Thème « bébé »
Marie-Claire Bruley et Lya Tourn poursuivent leur exploration de l'univers enfantin en s'intéressant de très près à l'un de ses rituels les plus immuables : la berceuse. Voici donc un magnifique panorama de ce « premier patrimoine de l'enfance ». Un livre de retrouvailles et de découvertes, par les auteurs d'Enfantines.
Qui fait dodo ? La souris, le chat, l'ours et Paul. Mais aussi Boubou, Yoko et aussi le chien et les oiseaux.
Il n'y a pas que Bébé qui aime le biberon : il y a Lapin et Ours. Le biberon, c'est bon pour tout le monde finalement !
Bébé se baigne, se sèche, met une nouvelle couche, un beau maillot jaune, des chaussettes rouges, une culotte bleue... et le voilà tout beau !
Tous les animaux aiment faire la sieste. Quelques bâillements à se décrocher la mâchoire, et hop ! c’est parti pour un somme réparateur, plein de doux rêves. Mais chacun a sa façon bien à lui de s’installer. Là où le petit chat s’enroule sur lui-même, le petit chien s’allonge de tout son long. Et le petit cochon ? Sur le dos. Et le petit ours ? Sur le ventre. Et toi ? Aimes-tu dormir comme eux, au milieu des copains ?
Kiki, la souris, a souvent des petits ennuis. Heureusement que son amie Didi est là pour l'entourer, la consoler, la rassurer et lui donner à manger. Mais il arrive que les deux amies se disputent pour un bébé !
Dans la même série : « Kiki à la montagne », « Kiki la souris », « Kiki est malade », « Kiki à la mer », « Kiki est mécontente ».
Ninon, la petite guenon, a trois amis: Mauricette, Roro et l'inséparable Léon. Dans cette histoire, elle garde un bébé ours et ne sait comment le consoler.
On la retrouve dans plusieurs aventures : « Ninon sous le rocher », « Ninon joue à la balle » et « Tiens bon, Ninon ! ».
C'est fou ce que l'on sait faire quand on n'est plus tout à fait un bébé.
Les tout-petits aiment que les plus grands jouent avec eux. Mais ce qu’ils aiment par-dessus tout, c’est quand il y a dans les parages un plus petit qu’eux. Alors là, c’est la fête ! Non seulement le tout petit peut jouer, mais il devient le grand de quelqu’un. Le petit bébé espiègle de cet album propose successivement à son chien d’attraper un ballon, de jouer à cache-cache, de grimper très haut. C’est trop dur pour un tout petit chien, qui préfère jouer à se faire des câlins et des chatouilles !
Pendant que les parents ont le dos tourné et se gavent de tarte aux fruits, les bébés, en rampant, à quatre pattes, se sauvent. Heureusement, quelqu'un les a vus ! Un enfant, à peine plus grand qu'eux, tente de les protéger, tente de les ramener chez eux. Mais ce n'est pas facile, quand on est soi-même petit, de courir de montagne en grotte, et de grotte en taillis. Que faire quand les bébés ont soif? Que faire quand ils ont faim? Comment les empêcher de tomber de la falaise? Comment les faire redescendre de la corniche? Notre héros n'est pas prêt d'oublier cette folle journée! Théâtre de marionnettes en ombres chinoises, cet album mystérieux et poétique se déroule comme une comptine qu'on se plaît à chantonner.
Bébé se trouve tellement bien dans le ventre de maman qu'il n'a aucune envie de sortir : c'est normal, Madame Bontemps, c'est le nom de la maman, ne cesse de dialoguer avec son bébé. Il y a pourtant une chose, toute simple, qui le fera changer d'avis : une promesse de baiser de Papa.
Un album tendre et poétique qui donne le goût des baisers, envie de naître et rend hommage à Frédéric Leboyer.
Ma maman est un vrai bébé ! Elle a peur de tout, elle veut tout savoir, si j'ai faim, si j'ai chaud... Il faut tout le temps jouer avec elle et lui faire des calins. Heureusement, entre bébés, on s'entend bien !
Maïmouna porte son bébé sur le dos, comme toutes les mamans africaines. Mimi, elle, porte sa poupée. Elle préférerait un vrai bébé.
« Si tu veux, j'emmène Angelo en promenade », dit-elle à Maïmouna.
Ses parents ont suspendu Homère à la corde à linge pour qu'il prenne l'air, soit à l'abri des petites bêtes et ne risque pas de se perdre. Mais voilà qu'un coup de vent l'emporte, loin, loin par-dessus les branches... jusqu'à l'école des oiseaux ! Homère doit ôter sa tétine pour arriver à dire Tchip-tchip ! et Piou-piou ! Bravo, Homère, la maîtresse est fière de toi ! Et maintenant, le programme continue : après un bon goûter de chenilles et de vers de terre, nous allons apprendre à voler...
Un soir, une vieille femme frappe à la porte de Monsieur et Madame Shung. Elle a perdu son chemin, et la nuit est glaciale. Monsieur et Madame Shung lui offrent l'hospitalité et l'unique bol de soupe qui chauffe sur le feu. Avant de repartir, elle leur promet que pour les remercier de leur bonté, le ciel leur enverra un cadeau.
Le lendemain matin, sur le seuil de leur porte, il y a un panier. Le visage de Madame Shung s'éclaire. Seraient-ce des oeufs ? Ou mieux, une poule ? Non, c'est une toute petite fille. « Il faut lui rendre son cadeau », dit en pleurant Madame Shung. « Comment pourrions-nous nous charger d'un enfant alors que nous avons à peine de quoi nous nourrir ! » Mais le bébé a froid et faim. Monsieur et Madame Shung s'en occupent de leur mieux, en espérant que la vieille femme reviendra vite le chercher. Madame Shung lui tisse des chaussons en poil de chèvre, son mari lui fabrique un berceau. Ils prennent si bien soin de la petite fille qu'elle survit à l'hiver. Ils font en sorte qu'elle ne manque de rien. Chaque matin leur apporte une gaieté et une énergie nouvelles.
Mais un jour, on frappe à la porte. C'est la vieille femme. Vient-elle reprendre son cadeau ?
Pourquoi avons-nous tous un petit creux entre la base du nez et les lèvres ? Un récit talmudique célèbre nous l’explique : à la naissance de chaque enfant, un ange arrive pour lui interdire de révéler tout ce qu’il a appris dans les limbes. Il pose son doigt sur la bouche du bébé puis le retire en laissant cette empreinte, et c’est alors que le nouveau-né peut crier.
Anaïs Vaugelade a choisi de réécrire une version malicieuse et laïque de cette légende. Voici révélés quelques secrets de la vie antérieure du bébé !
Alors qu’il avait un an tout juste, le petit garçon d’Anaïs Vaugelade s’est trouvé nez à nez avec un téléphone, modèle1960. Quand, avec le plus grand naturel, il a porté le combiné à son oreille, Anaïs est restée perplexe: « D’où sait-il que cette chose est un téléphone, alors qu’au cours de la seule année de sa vie il n’a vu que des modèles rectangulaires et à boutons ? » Puis, c’est en lisant un livre de morphogenèse, qui compare le tout premier instant du foetus à un big bang, qu’Anaïs a trouvé le point de départ de son histoire.
Attention : cet album contient aussi un hommage appuyé aux sages-femmes, qui portent bien leur nom (surtout celles de la maternité des Lilas).