Thème « égoïste »
Personne ne veut aider la petite poule rousse à planter des graines, à faucher le blé, à le battre et à le moudre. Alors, qui mangera le bon pain ?
Piranyou ressemble à n'importe quel autre petit poisson et ça ne le satisfait pas du tout. Pour se faire admirer, il est prêt à tout. Il en vient même à faire des choses absolument horribles.
Quand on est un petit oiseau qui tombe d'une fenêtre, on est bien content qu'un gentil monsieur vous rattrape avant d'atterrir sur le trottoir. On est bien content aussi d'être installé dans une grande cage, très belle, très confortable avec une baignoire et des crêpes et tout et tout. En deux mots, on est bien content qu'un gentil monsieur cède à tous vos caprices. Mais au fait, pourquoi ce petit oiseau est-il tombé d'une fenêtre ? On ne tombe pas comme ça d'une fenêtre. Le gentil monsieur, lui, va vite comprendre pourquoi et comment...
Comment deux lapins qui étaient voisins devinrent amis sans cesser de se disputer.
Timothée est un singe malheureux. Le plus malheureux du monde, peut-être, car il passe son temps à se demander ce qu'il pourrait bien faire et n'a jamais envie de rien. Un matin où il se sent plus malheureux que jamais, Timothée décide d'aller sous la terre. Comme ça, se dit-il, je n'ennuierai personne et personne ne m'ennuiera. Il entre dans une caverne et s'enfonce de plus en plus loin. Au plus profond de la terre il rencontre une très vieille chauve-souris qui s'appelle Marthe. Elle lui dit qu'elle connaît une solution pour qu'il ne soit plus malheureux. Mais Timothée voudra-t-il seulement l'essayer ?
Il était une fois un prince très grand. Qu’est-ce qui était grand chez lui ? D’abord, son caractère de cochon. Sa détestation des autres. Les malédictions qu’il lançait à quiconque prétendait le déranger. Un jour, c’est une toute petite fille qui vient sonner à sa porte. Bien sûr, il commence par la chasser, le plus loin possible. Mais, rapidement, il se rend compte qu’il s’inquiète d’elle. Et qu’il est prêt à inventer les prétextes les plus invraisemblables pour la rejoindre et, surtout, pour ne plus jamais, jamais, la quitter !
La fille de l’empereur possédait trois cent quatre-vingt-dix paires de chaussures, huit cent douze chapeaux, cinquante ceintures en queue de serpent. Mais ce qu’elle aimait par-dessus tout, c’était les oiseaux. Son jardin comptait cent et une volières habitées par les oiseaux les plus rares. Mais hélas ! Combien de têtes avaient-elles coûté, de combien de serviteurs ! Jusqu’à la nuit où Valentina rêva de l’oiseau qui parle. Personne ne le trouva. Puis, après onze longs mois, un jeune serviteur rapporta dans un écrin un tout petit oeuf dans un nid…






