. Un meurtre !
En direct ! Lorsque l’assassin a levé les yeux vers Gabbin, éclairé par un rayon de lune, le garçon a compris que sa vie ne tenait plus qu’à un fil. Si ce sale individu l’attrapait, il allait y passer : trois balles dans la caboche et c’en serait terminé. Il fallait fuir, se cacher. Même si sa vie ne valait pas grand-chose, Gabbin, le monte-en-l’air, le ousititi des toits, allait défendre chèrement sa peau…
Il neige dans ma chambre. Autour de moi tout est blanc. On ne voit plus mes jouets, on ne voit plus ma couette. Mon lit est une montagne de neige. Le vent est entré par la fenêtre un matin de printemps, il a pris place dans ma couette et n’a plus voulu repartir. Au loin un loup m’appelle. Ce n’est pas un loup méchant, c’est un loup triste. Il n’en peut plus d’être seul. Il me demande de venir vivre avec moi. Sans plus attendre, je prends mon sac à dos, un bonnet dans l’armoire, et je traverse une grande forêt de sapins. Ma vie est décidément pleine de surprises.
Dans ce nouveau recueil d’histoires, Hervé Walbecq nous ouvre la porte de sa chambre d’enfance, où les loups sont tristes et où les draps murmurent. Sur cette porte magique, il aurait pu être écrit : « Heureux les rêveurs, le monde leur appartient. »
Zoreilles ?… C’est le chien d’Adrien. Ressort ?… C’est le chat d’Adeline, et Galipette, c’est le hamster d’Antoine.
Mais Hyper ?… Hyper, c’est l’ami d’Arthur. Hyper est très gros, mais il sait aussi être très discret. Il est très lourd, mais personne ne nage aussi légèrement que lui. Il est terriblement fort, mais il sait se faire aimer de tout le monde. Il n’a que quatre dents, mais il adore les algues au chocolat.
Au début, bien sûr, tout le monde avait un peu peur de sa grosse voix, mais aujourd’hui, tout le monde veut être son copain, même les filles.
Certains soirs, Hyper est un peu triste, il aimerait bien retourner là -bas, dans son pays, en Afrique. Mais il ne partirait pas longtemps, c’est juré ! Il reviendrait vite voir son ami Arthur, qui a tant besoin de lui. Parce que, depuis qu’Hyper dort tout à côté de lui, Arthur n’a plus jamais peur du noir ni des cauchemars !
L’action se passe dans un jardin. On peut y rencontrer des escargots, des topinambours et des blaireaux, sans oublier Oskar le hérisson et toutes sortes de fleurs. Évidemment, les hérissons et les fleurs n’ont rien à faire ensemble, rien du tout, surtout lorsqu’il s’agit d’une rose aussi raffinée que Miss Kemble. Trop différents, ces deux-là ! Et pourtant, à la stupeur générale, entre Oskar et Miss Kemble, c’est le coup de foudre. Personne n’y croit. Sauf eux.















