Thème « contes et recueil de contes »
Le jeune Vladimir voulait juste faire rire.
À l’occasion de la naissance du tout-petit-riquiqui duc Ivan, en l’an de grâce 1720, il avait composé un innocent poème plein de mots en v et de rimes en vlan !
Mais le grand-duc prit la mouche.
Pour que plus personne ne reprenne en chœur le poème devenu chanson à succès, le grand-duc eut une idée formidable : interdire tous les mots contenant la lettre v.
D’abord sous peine d’amende. Puis d’avoir la langue coupée.
Une police spéciale de Répression du v fut créée pour surveil…, non, pour écouter les conversa… heu, les bavarda… oh, zut !
Est-ce encore possible de parler ?
Dans certains Bois Dormants vivent des princesses Belles, destinées à se piquer le doigt avec un fuseau, et leurs soeurs, les Laides, destinées à être laides, mais aussi à vivre leur vie de manière heureuse et sage. Barbe-Bleue a, lui aussi, un frère caché, Barbe-Rose, toujours joyeux mais totalement inconnu. Jusqu’au jour où Rosalynde, septième femme de Barbe-Bleue, entre dans le cabinet secret de son époux assassin. Par amour, mais un peu trop tard, Barbe-Rose va agir. Comme le Petit Chaperon Vert. Le loup rôde, alors il essaie de sauver le Petit Chaperon Rouge, même si ce dernier est insensé et moqueur.
Et si la Belle au Bois Dormant avait une soeur ? Et si Barbe-Bleue avait lui aussi un frère caché ? Et si le Petit Chaperon Rouge était en fait « une peau de vache » ?
Grégoire Solotareff et Nadja connaissent ces « autres histoires » cachées à l’envers des contes classiques. Elles surgissent avec un naturel hilarant de leurs réservoirs débordant d’albums et de récits hors normes (entre beaucoup d’autres, Chien Bleu, la série des Momo, les apprenties fées, Mathieu, Les garçons et les filles, Loulou, U…). Cet héritage familial du « contre-pied » (Grégoire), du « mouvement vivant » (Nadja), ils le cultivent depuis toujours comme une philosophie créatrice, pour nous faire bien lire et bien grandir.
Ce volume contient La Laide au Bois Dormant ; Le Petit Chaperon vert ; Barbe-Rose
Tip-tap, tip-tap, quel est ce bruit dans la nuit ? C'est la diablesse qui va de maison en maison, à la recherche de son enfant perdu. À la vue de ses petits sabots noirs, on lui claque la porte au nez et on éteint toutes les lumières jusqu'à ce que ses pas se soient éloignés, tip-tap, tip-tap... Et la diablesse reprend son chemin. Elle cherche sans se lasser. Ses yeux sont tristes et pleins d'espoir. Elle sait qu'autrefois, il y a longtemps, elle avait un enfant, et aussi une maison. Et elle sait qu'elle n'a pas toujours eu des sabots noirs.
Il était une fois un chevalier qui, en se réveillant de sa sieste, s’aperçut qu’il avait perdu ses chaussettes… Pas si grave, sauf que le chevalier se posait deux questions très importantes. Un : où avaient-elles bien pu passer ? Et deux : comment allait-il, sans elles, pouvoir enfiler ses bottes pour aller délivrer la princesse ?
Pour le bûcheron : des betteraves. Pour la poule : de la pizza. Et pour le rat : de la raclette. Dans cette forêt, les habitants ne peuvent manger que les aliments qui correspondent à la première lettre de leur nom. Mais Gérard le géant, lui, n’en peut plus de manger du gigot. Il demande alors à Fionnelle la fée de l’aider à découvrir enfin le goût du lapin, des langoustines… et du loup.