Thème « Afrique (continent africain) »
Un livre en accordéon, plein de surprises, où il faut deviner à chaque coin de page ce qui va arriver ensuite. Et il ne se passe pas n’importe quoi !
Le bus traverse la savane, rencontre tous les animaux sauvages, auxquels sont associées des comptines poétiques, qui nous font voyager à travers des paysages aux couleurs chaleureuses.
Depuis plusieurs jours, il fait exceptionnellement chaud dans la savane.
Plus une goutte d’eau, les lacs sont aussi secs que le désert et les plantes sont prêtes à s'embraser à la moindre étincelle.
Alors, le lion décide de faire quelque chose qu’il ne fait jamais : il enlève son costume.
Oh ! là ! là ! Que n’a-t-il pas fait là ?!
Quand Farafina tombe nez à nez avec un gros serpent sur le point de manger un bébé tout cru, elle n'écoute que son courage et tue le reptile. Et elle a une idée toute trouvée pour le bébé : elle le donnera à maman pour son anniversaire. Maman sera, c'est sûr, enchantée ! Les frères et les soeurs de Farafina - huit au total - partagent son enthousiasme. Mais Maman semble plutôt réticente...
M'Toto n'a qu'un souhait : aller seule à la rivière. Mais sa maman se méfie... et elle a bien raison, sa maman. Il y a toutes sortes de dangers qui guettent une petite fille seule à la rivière...
Macha la grenouille a drôlement chaud. Tous les animaux ont drôlement chaud. La rivière est toute sèche. On ne peut plus se baigner. Macha réfléchit, réfléchit... « Ça y est... je sais ce qu'il faut faire ! Il faut danser ! » Et c'est ainsi que les animaux se mettent à faire la danse de la pluie. TOUS !
Comment faire soigner une rage de dents quand on est crocodile ? Aucun sorcier, qu'il soit d'un petit village ou d'un grand village, ne vous fait confiance, et pourtant ça fait mal ! Heureusement, notre crocodile va trouver un dentiste confiant dans la grande ville qui lui remettra tout en ordre. Mais, monsieur le dentiste de la grande ville, si les petits sorciers ne font pas confiance aux crocodiles, c'est qu'il y a peut-être une bonne raison ???
« Mon illustre réputation me conduit aujourd'hui en Afrique. Ma mission est de capturer un gorille et de le ramener vivant. »
Ainsi démarre ce journal d’un explorateur légèrement prétentieux et insupportable. Mais ô combien drôle dans le ridicule…
C’est l’histoire d’un éléphant féroce qui règne sans partage sur la savane. À coup de canon à eau, il tyrannise les autres animaux. Nul n’ose s’opposer à lui. Mais l’éléphant s’ennuie. Lui vient alors l’idée de lancer un défi que personne ne relèvera… sauf peut-être un tout petit ouistiti !
Un matin, il y a longtemps, la girafe se réveilla avec la gorge nouée. Allait-on devoir lui couper le cou en rondelles ? Ou l’attacher au bout d’une grue jusqu’à ce que le nœud cède ? Ou encore lui faire avaler des couleuvres. Ou bien l’empailler et l’exposer dans un musée ? AH NON ! Rien de tout cela ! Pauvre girafe ! Il y avait forcément une autre solution !
Les libellules ont le corps gracieux, fin et long, c'est bien connu. Vous croyez qu'il en a toujours été ainsi ? Vous n'imaginez pas que les libellules aient pu être grosses et pataudes ? Eh bien vous vous trompez : lisez plutôt ce magnifique conte zaïrois qui vous apprendra enfin la vérité sur les libellules.
« Cet os de Samma (l’éléphant) coupe la chaîne de Dougoumani (la fourmi)… ton margouillat a oublié d’où il vient, qui il est et où il va. Et avec ses souvenirs, ses couleurs s’en sont allées. Tout comme les fils de l’Afrique. »
Les propos du marabout sont clairs : le jeune Thiekoro doit suivre les symboles du grigri pour aider le margouillat à retrouver ses couleurs… et son énergie vitale.
Ce sont deux lionnes qui avancent sans bruit dans les herbes sèches.
Il y a la mère. Un an plus tôt, deux de ses soeurs ont été tuées à coups de tonnerre court par les hommes à l’odeur nouvelle, avec des peaux par-dessus leurs peaux.
Il y a la fille. Elle a eu des petits jadis, ils ont été dévorés par un mâle rival de leur père. Depuis, elle ne s’est plus accouplée.
Ensemble, elles ont quitté la harde, côte à côte, d’un seul pas. Elles sont seules.
Toudoum… Toudoum… Chaque matin, Sisanda commence par compter les battements de son cœur et le nombre de jours qu’elle a vécus depuis sa naissance.
Puis, elle regarde sa mère se glisser hors de la case pour aller courir dans les collines : Maswala, sa Mamantilope, cavale pour le plaisir pendant des heures, pieds nus, là où même les bergers ne vont pas avec leurs troupeaux.
Sisanda, elle, ne peut pas courir. Ni sauter, ni jouer avec les autres, ni rien, à cause de son petit cœur imbécile et de sa maladie idiote. Le médecin lui a dit qu’elle avait beaucoup de chance d’être encore en vie. Vraiment beaucoup. Ici, il ne peut rien faire, il faudrait opérer Sisanda dans un hôpital spécialisé à l’étranger. Et ça coûte cher… Un million de kels ! Elle a compté qu’il faudrait à ses parents trente-huit ans, trois mois et vingt jours pour réunir autant d’argent…
Mais tous ces calculs sont faussés lorsqu’elle découvre que Maswala pourrait gagner la même somme en courant aussi vite qu’une antilope…
Il y a souvent une histoire vraie à l’origine d’un roman de Xavier-Laurent Petit. Ce dévoreur de journaux a découvert l’existence de Chemokil Chilapong dans un article de Courrier international qui racontait comment cette simple fermière avait pu financer la scolarité de ses enfants grâce à sa victoire au marathon de Nairobi. Il n’en fallait pas plus pour que son imagination s’emballe et nous entraîne dans les foulées de Maswala, la mamantilope d’une petite fille au cœur malade…
Il y a quelques jours encore, la vie d'Elmir était une vie normale. Le matin, dans le tramway qui l'emmenait au collège, il faisait du troc avec son meilleur ami, Ismène. Ensemble, ils allaient manger les beignets de la vieille Nourrédia. Le soir, il jouait avec Naïa, la fille des voisins. Et puis les attentats ont commencé, et bientôt la ville s'est trouvée prise dans un étau entre la terreur que font régner les « Combattants de l'ombre » , le couvre-feu, les contrôles permanents. Elmir n'a plus le droit d'aller seul au collège. Son père, qui est journaliste à La liberté, est menacé. La bibliothèque où travaillait sa mère a été incendiée. Une nuit, Elmir sort en cachette, prend son vélo et se rend à la bibliothèque. Quelques heures plus tôt, dans la cour noircie, il a repéré un livre qui avait échappé aux flammes: Les aventures du capitaine Hatteras de Jules Verne. Il veut le récupérer pour l'offrir à sa mère, qui est à l'hôpital et qui n'a pas ouvert la bouche depuis l'incendie. Elmir se cache à l'approche d'un voiture. Il voit trois hommes sortir de l'obscurité et faire feu. Il vient d'assister sans le savoir à l'assassinat du rédacteur en chef de La liberté. Et il a reconnu l'un des meurtriers, c'est le frère aîné d'Ismène. Mais le cauchemar est loin d'être terminé. Quelques jours après que son père a accepté de reprendre le poste de rédacteur en chef, Elmir est séquestré toute une nuit par des hommes cagoulés qui veulent obtenir la publication d'une lettre. Dès lors, la vie ressemble définitivement à un enfer. Il faut déménager sans cesse, en abandonnant tout sur place. Il ne faut donner son adresse et son numéro de téléphone à personne. Elmir continue d'aller au collège, mais sous bonne garde. Naïa, dont le père a lui aussi reçu des menaces, va partir pour la France. Elmir se sent seul, il étouffe, pris dans une tempête qui semble ne jamais devoir finir. Pourtant, un jour, le répit viendra pour son père et pour lui grâce à Nourrédia, la marchande de beignets, qui leur trouvera un refuge.