Romans
Jane Eyre, une jeune orpheline d’une dizaine d’années, est recueillie par une tante acariâtre qui la transforme vite en Cendrillon. Traitée comme une domestique, en butte aux brimades et aux humiliations, Jane se rebelle et est envoyée dans une pension où elle finira par devenir professeur, avant d’entrer comme préceptrice au manoir de Thornfield, sous les ordres de l’inquiétant et fascinant M. Rochester.
Mais le manoir et son maître recèlent un terrible secret…
Coups de théâtre, rebondissements inattendus, hurlements de rire terrifiants dans un manoir hanté par une présence menaçante et cachée, incendies criminels, histoire d’amour maudit, fuites éperdues dans la lande ont assuré à Jane Eyre un succès immédiat et durable.
Publié en 1847 sous le pseudonyme de Currer Bell, le roman trouve son inspiration dans de nombreux épisodes de la jeunesse tourmentée de son auteur. Virginia Woolf dira de Charlotte Brontë : « Elle écrira dans la rage quand elle devrait écrire dans le calme. Elle écrira sottement quand elle devrait écrire sagement. Elle parlera d’elle-même quand elle devrait parler de ses personnages. Elle est en guerre avec son sort. »
Le Chevalier de la charrette a été composé vers 1180 par Chrétien de Troyes, le plus célèbre romancier du Moyen Âge, à la demande de sa protectrice, Marie de Champagne.
Dans cette oeuvre, il se fait le héraut de l’amour courtois tel qu’elle le conçoit : une relation basée sur le modèle féodal, où la dame occupe la position de suzeraine et le chevalier celle de vassal à son service. L’auteur, qui n’adhère pas totalement à ce modèle, laissera Godefroi de Lagny achever la rédaction de l’aventure.
C’est dans cet ouvrage qu’apparaît pour la première fois un mystérieux chevalier qui, par amour pour la reine Guenièvre, affronte les pires dangers (le gué aventureux, le pont de l’épée), allant jusqu’à monter dans la charrette d’infamie réservée aux voleurs et aux assassins ou aux chevaliers vaincus et déshonorés. Ce chevalier n’est autre que Lancelot du Lac, le plus célèbre et le plus attachant de tous les chevaliers de la Table Ronde.
Le Chevalier de la charrette occupe une place essentielle dans l’histoire du roman français. Les instructions officielles en recommandent l’étude au collège.
Juliette observe Aurèle, le nouveau voisin. Il a son âge, 13 ans. Qu’est-ce qu’il fait là, penché au-dessus de la mare qui sépare leurs deux maisons ? Il étudie le cycle des grenouilles. Bizarre, ce garçon, mais ça ne décourage pas Juliette, d’autant qu’Aurèle n’est pas seulement expert en batraciens mais également en signes précurseurs de divorce. Et ça tombe bien, car les parents de Juliette ne s’entendent plus et ça l’inquiète. Aurèle propose de l’aider à y voir plus clair. Elle accepte.
Aurèle — Ne pas avoir de poils sur les orteils signifie qu’on va divorcer. Parce qu’on prend soin de son apparence. Donc qu’on veut plaire à une autre. J’ai lu ça dans un magazine. Un truc qui fait référence.
Juliette — Ton père avait des poils sur les orteils quand il a quitté ta mère ?
Aurèle — Il s’était rasé de la tête aux pieds. Pour un rôle.
Juliette — Donc ça n’avait rien à voir.
Aurèle — Un peu. Il l’a quand même quittée juste après.
Sur une scène de théâtre, le Grand est persuadé qu’il est le plus grand des acteurs, né pour les plus grands rôles et les plus grands textes. Il s’aime, se regarde, aime qu’on le regarde se regarder, il exige toute la lumière. Pas question que quiconque lui vole sa place. Il est loin de se douter qu’une Petite Vieille de rien du tout et un Tout Petit qui a le nez qui coule pourraient le menacer. Il a tort.
La Petite Vieille — Tu pourrais lui faire une petite place à tes côtés.
Le Grand — Et puis quoi encore ! T’as qu’à le prendre sur tes genoux !
La Petite Vieille — Je n’ai qu’une petite chaise pliante !
Le Grand — Et alors ? Il n’y a qu’un seul et unique grand rôle ! Il a qu’à s’asseoir par terre ! (au Tout Petit) T’as compris ?
Le Tout Petit s’assoit par terre, sans broncher, à côté de la Petite Vieille. Parfait ! C’est tout petit ! Et ça veut déjà jouer les grands ! Faudrait quand même pas trop rêver !
Le savant Cavor et l’aventurier Bedford, ayant accompli l’exploit de se poser sur la Lune grâce à la cavorite, un matériau qui les libère des lois de la gravité, se trouvent confrontés à d’inquiétantes créatures, les Sélénites…
Une semaine en immersion au service comptabilité d’un fabricant de boîtes à chaussures… C’est sûr, ça ne fait pas rêver…
Mais c’est le seul stage en entreprise qu’Abel a pu trouver. Alors qu’il s’apprête à passer les journées les plus ennuyeuses de sa vie enfermé avec José, un jeune comptable aussi méthodique qu’allergique aux arachides, l’annonce d’un audit financier sème la panique dans le service. Une armée de contrôleurs habillés tout en noir va éplucher les comptes, traquer la moindre erreur et ne rien lâcher. Au même moment, les bureaux de Big Box sont cambriolés et des classeurs de factures dérobés. Le stage d’Abel va se révéler bien plus excitant que prévu…
Le capitaine Barracuda a cherché pendant des années le fabuleux trésor de Krane. Tout ça pour tomber sur un vieux livre au fond d’un coffre ! Que voulez-vous qu’il fasse des Mémoires du pirate Phileas Krane ? Barracuda ne sait ni lire ni écrire ! Pas plus que son équipage, d’ailleurs. La bande de vieux pirates analphabètes et bagarreurs va donc apprendre à lire, comme à l’école, et découvrir qu’un livre peut renfermer des trésors cachés…
Si votre appartement sent inexplicablement le muguet (et un peu la violette), et que cette odeur vous submerge pour disparaître l'instant d'après. Si, dans vos tiroirs, la louche et les slips échangent leur place et que vous ne pouvez en accuser personne. Si vous découvrez sur votre bureau un objet qui ne vous a jamais appartenu. Si le voisin du dessous vient vous voir et vous explique qu'il a perdu son elfe.
Alors, que vous croyiez ou non aux choses de l'au-delà, vous pouvez être certain(e) que VOTRE VIE VA CHANGER.
Dans le Paris de Louis XI, dans le grouillement de la cour des Miracles, les destins de trois personnages s'entrechoquent : d'abord Esmeralda, l'ensorceleuse qui fait battre les cœurs. Ensuite, Frollo, le prêtre à l'âme perdue de passion inavouable. Et, enfin, la créature, « mi-homme mi-animal, plus dur, plus difforme et plus foulé aux pieds qu'un caillou », Quasimodo, le sonneur de cloches. Mais ce caillou a un cœur, le monstre pleure d'amour pour Esmeralda...
Depuis une quarantaine d’années, Le Livre de la jungle est irrésistiblement associé dans nos mémoires à la frimousse du jeune Mowgli, aux soucoupes géantes des yeux du python Kaa, à l’ours Baloo qui se gratte le dos sur les troncs de cocotiers, bref à Walt Disney. On a perdu de vue, parfois, la sobriété et l’élégance du style de Kipling, oublié aussi que l’ouvrage est un recueil de courtes nouvelles, suivi d’un autre intitulé Le Second Livre de la jungle.
Cette édition réunit dans un seul volume les deux textes, en conservant seulement les nouvelles ayant trait au « petit d’homme » recueilli par les loups et que ses amis de la jungle indienne vont protéger des griffes du redoutable tigre Shere Kahn.
Kipling est longtemps resté le plus populaire des écrivains britanniques. Ce « génie qui ne se préoccupait pas de bien parler », selon la formule d’Oscar Wilde, fut aussi, en 1907, le plus jeune auteur à recevoir le Nobel de littérature.
La première fois, Antoine a eu vraiment la frousse. Il faisait ses devoirs dans la cuisine. Sa mère épluchait des carottes pour le dîner. C’est là que ça s’est produit. Un silence absolu. Et puis le monde autour de lui figé comme pour l’éternité. La deuxième fois, c’est arrivé au collège, au beau milieu d’une dictée. Antoine en a profité pour retoucher quelques copies et s’échapper, mais quand tout s’est remis en marche, il a fallu se justifier, et les choses ont pris un tour plus compliqué. La troisième fois que le temps s’est arrêté, Antoine a été moins surpris. Il est entré dans la maison voisine, jusque dans la chambre de Léa. Il n’a pas résisté. La plus belle fois, c’était un samedi sur la plage, et Antoine n’était plus seul…
Jeune fille joyeuse et bien portante, Myriam est un jour prise de symptômes bizarres. Une soif terrible. Des nausées. L'énurésie. Des fringales subites. Des malaises. Le verdict tombe : le diabète. Myriam la gourmande va devoir suivre un régime. Myriam l'insouciante va devoir se surveiller en permanence. Elle se met à s'intéresser aux gens biscornus, cassés par la vie.
Elle devient aussi plus attentive à sa mère, inconsolable depuis la mort de son frère jumeau, à son père, qui a vieilli de dix ans en quelques mois.
Et ce sucre qui fait n'importe quoi dans son corps va mettre du sel et du piment dans sa vie.
Pour Antoine et ses amis, l'été qui commence sépare les années lycée de l'entrée à l'université. Si tous (Mehdi, Hannah, Alice) savent déjà ce qu'ils vont faire, ce n'est pas son cas. En pleine incertitude, y compris familiale — car sa mère a un nouveau compagnon qui ne lui plaît guère —, Antoine broie du noir depuis qu'Hannah et lui ont rompu. Faute de mieux, entre deux fêtes trop arrosées, il se console dans les bras d'une jolie blonde et accepte un petit boulot dans une maison de retraite.
Mais le temps presse, et il faudra bien qu'il décide ce qu'il veut faire de sa vie, avec ou sans Hannah.
Gabi a sept ans et une vie bien remplie. Il y a l'école, bien sûr, et sa copine Oumou qui sait rire comme personne. Il y a les histoires qu'elle se raconte toute seule et son chat Kit Kat qui dort dans sa chambre. Il y a des moments impressionnants, comme quand sa mère tombe en patin à roulettes ou quand les policiers viennent au square.
Être le plus grand, être le plus fort, mais tellement grand et tellement fort qu'on n'a aucun besoin d'imposer ni sa taille ni sa force, c'est la situation dans laquelle se trouve Gulliver à Lilliput. Et il en profite, tranquille comme une montagne, pour observer l'agitation, les intrigues des hommes, ces tout petits. Il est en butte à leur ingratitude, à leur méchanceté, à leur goût du pouvoir, mais il ne se venge pas : il regarde attentivement, constate, puis rentre chez lui…
Ce voyage à Lilliput représente de belles aventures, où l'imagination et l'humour sont de la fête. Mais le plus vif de ce livre est ailleurs, dans une réflexion légère sur ce qui occupe et motive la société des hommes.
Elvis le hibou en a marre : impossible de lire tranquillement le journal, de remplir son herbier ou de faire une bonne sieste. Il aime bien avoir de la compagnie, mais comment faire pour que les petites souris fassent moins de bruit ? Les humains ont trouvé une solution en mettant leurs enfants à l'école. Voilà comment Elvis devient directeur d'école.