Thème « amour »
Il y a longtemps, un garçon a vu une fille par la fenêtre et, depuis ce jour, il a figé son souvenir dans sa mémoire. Devenu grand, il vit avec sa mère, il écrit, et sa vie monotone lui fait oublier cet instant miraculeux. Mais les souvenirs sont tenaces; tôt ou tard, ils sont convoqués, réclament leur dû.
Elizabeth Bennet, jolie, intelligente, spirituelle, mais de fortune modeste, séduit le riche et beau Darcy, qui étouffe tous ses préjugés de classe pour la demander en mariage. L’histoire pourrait s’arrêter là. Mais Elizabeth, à la grande surprise de son orgueilleux soupirant, lui oppose une fin de non-recevoir catégorique. Si le happy end attendu survient pourtant, c’est que chacun aura parcouru un long chemin semé d’autant d’introspections que de coups de théâtre…
Qui est Britannicus ? Un prince romain sacrifié au profit de son frère adoptif, un personnage de second plan chez Racine ? Une antiquité, en somme. Mais le connaît-on vraiment ?
Le voici dans toute sa jeunesse : un garçon de quatorze ans face au deuil de son père et ses souvenirs en charpie, aux prises avec ses rêves, ses désirs, et une admiration aveugle pour son frère Néron.
Une figure de l’adolescent éternel qui, tel un fantôme, s’affranchit des époques, des lieux, et revit avec nous.
À l’approche de Noël, Julia Fuchs pourrait avoir tout pour elle. Les profs l’adorent, c’est une bête en maths, en latin, en grec. Elle invente le monde avec sa petite soeur Judith. Et elle refait le monde avec Johana, sa meilleure amie, accro au téléphone et à la cigarette. Seulement, Julia apprend par Johana que Paulus est amoureux d’elle. Quoi, Paulus ? Le mec le plus canon de tout le lycée ? Julia ne peut pas le croire. Il faut dire que dans ce domaine elle manque d’assurance. Elle n’est pas très à l’aise avec son corps et, surtout, elle est une parfaite débutante. Elle en sait beaucoup moins long que Johana, qui s’y connaît en garçons. Moins long que sa mère, qui lui repasse le film d’elle quand elle avait son âge. Moins long que les autres filles de la classe, Coralie la pute ou Nadine-le-bonsens-près-de-chez-vous. Moins long même que Judith, qui, du haut de ses cinq ans, file le parfait amour avec Camel à la maternelle. Car, pour Julia, un seul être vous aime et tout est détraqué. Pourquoi Paulus copierait-il des poèmes d’Apollinaire pour la séduire ? Pourquoi l’appellerait-il ? Et si cet amour soudain n’était qu’une conspiration ?
À propos de Paulus, dont le premier tome a été écrit à la fin du XXe siècle, on me demande parfois : « Vous vous rendez compte que c’est un roman vintage : pas de portable, d’ordinateur, l’ère Mitterrand… etc ? », je réponds que les lecteurs ne semblent pas s’en rendre compte. Je crois en fait qu’ils s’en fichent. S’ils veulent des renseignements sur les nouvelles technologies, ils savent parfaitement où les trouver.
C'est presque inavouable, quand on est depuis longtemps sortie de l'enfance, d'avoir atrocement peur du noir. Et d'une manière générale, Conception trouve qu'elle a bien des raisons de manquer de confiance en elle. Pourtant...
La vraie naissance de Romain a eu lieu il y a une semaine. Ce jour-là, une fille débarquée de nulle part et belle comme un souffle s’est approchée de lui, le garçon transparent, et lui a parlé. Pour lui dire qu’elle l’aimait et qu’ils devaient passer du temps ensemble.
Aussitôt, dans sa tête, il y a eu l’idée folle, cette sensation nouvelle, d’être en vie. Loin de l’ennui, au plus près de Lola et de ses allures d’ange tombé du ciel. Lui, il a simplement dit : Je sais pas. Trois petits mots pour faire fuir n’importe qui.
Mais Lola n’est pas n’importe qui. Lola, c’est une fille qui embrasse, court, aime, vite. Une fille comme la chaleur ardente d’un feu, après le craquement des allumettes. Elle sait entendre les silences de Romain. Elle veut lui apprendre à oser. Lui fait découvrir que chacun a sa route, qu’elle soit au Nebraska ou dans les recoins perdus et tristes d’une ville basse.
Alors, ils se cherchent, ils foncent, ils se brûlent. Forcément, Romain tombe raide amoureux. Forcément, la vie s’en mêle. Mais plus rien ne peut arrêter leur marche en avant.
Que fait Benjamin Prade, caché dans une poubelle de recyclage, à 6 heures du matin ?
Pourquoi pose-t-il des affiches incognito dans toute la ville ?
Pourquoi est-il soudain la cible des réseaux ?
C'est quoi, être un garçon, aujourd'hui, en classe de seconde ?
Être fou amoureux d'une fille. Avoir peur qu'elle ne s'intéresse jamais à vous.
Ressentir des attaques de panique.
Se faire insulter par les virilos du lycée.
Avoir peur de faire l'amour pour la première fois.
Et vouloir, vouloir vraiment, dans sa vie, enfin, quelque chose de beau.
Dans la littérature occidentale, les histoires d'amour finissent mal, c'est un fait connu... Tel est bien l'argument de cette pièce majeure d'amour et de mort, l'une des plus célèbres du dramaturge élisabéthain. Dans une atmosphère de guerre civile, de luttes de clans, de haines ancestrales entre familles, seul l'amour-passion entre deux jeunes gens que tout oppose peut conduire la société, mais trop tard, à reconsidérer rancoeurs et préjugés, c'est-à-dire à laver le sang et l'injure par les larmes. En effet, il n'aura pas fallu moins d'un double suicide pour qu'enfin la vérité soit révélée, et les valeurs sociales dominantes mises en cause. Au-delà du destin tragique des personnages, Shakespeare exploite un arsenal d'épisodes que l'on qualifierait aujourd'hui de « gothiques » : meurtres, duels, projets d'enlèvement, fausse mort, empoisonnements, profanation de tombeaux... C'est sans doute ce qui a conduit le classicisme français à ignorer ce théâtre considéré comme de mauvais goût, mais aussi, et pour cette raison même, le romantisme à y voir le parfait modèle du mélange des genres, où le grotesque voisine avec le sublime. Profondément ancrée dans le contexte sociopolitique de son temps, la pièce a pourtant su s'imposer comme symbole de l'amour impossible et inspirer durablement tous les champs de la création. Elle est présentée ici dans une version abrégée permettant de la jouer en classe.
Dans une petite ville du Mississippi, près du fleuve, Eden Villette cherche à écrire de la poésie. Et tout l’intéresse, car tout peut faire poésie. Une poule aux coudes pointus, par exemple, pourrait être un bon début de poème. Mais Eden est prise dans tant d’hésitations, tant de questions. Osera-t-elle se jeter à l’eau ?
C’est l’été 1967, les États-Unis bruissent des débats autour du mouvement des droits civiques, entre réformistes et partisans d’une action radicale.
Cet été-là, Jane-Esther Sanchis arrive en ville, auréolée de sa gloire littéraire, pour y passer quelques semaines et donner une conférence. Elle retrouve ses amies de jeunesse : Kate, la tante d’Eden, et Edna Gardner.
Auprès d’elles, Eden espère des conseils. Comment écrire, comment aimer, et comment se diriger dans la vie ? Au bord du fleuve, les réponses n’appartiennent peut-être pas à ceux qui semblent les détenir.
Shaïne Cassim, amoureuse de tous les genres littéraires, éprouve une passion particulière pour la poésie. Et elle avoue une fascination pour les poules. Une particularité qu’elle partage avec la poétesse Flannery O’Connor. Dans Une saison avec Jane-Esther, Shaïne Cassim réunit brillamment ces deux objets d’enchantement.
Après la mort de son ami le plus proche durant l’été 1968, Meryl Lee Kowalski part pour la St. Elene’s Preparatory Academy for Girls, où elle s’efforce de s’adapter aux traditions du vénérable pensionnat et à une structure sociale fortement axée sur les étudiantes issues de milieux aisés. Dans une histoire parallèle, Matt Coffin s’est retrouvé sur la côte du Maine, près de St. Elene’s, avec une taie d’oreiller pleine d’argent dérobée au chef d’un gang criminel, craignant la poursuite implacable et destructrice de ce dernier. Les deux jeunes gens se débarrassent peu à peu de leur solitude, trouvant un moyen d’espérer et de se trouver l’un l’autre.
Ici, sur la côte, il fait beau toute l’année, on entend l’océan de partout, la première question qu’on pose en se croisant, c’est : « Ça va, les vagues ? »
Tout est tracé d’avance. À 3 ans, mis à l’eau ; à 9 ans, sponsorisés ; à 15 ans, stage d’hiver à Hawaï. Ensuite, les coaches et la compétition.
C’est comme ça. Normal. On est surfeur de père en fils. Sans réfléchir.
Faustin, lui, veut choisir sa vie. Partir loin de l’océan, avec Lise, dont il est amoureux depuis toujours. Trouver sa voie.
C’est alors qu’arrive un nouveau, Charlie. Il a la grâce. Il danse avec les vagues. Lise ne voit plus que lui. Que faire ?
Continent Nord-Américain, 1870. Un jeune journaliste, Kristopher Andersonn, est lancé sur les traces d'une jeune fille asiatique prénommée Vinh. Ses motivations sont incertaines. Sous couvert d'un grand reportage sur les migrations des peuples d'Asie, il la poursuit sans relâche. La jeune femme semble s'être lancée dans une quête vengeresse et son cheminement est jonché de cadavres. Elle exécute les anciens membres d'une bande sans état d'âme et sa colère n'a pas de limite. Les deux protagonistes finiront par se retrouver, au cœur d'un maëlstrom de fureur et de sang. Et cette rencontre ne se fera pas sans quelques étincelles. L'amour est-il encore envisageable dans une contrée aussi impitoyable que l'Ouest Sauvage ?
Son nez n’est pas du tout crochu. Elle ne chevauche aucun balai, ne touille aucun chaudron. Pourtant, Ingrid est une sorcière. Et une belle.
Le jour où elle débarque au village de Skelleftestad, tous les hommes tombent raides. Elle pourrait prendre celui qu’elle veut. Alors pourquoi choisit-elle d’épouser Nils Swedenborg, qui est certes beau, joyeux, fidèle et travailleur, mais aussi pieux et indécrottablement stupide ? Pour se ranger ? Mener une vie tranquille au coin du feu, avec le charpentier du cru, et s’en aller prier au temple tous les dimanches ?
Non. Une sorcière a un besoin viscéral de tours et de magie. C’est leur fille qui raconte l’histoire. Elle connaît la réponse. Et cette réponse fait froid dans le dos.
Clara a tout accepté depuis la mort de sa mère. Elle n'a pas fait d'histoires quand son père lui a annoncé qu'il se remariait avec Géraldine. Elle n'a émis aucune protestation lorsque les photos de sa mère ont disparu des murs et que ses objets personnels ont été relégués à la cave. Elle n'a rien dit quand sa nouvelle belle-mère a refait la décoration de l'appartement sans égard pour les souvenirs des jours heureux. Elle a répété qu'elle comprenait, alors qu'elle n'en pensait pas un mot. Elle a serré les dents. Elle s'est parfois retenue de vomir. Mais trop c'est trop ! Laisser son père vendre la Marotte, leur maison de vacances et son coin de jardin, l'endroit sacré où les cendres de sa mère ont été dispersées ! Ça, Clara ne peut l'accepter. Sa famille lui reproche de vivre enfermée dans ses souvenirs ? Elle va la prendre aux mots et vivre enfermée au milieu de ses chers souvenirs...
Pour Antoine et ses amis, l'été qui commence sépare les années lycée de l'entrée à l'université. Si tous (Mehdi, Hannah, Alice) savent déjà ce qu'ils vont faire, ce n'est pas son cas. En pleine incertitude, y compris familiale — car sa mère a un nouveau compagnon qui ne lui plaît guère —, Antoine broie du noir depuis qu'Hannah et lui ont rompu. Faute de mieux, entre deux fêtes trop arrosées, il se console dans les bras d'une jolie blonde et accepte un petit boulot dans une maison de retraite.
Mais le temps presse, et il faudra bien qu'il décide ce qu'il veut faire de sa vie, avec ou sans Hannah.
En épousant Camille, son cousin souffreteux et sans charme aucun, Thérèse découvre l’ennui… Elle tombe très vite sous le charme de Laurent, un ami du couple. Les deux amoureux vont rapidement trouver ce mari bien encombrant. L’idéal serait qu’il disparaisse. Alors, pour profiter pleinement de cette passion dévorante, les amants décident de le tuer. Peu à peu, leur projet meurtrier s’affine jusqu’au passage à l’acte sans que jamais les scrupules ne viennent les effleurer. Sauf que… gérer l’aprèscrime exige de posséder des nerfs d’acier, de la
patience et de l’endurance. Faute de quoi, la suite des événements peut mener tout droit en enfer.















