Thème « voyage »
Un crocodile qui mange un zébu sur le manche d’une cuillère. Un sorcier qui montre ses fesses pour mieux décorer un plat. Et des peignes, des instruments de musique, des masques de cérémonie…
Tous ces objets, replacés ici dans leur contexte, sont beaux, utiles et pleins d’humour.
Ils ont traversé les océans, parfois les siècles, pour nous devenir accessibles, dans les musées français. Les découvrir avec cet album, c’est acquérir le réflexe du respect, de l’admiration et de la curiosité.
En 1992, Pascale Bougeault arpenta les musées, son carnet de croquis à la main. À Londres, un visage gravé dans un chapeau philippin lui fit un clin d’oeil. Sept ans et de nombreux musées plus tard, naissait Pourquoi si fâchée ?, sa collection d’objets anthropomorphes ou zoomorphes, aux formes amusantes, regardés à hauteur d’enfant. Puis, le musée du Quai-Branly a ouvert ses portes. Une nouvelle édition s’imposait !
Mémé et pépé ont tout organisé, ma valise est prête. Il est cinq heures trente du matin quand le camping-car du Capitaine des Morts arrive chez moi. Ils bondissent tous hors du véhicule : Petit Vampire, tartiné de crème solaire avec son bob jaune sur la tête et son ciré, le chien Fantomate qui pète chaque fois qu’il fait un pas, Marguerite, Claude et Ophtalmo, les trois monstres. Direction un château en Bretagne. La route est longue avec un tel équipage ! Et dire qu’il faut rendre une rédaction à ce sujet à la rentrée ! Je vais devoir me tenir debout devant toute la classe et raconter mes vacances… Mais je ne révélerai rien de ce que nous avons vécu. Je leur raconterai un séjour sans meurtres, sans fantômes et sans rien de magique.
Emma, une adolescente de 13 ans dont les parents sont divorcés, décide d’aller vivre chez son père, sa belle-mère et sa petite soeur, Lucie. Mais ça tombe mal. Son père n’est pas là . Il est régisseur au théâtre et le spectacle se déroule en Russie. Lucie est ravie d’accueillir sa grande soeur. Emma, elle, est loin d’être aussi enthousiaste.
Lucie — Marick, il a plein de frères et soeurs. Il a une grande soeur et encore une autre mais plus petite et qui est au collège et l’autre elle est grande mais elle va pas à l’école.
Sophie — Ah bon pourquoi ?
Lucie — Je sais pas. Et puis il y a son petit frère qui est en grande section et sa petite soeur qui est à la petite section et puis un autre qui est en CE2 mais c’est pas son vrai frère.
Sophie — Pourquoi c’est pas son vrai frère ?
Lucie — Je sais pas. Il m’a dit que Sacha c’est pas son vrai frère.
Emma — Ça existe pas un faux frère. C’est ton frère ou c’est pas ton frère. Point.
Lucie — Si ça existe. Y’a des frères qui sont pas des vrais.
Salam veut grandir. Il ne veut plus qu'on se moque de lui. Il quitte sa maison en cachette, en emportant un grand sac vide. « Dans ce sac, je mettrai tout ce que je trouverai pour m'aider à grandir », décide-t-il. Venez, venez voyager avec Salam...
Les Sirènes, le Cyclope, la nymphe Calypso, Circé la magicienne, Pénélope l’épouse fidèle, les Lotophages, tempêtes et naufrages, toutes ces rencontres de légende et ces aventures mythiques ont un point commun : celui qui les a vécues. Ulysse, l’homme aux mille ruses, vingt fois détourné de sa route de retour au pays natal après sa victoire à la guerre de Troie.
Nous en connaissions tous des bribes et des extraits. Grâce à la plume enchantée d’Yvan Pommaux, voilà le chef d’oeuvre d’Homère paré pour une nouvelle vie.
Ils ont de drôles d’idées, mes parents. Ce qui les intéresse, c’est de partir à l’aventure dans des coins perdus. Chaque fois que nous prenons des vacances, mon frère et moi devons les suivre au bout du monde, dans des trous où personne d’autre ne va. Plus c’est reculé, plus c’est désert, et plus ils sont contents. Ils appellent ça « sortir des sentiers battus ». Pas d’attrape-touristes ni de file d’attente, disent-ils. Pas étonnant ! Personne n’a envie d’y aller ! La moitié du temps, c’est moi qui dois les sortir du pétrin, eux ou bien mon frère, ou encore tous les trois – les sauver des alligators, des marées montantes ou des tempêtes de sable. Et, vous savez, ce n’est pas toujours un jeu d’enfant !
Avoir des parents bizarres a au moins un avantage. On a toujours quelque chose à raconter quand arrive l’inévitable rédaction de la rentrée : « Qu’avez-vous fait durant vos vacances d’été ? »
Abandonné par sa mère, Waluk est certainement l’ourson le plus malheureux de la Terre. Et, pour ne rien arranger, il a faim. Très faim… Mais que manger sur la toundra glacée lorsqu’on ne sait pas chasser ? Comment survivre ? La rencontre d’Esquimo, un vieil ours à demi aveugle, va changer sa vie. Désormais, Waluk a un ami… et un maître. Sous la conduite d’Esquimo, il va peu à peu découvrir sa vie d’ours. Il va apprendre à pêcher, à chasser… Il va surtout apprendre à se méfier du seul véritable ennemi des ours, cette étrange créature sans poils, incapable de courir et ridiculement faible, mais armée d’un terrifiant bâton qui tue à distance : l’homme.
L’hiver arrive, glacial, les proies se font de plus en plus rares. Esquimo entraîne alors Waluk plus au sud, vers le territoire des hommes. Près de la ville, la décharge où les humains rejettent leurs déchets regorge de nourriture.
Elle cache aussi un terrible piège…
Le collège, la maison, les copines : à treize ans, la vie d’Élise est trop banale à son goût. Elle a beau se rêver photographe, elle se contente de prendre des photos avec son petit téléphone.Jusqu’à ce jour où sa mère lui propose, pour premier voyage, de l’emmener aux Bahamas avec Léa, son amie d’enfance.Les Bahamas, un paradis, comme le vantent les brochures touristiques ? On en est loin : sa mère n’est jamais disponible, Léa est l’amie trop parfaite. Pour comble de malchance, un cyclone tropical s’approche...Mais là , au bord de la piscine, Élise trouve un appareil photo. Pas n’importe lequel : un Leica mythique. Jusqu’où ira Élise pour imiter les « chasseurs de cyclones », ces photographes risque-tout qu’elle admire ?
C’est l’histoire d’une famille trimballée sur les routes, dans une carriole. Depuis toujours, le père raconte à ses trois enfants qu’ils ont tous été chassés d’un splendide palais situé dans un pays tout aussi splendide. Dora s’en fiche de cette histoire, elle ne souhaite qu’une chose : ne plus bouger, s’arrêter, aller à l’école, au moins une année. Pavel, le petit dernier, y croit dur comme fer. Clow, le plus espiègle, celui qui se fait toujours gronder, n’y croit plus depuis longtemps. Un matin, il décide de dire la vérité à Pavel. Et ça fait mal.
C’est dans l’estomac d’un requin que commence l’un des plus extraordinaires voyages relatés par Jules Verne. En effet, le squale a avalé une bouteille contenant un message qui, une fois partiellement déchiffré, révèle le naufrage d’un navire, le Britannia, et de son capitaine, le valeureux Harry Grant. Seule certitude sur la localisation du naufragé, il se trouve sur le 37e parallèle.
Un courageux lord écossais, sa charmante jeune femme, un major impassible, un géographe français distrait et les deux enfants du capitaine Grant vont donc suivre ce 37e parallèle, franchir les Andes et leurs incessants séismes, traverser la Patagonie, survivre à un ouragan et poursuivre leurs recherches… en Australie. Là , ils retrouveront l’ancien quartier-maître du Britannia, un dénommé Ayrton, qui les trahira pour livrer leur navire aux pirates, puis ils échoueront sur les côtes de la Nouvelle-Zélande où ils tomberont aux mains des cannibales…
Bouteille à la mer, tour du monde, pirates, cannibales, naufrages : tous les ingrédients sont réunis pour « mettre en scène des rêves de petit garçon » – la définition du roman d’aventures par le maître du genre : Robert Louis Stevenson.
Les Enfants du capitaine Grant constituent le premier volet d’une trilogie romanesque que complètent Vingt Mille Lieues sous les mers et L’Île mystérieuse.
Les Instructions officielles de l’Éducation nationale recommandent l’étude d’un roman de Jules Verne en classe de cinquième.
Être le plus grand, être le plus fort, mais tellement grand et tellement fort qu'on n'a aucun besoin d'imposer ni sa taille ni sa force, c'est la situation dans laquelle se trouve Gulliver à Lilliput. Et il en profite, tranquille comme une montagne, pour observer l'agitation, les intrigues des hommes, ces tout petits. Il est en butte à leur ingratitude, à leur méchanceté, à leur goût du pouvoir, mais il ne se venge pas : il regarde attentivement, constate, puis rentre chez lui…
Ce voyage à Lilliput représente de belles aventures, où l'imagination et l'humour sont de la fête. Mais le plus vif de ce livre est ailleurs, dans une réflexion légère sur ce qui occupe et motive la société des hommes.
Pour Jacques, cela ne va plus très fort depuis le départ précipité de son ami Anton en Russie. Tout le monde a beau essayer de lui changer les idées, Jacques, lui, a perdu son ami russe. Pas seulement un ami capable de transformer les brins d’herbe en douce musique, les cabanes de bois en palais, et les mots en or, mais un ami russe, capable de vous faire comprendre la magie des forêts, de vous faire sentir les mouvements du Transsibérien et de vous cacher sa vie d’immigré clandestin. Tout ce qu’il aimait. Tout ce qu’il ne peut pas oublier.
Alors, les matins gris, le coeur brisé, le goût à rien, Jacques s’est fait la promesse de garder à jamais le souvenir d’Anton. De vivre pour cela. Jusqu’au jour où ses parents lui offrent le plus beau cadeau d’anniversaire imaginable : un voyage en Russie pour retrouver Anton. Tout semble à portée de main. Mais en Russie, les mains sont drôlement, magnifiquement, intensément surprenantes.
Plus personne ne peut vous dire comment les bons élèves de cette école de campagne du Missouri ont occupé leurs vacances d'été 1860. Non. Le seul qui soit resté dans l'Histoire, c'est Simon Green, le cancre, celui qui avait quadruplé son CE1. Cette année-là , les dindes avaient pondu comme des lapins. Beaucoup trop. Valaient des clopinettes. Cette année-là , à Denver, à mille kilomètres d'ici, on bâtissait à tour de bras, et rien à se mettre sous la dent. Là -bas, ils étaient prêts à payer une dinde cinq dollars. C'est bien simple, Simon, à peine sorti de l'école, il a fait ses comptes. A emprunté toutes ses économies à l'institutrice. A acheté mille dindes. A embauché comme charretier Bidwell Peece, le plus grand ivrogne du pays devant l'Éternel. Et s'est juré de faire fortune à la fin de l'été. L'oncle Lucas lui a fourgué en héritage son chariot le plus pourri. Et vogue la galère ! Ils n'étaient pas nombreux, ceux qui auraient parié sur un attelage pareil : l'ex-ivrogne repenti, le cancre indécrottable et les mille dindes réclamant chacune ses cinq litres d'eau par jour. D'autant que, très vite, ils ont été rejoints par Jabeth, un esclave noir en cavale qui rêvait du pays de la liberté. Et comme si ça ne suffisait pas, des types à dos de chameau se sont mis à les poursuivre. Parole, à dos de chameau ! Avec des fusils partout. Et les Indiens Potawatomis et leur chef John Prairie d'hiver les ont arrêtés sur leur territoire sacré. Et il y a eu aussi la fille qui piquait sa crise de nerfs dans la prairie maudite, et la cavalerie qui n'avait pas cavalé depuis si longtemps qu'elle prétendait faire un carton sur les dindes, et... Enfin, de quoi créer des liens entre Simon, l'orphelin, Bidwell, le vieil ivrogne bon à rien, et Jabeth, l'esclave en fuite. Et faire d'eux des héros inoubliables. Au point de vous donner furieusement envie d'être cancre, dans le Missouri, en 1860.
Ernest attendait sagement à l'arrière de la voiture de son père, quand il les a vues débouler. Deux filles échappées du pavillon psy pour ados. L'une s'est installée au volant, l'autre a pris la place du passager. Et voilà comment Ernest, fils de médecin, s'est retrouvé embarqué dans une folle équipée en compagnie de Lili, bipolaire, et d'Elodie, atteinte d'un autisme sévère. Pour être honnête, Ernest n'a rien fait pour les arrêter. Comme si lui aussi avait envie de s'évader, loin, bien loin de son destin tout tracé. Un road-trip de dingue !
Depuis un événement tragique qui l’a rendue orpheline, Alice vit chez sa tante. Elle a une cousine du même âge, Coline, à qui elle pourrait se confier, mais Alice ne se confie à personne. Certains mots en sa présence sont interdits ; elle prend des douches plusieurs fois par jour ; elle a des crises d’eczéma ; elle ne supporte pas la foule. Jusqu’au jour où elle annonce à sa cousine, stupéfaite, qu’elle a décidé de partir trois semaines pour le Groenland.
Coline — Tu pars à quelle heure dimanche ?
Alice — Cinq heures du matin. Tes parents m’emmènent à l’aéroport. Ensuite Reykjavik puis Ilulissat tout à côté du plus gros fjord glacier du Groenland.
Coline — T’as pas peur ?
Alice — De ?
Coline — Que tes angoisses reviennent.
Alice — Là -bas, je serai neuve. Je ne serai pas l’orpheline du 13. Je pourrai tout inventer. Personne ne me connaîtra.
Le XVIe siècle est l'époque de la conquête des mers, des grandes découvertes. Jusqu'alors, les Européens ne pouvaient atteindre les Indes et la Chine que par terre et sur les routes des épices, de l'or et de la soie, les caravanes chargées de richesses étaient souvent attaquées par les Turcs. En 1492, le navigateur Christophe Colomb fait le pari de parvenir aux Indes par l'ouest, puisqu'un astronome, Copernic, prétend que la Terre est ronde. Il ignore qu'un continent encore inconnu va lui barrer le chemin. En 1534, c'est enfin au tour de François Ier de s'intéresser à l'aventure. Lors d'un pèlerinage au Mont-Saint-Michel, il rencontre un navigateur expérimenté, le Breton Jacques Cartier et lui confie une expédition digne du royaume de France : trouver un passage plus direct par le nord de l'Amérique pour atteindre les Indes et la Chine, et conquérir de nouveaux territoires...