Thème « Amérique du sud »
Les jeudis après-midi, Nina sort de l’école à 17 heures. Elle marche tranquillement. Mais aujourd’hui, il y a quelque chose de différent. Un portefeuille par terre. Rempli de billets de banque ! Elle pourrait faire beaucoup de choses agréables avec l’argent trouvé. Elle se souvient d’une cousine qui vit en Argentine, et là -bas, c’est l’été. Si elle allait lui rendre visite…
Ici, dans les hautes montagnes des Andes, pas un arbre ne pousse. Il n’y a ni gaz ni électricité. Chaque jour, on allume un feu avec des crottes d’alpaga séchées, et on fait cuire dessus toutes sortes de pommes de terre. Une fois, dans une fête en ville, Lucho a goûté une friandise succulente : de la crème glacée ! Et comme, aujourd’hui, il a aidé ses parents à sauver Pocoyo, un bébé alpaga coincé dans une crevasse, Lucho a bien mérité de manger de la glace !
À première vue, un hérisson est très différent d'une tortue, et une tortue n'a rien à voir avec un hérisson. À bien y regarder, ces deux animaux ont tout de même un point commun bien pratique : face aux prédateurs, ils savent se protéger, en boule ou sous leur carapace. C'est un jaguar qui en fera les frais. On savait que l'union faisait la force, mais apprenez maintenant grâce à cette histoire que l'union... fait les tatous !
Il est très tard, un soir d'été. Anita rentre du restaurant avec sa grand-mère lorsqu'elle aperçoit une lumière qui s'allume et s'éteint plusieurs fois à la fenêtre d'une maison voisine. Puis plus rien. Il n'en fallait pas tant pour piquer la curiosité d'Anita. Quand le flash lumineux reparaît à quelques nuits d'intervalle, qu'il est toujours suivi du bruit d'une voiture qui démarre, Anita décide d'ouvrir son carnet et de mener l'enquête au côté de son ami MatÃas.
Paschoal est pauvre, Amina est noire, Conrad est seul. Trois malheurs. Trois faiblesses dans un monde dur. Mais tous les trois, à des époques et dans des contrées différentes, ont un point commun qui peut les tirer d'affaire. C'est l'amour de la nature. Pour bien des gens, elle est menaçante, et celle qu'on appelle parfois « Mère Nature » devrait plutôt porter le sale nom de marâtre. Mais Paschoal, au coeur de la forêt amazonienne, Amina, dans un port du Kamtchatka, et Conrad, dans un bois noir du fin fond de la Pologne, ont appris à l'explorer, à la contempler et à l'aimer. Leurs expéditions les ont rendus courageux. Ils ne savent pas encore qu'un jour, au sommet d'un arbre pour Paschoal, au sommet d'un volcan pour Amina, au fond d'un trou d'eau chaude pour Conrad, ils vont devenir heureux.
Dix jours de vacances dans un palais avec piscine, c’est le rêve, non ? Eh bien, pour Tomás, c’est la réalité, car sa grand-tante est gouvernante d’un manoir avec lits à baldaquin, tourelles et monte-plats. Comme les propriétaires sont absents, on peut profiter de la maison. Mais la nuit, le rêve tourne au cauchemar : des bruits bizarres résonnent à travers les murs. On dirait que ça vient d’en haut, de la tour de droite qui est toujours fermée. C’est là que se trouve la bibliothèque de Monsieur Lorenzo, explique Eulalia, la cuisinière. C’est l’ancien propriétaire du château, et il est mort depuis longtemps, assassiné à coups de marteau. Mais alors qui cogne ainsi la nuit ? Un fantôme ? Un fou ? Un prisonnier ? Et où est passé le majordome que Tomás avait rencontré lors de sa dernière visite ? Il en est sûr, on lui cache quelque chose. Aidé de Camila, la petite fille d’Eulalia, il va résoudre un mystère, et peut-être même sauver une vie.
Manoel est catégorique, ce livre sur les tatous écrit par un certain R. Kipling est un tissu d'âneries. Il en sait quelque chose, étant lui-même tatou. Un magnifique tatou d'Amazonie d'ailleurs, fin lettré et particulièrement entêté. Il est prêt, s'il le faut, à remonter le rio Juruá en pirogue pour mettre la main sur ce Kipling et exiger du soi-disant spécialiste un démenti.
Son ami Luizao le colporteur l'accompagnera. C'est lui qui a offert à Manoel ce livre truffé d'erreurs... Il lui doit bien ça et va s'en mordre les doigts.
Le 22 octobre 1958, à Buenos Aires, une jeune fille, prénommée Elena, envoie un appel au secours à une amie. Elle lui dit qu’on est en train d’empoisonner son père et que, s’il meurt, elle est certaine d’être la prochaine victime. Quarante ans plus tard, une autre jeune fille, Inès, achète une robe en organdi jaune dans un magasin de vieux vêtements… et découvre la lettre désespérée d’Elena, dissimulée dans l’ourlet de la robe. Le message n’est jamais parvenu à sa destinataire. En cachette de ses parents, qui ne prennent pas du tout cette histoire au sérieux, Inès décide de retrouver la trace d’Elena en se faisant passer pour une apprentie journaliste. C’est ainsi qu’elle rencontre Amparito, une femme qui n’a peur de rien et qui a travaillé autrefois pour la famille d’Elena. Elles vont mener l’enquête ensemble. Car elles sont persuadées qu’il y a eu meurtre. Et si le terrible destin d’Elena a été scellé il y a quarante ans, les assassins, eux, sont toujours en vie.
Manuel est sous le choc : don Mauricio s’est donné la mort.
Pourtant, Manuel refuse de croire à un suicide. Le vieil homme était trop attaché aux petits plaisirs de la vie. Sans oublier sa grande passion : sa collection de timbres, qu’il aimait montrer à Manuel. Don Mauricio a été assassiné. Manuel n’en doute pas une seconde, car le timbre le plus rare et le plus précieux de don Mauricio, la Dame d’Elche, a mystérieusement disparu…
Qui est le coupable ? Est-ce Etelvina, la dame qui venait faire la cuisine et le ménage chez don Mauricio ? Et puis, qui est cet étrange touriste allemand qui s’est installé dans son appartement ? Tant pis si personne n’est de son avis, Manuel est bien décidé à mener seul l’enquête.
« Mon grand-père m’avait promis une tarte aux pommes pour le goûter, j’ai donc pressé le pas. Il faisait un temps glacial […] Un silence étrange semblait descendre du ciel. Je n’ai jamais vu la neige tomber, mais j’avais appris dans un livre que le moment qui précède les premiers flocons ressemblait à ça. J’ai voulu me rappeler où j’avais lu ça exactement et j’ai commencé à faire mentalement la liste de tous mes romans préférés, jusqu’à repenser à un polar où l’inspecteur Maigret revenait dans son village d’enfance parce qu’il avait reçu une lettre dans laquelle on annonçait qu’un crime se préparait là -bas. J’avais oublié les détails mais je me souvenais bien qu’il faisait un froid intense, que les après-midi étaient gris, que l’inspecteur Maigret parcourait le village d’un bout à l’autre, et qu’après il se réchauffait devant le poêle de l’auberge où il était logé. »
Comme dans ses romans préférés, Maléna enquête sur un crime survenu dans le village de son grand-père. Un innocent est accusé du meurtre de l’infirmière, l’affaire pourrait avoir un lien avec la maison abandonnée du mystérieux Anglais et avec le vol d’un diamant inestimable en Angleterre dans les années trente…
Épée vole ! Les Indiens Mapuches sont de grands guerriers qui ont résisté à tous les envahisseurs jusqu’au siècle dernier.
Aujourd’hui ils ne sont guère nombreux pourtant ils se racontent toujours les exploits de leurs héros préférés : le valeureux Calvumil et son épée magique parti à la recherche de la fleur qui sauvera son père, ou encore Huenchumir le fils de l’Ours. Ce héros là appartient à la fois au monde des hommes et à celui des ours, mais après bien des épreuves il deviendra homme pour de bon.
Avec le temps, les Mapuches sont devenus éleveurs puis paysans. Des fermes et des troupeaux apparaissent dans leurs histoires mais on y rencontre toujours les grands fauves mythiques d’autrefois, les ogres et les sorcières des origines.
La faune sauvage qui se cache dans ce livre est de toute beauté.
Entre les ailes du condor ! Ce grand oiseau est depuis toujours le symbole de la cordillère des Andes où vivent les Indiens Quechuas.
Leurs contes disent que le condor peut se transformer en homme pour épouser une jeune fille, sans cesser pour autant d’être un rapace terrible.
Ils nous font découvrir la sorcière Achique, lancée à la poursuite de deux enfants qu’elle dévorerait assurément si les bêtes de la montagne et des vallées profondes ne venaient à leur secours.
Renard prétentieux, blaireaux déchaînés, colibri tout-puissant, pumas féroces, avare transformé en daim, peuplent ces histoires à la tonalité particulière.
À la fois drôles et mélancoliques, les contes Quechuas portent la trace d’une histoire marquée par la domination des Incas, puis des Conquistadores. Mais la langue dans laquelle on les raconte s’est maintenue, tout comme certaines de ces histoires venues de la nuit des temps.
Angostura, au bord de l’Orénoque, 13 juin 1800. Fils d’une esclave, séparé de sa mère à 5 ans, Pablo est devenu le souffre-douleur de ses demi-frères et n’a guère d’espoir de mener une vie meilleure, quand deux savants européens font escale dans son village. Humboldt et son ami Bonpland traversent l’Amazonie pour dresser l’inventaire de sa faune et de sa flore. Ils remarquent vite la curiosité naturelle, l’esprit vif et les dons pour le dessin de Pablo, et l’emmènent avec eux. En forêt, le garçon sauve la vie de Bonpland. Pendant la traversée vers Cuba, lors d’une tempête, il met à l’abri leur bien le plus précieux : un herbier géant. Galvanisé par leur confiance, Pablo renoue avec son rêve de gosse : retrouver sa mère…
Pérou, 1986. Être admise dans une clinique neurologique ne faisait pas vraiment partie des projets de Laila… Mais si ses symptômes ne s’étaient pas manifestés, jamais Laila n’aurait rencontré El Rato. Et jamais ils n’auraient découvert un étrange journal, écrit en 1941 par un certain Dr Clarke, dans lequel le dessin d’une fleur allait changer le cours de leur existence. Utilisée par les chamans de la tribu de K., la Fleur Perdue aurait un grand pouvoir de guérison (encore faut-il la dénicher). Lorsque le diagnostic tombe pour Laila, et que l’espoir ne semble plus permis, les deux amis décident de tenter le tout pour le tout : trouver la fleur et ainsi guérir Laila. Mais pour cela, un long voyage des Andes à la forêt amazonienne les attend, un long voyage semé d’embûches…
Ils sont cireurs de chaussures, vendeurs de journaux, laveurs de voitures, nettoyeurs de tombes, chiffonniers... Des enfants laissés pour compte dans un pays où les plus pauvres ne peuvent que survivre. Survivre, Saturnino tente de le faire. Dans la rue, il lutte depuis la disparition de ses parents, pour gagner quelques pièces, pour protéger Luzia sa petite soeur, pour se souvenir des mots et des chansons que fredonnait leur mère. Un jour, Saturnino rencontre un vieil homme hors du commun qui se dit chef d'orchestre. Il invite les gamins des rues à venir chez lui. La musique a-t-elle le pouvoir d'effacer la peur et la solitude ?
« Maestro » est né d'un article de journal : « Il était question d'un chef d'orchestre bolivien qui avait réussi l'exploit de monter un orchestre avec des gamins des rues. Lors des émeutes de février 2003 à La Paz, les bâtiments de l'école de musique avaient pris feu et les enfants avaient sauvé les instruments et accueilli leur professeur en jouant... »
1532. Le conquistador Pizarro est en route avec 180 hommes armés vers la ville inca de Cajamarca. Il vient rencontrer l’empereur Atahualpa, mais ce qu’il cherche vraiment, c’est à lui prendre son or, dont on dit qu’il coule à flots. En quelques jours, les Espagnols auront soumis et massacré les Incas, qui étaient pourtant 80 000 à les encercler. Que s’est-il passé? Grâce au destin de Manco, jeune paysan des Andes, nous suivons de près toutes les étapes de ce drame. Victime d’un accident en montagne, recueilli par la troupe de Pizarro, enrôlé comme porteur, Manco nous permet d’assister à l’entrevue des chefs, après nous avoir fait découvrir les moeurs de son peuple et son organisation exemplaire, détruite en quelques mois par le feu et la variole.