Thème « apprentissage des langues »
Vous avez de 6 à 9 ans, vous voulez réussir dans la vie et vous savez qu'il faut pour cela apprendre les langues étrangères. Mais vous ne voulez pas trop vous fatiguer. Alors lisez cette histoire, rencontrez Jean-Charles qui a pu, le même été, apprendre le hollandais, se faire dispenser de devoirs de vacances, se couvrir de gloire et jouer un bon tour à son papa.
"Il doit exister une meilleure école que l'école ", pensaient Frédéric et Albert. Il doit y avoir d'autres personnes à qui parler anglais que professeur d'anglais. Il y a un autre univers à explorer que la salle de classe et ses quatre murs. Alors hop! Faisons une fugue pour apprendre l'anglais, ce qui sert d'alibi pour tenter l'aventure. Gill Rosner est anglaise. Susie Morgenstern est américaine. Elles ont eu tant de plaisir à travailler ensemble en mangeant du chocolat pour innover et inventer des cours d'anglais à la Faculté des Sciences de Nice qu'elles ont continué à être complices pour écrire ce roman anglo-américain en français... et en anglais! Vous retrouverez Frédéric et Albert Papillon dans "New York Alibi" et "Europe Alibi"
Tout commence parce que Boris parle russe. Un matin, son professeur lui demande de venir en aide à un nouveau venu dans l’école. Il s’appelle Ivan, il est Russe et Boris doit lui servir d’interprète. Jusque-là tout va bien. Seulement les premières paroles en russe d’Ivan sont :
« Salutations à vous tous, pauvres vers tremblants… Sans aucun doute, vous serez tous assez faibles d’esprit pour m’accueillir parmi vous. Vos cerveaux minuscules, imbéciles comme des bulbes, sont tout simplement incapables de voir que j’ai des pouvoirs secrets dont j’ai l’intention de me servir pour faire de vous tous mes esclaves. »
Boris reste pétrifié. Qui est cet affreux garçon ? Et comment traduire son horrible discours ?
Trois semaines en Angleterre pour apprendre l'anglais, la clé du monde moderne : un programme enthousiasmant pour l'été ! Je ne veux pas y aller. Je déteste le monde moderne. Je cherche les clés du monde ancien. J'y vais quand même, parce qu'on ne me demande pas mon avis. Là-bas m'attend la famille Baker. J'ai peur des lunettes de la mère, des gros seins de la fille, des mains du père, du temps qui ne passe plus. Je suis en exil. Je dessine les Baker dans mon journal. Puis j'y colle des souvenirs : des poils de chat torturé, un haricot blanc cuit. J'écris à ma soeur des lettres qui restent sans réponse. Les autres filles disent de moi : Elle est pas formée. Elle est trop jeune. Elle fait la tronche. C'est une sorcière. Elles gloussent en regardant les garçons. Elles emploient des mots que je ne comprends pas. Que je comprends trop. Je veux les comprendre.
Je vis à Boise (prononcer «boy-zee»), dans l’Idaho, l’Etat le plus ennuyeux des États-Unis, et je travaille dans un fast-food. Tout le monde me dit que je ferais mieux d’aller à l’université, mais pour l’instant, je préfère ça. C’est reposant, faire des hamburgers : des vacances pour le cerveau. Et puis, il y a Paul. En rentrant, un soir, je m’inscris à des cours de français, comme ça, un coup de foudre. Mais chez moi, la nouvelle est mal accueillie. La peur que je devienne snob, sans doute. Mais je sens qu’il y a autre chose, quelque chose de bien plus profond...
Pauline est une lycéenne du genre hautain, qui n’aime rien ni personne, et s’ennuie dans les bras d’un garçon, puis d’un autre, jusqu’au jour où elle rencontre Zoé. Inséparables, elles disent du mal des autres à loisir et cultivent leur supériorité. Un jour, leur enseignante d’anglais leur parle du séjour à l’étranger que les élèves feront l’été suivant, et leur signale que chacun devra suivre une préparation organisée par l’association Pour l’Avenir Tous Ensemble, la PÂTE. Les deux amies se plient bon gré malgré à cette obligation et, à leur grande surprise, se retrouvent sous la coupe de ce qui ressemble à une secte farfelue.