Thème « ville »
Saïd a aimé le travail bien fait, la langue française et ses richesses, les dictionnaires, la beauté sous toutes ses formes. Il a aimé être un bon élève. Mais c'était avant. Il y a longtemps. Il y a un an. Avant le collège Camille-Claudel, la foule hurlante de ses mille deux cents élèves, le racket, la fatigue, le mépris et la haine de ceux qui veulent tuer tout ce qui est beau. Au collège, Saïd a changé. Ce n'est pas qu'il ne veut plus réussir et s'en sortir. Il le veut toujours, de toutes ses forces. C'est juste que, des forces, il en a de moins en moins. Tout seul, il sait qu'il n'y arrivera pas. Alors il s'accroche à ce qu'il peut : une sortie à Paris au musée d'Orsay, un tableau qui représente des fleurs blanches sur un fond noir, son ami Antoine qui baigne dans la culture, le caractère d'un prof qui ressemble à l'acteur de Mission impossible... Sauver Saïd de l'échec et du désespoir, est-ce vraiment mission impossible ?
Lili ne peut pas aller en colo avec ses frères. Elle passera ses vacances à Saint Denis chez tata Denise, l'oncle Jo, et ses sept cousins. C'est une grande famille qui fait beaucoup de bruit. Mais l'oncle Jo est silencieux et il passe ses journées à regarder par la fenêtre un terrain vague. « Ma pauvre Denise », disent les voisines. « Dieu nous protège », répond tata Denise. Un jour, l'oncle Jo disparaît. Lili attend son retour et voit sur le terrain vague une porte qui avance toute seule.
C’est terrible ce qui arrive à Samir. Nadia, la meilleure voyante de la cité de la Victorine, lui a tiré les cartes. Elle lui a prédit qu’avant six mois, il aurait risqué sa vie pour sauver un ami et serait devenu un héros. Certains seraient très satisfaits à la perspective d’un avenir aussi brillant, mais Samir, le silencieux et timide Samir, ne se voit pas en héros. Il décide de tout mettre en oeuvre pour que la prédiction de Nadia ne puisse pas se réaliser. Pour commencer, il lui faut absolument fuir ses amis. Mais peut-on vraiment échapper à son destin ?
Minuit-Cinq a dix ans. Tout le monde l'appelle Minuit-Cinq. Même lui a oublié son vrai prénom, Antonin. C'est pareil pour sa sœur Bretelle et leur meilleur ami Emil. Tous les trois ont deux problèmes dans la vie : comment trouver à manger quand on n'a pas un sou ? Comment trouver un coin au chaud quand le vent glacial de décembre balaie la ville de Prague ? Mais pour le moment, la grande affaire de ce Noël, c'est le collier perdu de la princesse Daniela Danilova. Elle a promit une belle somme d'argent à celui ou celle qui le lui retrouvera. Nos trois vagabonds de la vieille ville se demandent s'il n'y aurait pas quelque chose à faire...
Le 22 octobre 1958, à Buenos Aires, une jeune fille, prénommée Elena, envoie un appel au secours à une amie. Elle lui dit qu’on est en train d’empoisonner son père et que, s’il meurt, elle est certaine d’être la prochaine victime. Quarante ans plus tard, une autre jeune fille, Inès, achète une robe en organdi jaune dans un magasin de vieux vêtements… et découvre la lettre désespérée d’Elena, dissimulée dans l’ourlet de la robe. Le message n’est jamais parvenu à sa destinataire. En cachette de ses parents, qui ne prennent pas du tout cette histoire au sérieux, Inès décide de retrouver la trace d’Elena en se faisant passer pour une apprentie journaliste. C’est ainsi qu’elle rencontre Amparito, une femme qui n’a peur de rien et qui a travaillé autrefois pour la famille d’Elena. Elles vont mener l’enquête ensemble. Car elles sont persuadées qu’il y a eu meurtre. Et si le terrible destin d’Elena a été scellé il y a quarante ans, les assassins, eux, sont toujours en vie.
Personne ne remarque Jérémie au collège, personne ne lui adresse la parole. Forcément, il est arrivé là après les vacances de Noël : c’était trop tard, les groupes étaient déjà faits. Alors il est devenu invisible… Il n’a pas d’amis, mais il a la paix. Et puis, sa mère lui a payé un vélo. Quand il s’ennuie, Jérémie prend son vélo et fait des tours dans le quartier. C’est peut-être comme ça qu’il va se faire des amis ? Par hasard ? À moins de ne pas faire confiance au hasard, et de se débrouiller pour rencontrer Lily, la seule fille de sa classe à qui il a envie de parler.
Chaque jour est un combat dans les rues bondées de Chennai, en Inde. Et lorsque Viji et sa soeur, Rukku, fuguent pour ne plus subir la violence de leur père, la situation semble sans espoir. Dans un monde impitoyable et dangereux, où nul n’accorde un regard aux parias, elles sont des plus vulnérables. Mais leur rencontre avec deux jeunes sans-abri, sur un pont en ruine, va peut-être tout changer.
Imaginez une ville grise, avec ses cheminées d’usines et ses nuages de charbon. Imaginez une gare gigantesque. Imaginez que dans cette gare une seule personne possède tous les trains, sauf un. Imaginez que, parmi tous les gens dans cette gare, il y a une petite orpheline qui survit en faisant le ménage sur les quais et s’accroche à son rêve de devenir mécanicienne. Elle s’appelle Finally. Elle a dix ans. Et aujourd’hui, elle trouve dans sa poche un étrange billet qui lui permet d’accéder au mystérieux quai 1001 et de monter à bord du rutilant Maydala Express. Où va-t-il ? Personne ne le sait vraiment. Mais c’est une occasion unique pour Finally de fuir la Ville Grise… et le début d’un voyage incroyable, semé de surprises et de dangers, jusqu’à la Gare la Plus Lointaine du Monde.
Chers lecteurs,
Si vous aimez le confort douillet de votre quotidien, si vous exécrez le mystère et la magie, reposez ce livre et passez votre chemin. Car ce qui vous attend entre ces pages n’est pas pour les âmes sensibles. Je vous le dis tout net : je suis un garçon ordinaire à qui des choses extraordinaires vont arriver.
Tout commence par la lettre que mes parents m’ont laissée, m’obligeant à passer les vacances de Noël à Londres, chez ma grand-tante Léonie. Et je vous assure que, vu sa réputation, c’est loin d’être un cadeau.
Mais attention le train part… Vous me suivez ?
Un musée énigmatique, des disparitions inquiétantes, la découverte d’un don singulier… Partez à Londres pour vivre avec Oscar Goupil une aventure magique !
Ce mercredi 21 avril, nous étions trois. Mes deux amis et moi sur la terrasse de mon immeuble, la seule tour de la cité.
L’accès était strictement interdit. Pourtant, on montait souvent tout là -haut. C’était magnifique, la ville n’était plus la même, le monde devenait gigantesque.
Ce jour-là , si j’avais été seul, je n’aurais pas fait la même chose. À une demi-seconde près, il ne se serait rien passé. J’y pense sans cesse. À ce qui est arrivé. J’aimerais me confier à quelqu’un, tout raconter. Mais qui pourra comprendre sans juger ?
En sollicitant le Capitaine de police Maupetit pour l’aider à lancer, le BAC, le Bureau des affaires classées, le commissaire Lamblin ne s’attendait pas à voir débarquer Augustin flanqué de deux gamines surexcitées, Angie et Rose-May, et d’une chienne renifleuse visiblement démotivée. Parmi les quelques 200 faits-divers non élucidés, Augustin a jeté son dévolu sur une affaire d’enlèvement d’enfant à bord du paquebot le France qui offre de troublantes similitudes avec le thriller de Cornelia Finch qu’il est en train de lire. Angie, elle, a déniché une pièce à conviction dans un vieux dossier, un attrape-rêves, comme ceux que la police du Havre vient de retrouver à côté des corps de deux joggeuses. Cela lui suffit pour élaborer une théorie qu’elle expose sur sa chaîne Youtube, consacrée au crime. Sans penser que les serial killers aiment beaucoup rôder sur internet…
Le Havre, son port, ses docks et ses trafics en tous genres. Y a t-il un lien entre la cocaïne découverte dans le container d'un négociant de café et la disparition d'un jeune docker aux mains tatouées ? Le capitaine de police Augustin Maupetit en est persuadé. Mais comment pourrait-il enquêter alors qu'il est cloué en fauteuil roulant et cloîtré dans son appartement ? Le policier teigneux va devoir compter sur son entourage. Sa voisine de palier, Angie Tourniquet, 12 ans, se révèle une parfaite coéquipière. Il y aussi Thérèse, la tante médium qui joue du pendule comme personne, Capitaine, un chien renifleur dont la tête a été mise à prix par les narcotrafiquants, Alice Verne, la jeune commissaire. A eux les jambes, à Augustin la tête. Mais voilà qu'un drôle de virus venu de Chine se répand dans le pays, le président Macron s'apprête à faire une allocution télévisée. On parle d'un grand confinement... Comment mener l'enquête au temps du Covid ?
Basile sait que de nombreux migrants passent dans la région. Il a entendu parler des camps et des trafics, des jeunes gens qui s'accrochent sous les camions et en meurent parfois. Il sait tant et tant de choses qui le concernent si peu ! Tout change lorsqu'il croise quatre garçons dans une gare désaffectée. Ils sont à cran, ils se cachent, la police les cherche depuis qu'ils ont fui le centre pour mineurs isolés.
Quand l'un d'entre eux se fait enlever par des passeurs, Basile n'a plus le choix. Il s'embarque dans une nuit sans fin à la recherche de ce garçon qu'il ne connaît pas, cet étranger, prisonnier de la mafia.
Jeff et son frère Norbert ont trouvé un fugitif dans la cave de leur immeuble. Est-ce un migrant ? Un criminel en cavale ? Un malade mental ? Impossible à dire. L’homme est étrange, il a la peau trop blanche, les yeux sans pupilles, et il ne s’exprime qu’en faisant claquer sa langue. Il semble traqué, mais il refuse de s’éloigner de la tour où habitent les deux frères. Comment vont-ils le cacher alors que l’immeuble, voué à la démolition, sera détruit dans quelques semaines ?
Lila s’envole pour Tokyo avec dans son sac une urne contenant les cendres de son frère Krimo qu’elle transporte clandestinement, bravant divers interdits. Si elle entreprend ce long voyage, c’est pour respecter les ultimes volontés de ce dernier, tué alors qu’il tentait d’échapper à la police, une nuit à Grigny. Mais Krimo n’était pas un délinquant, il essayait seulement d’aider leur aîné à tous les deux, Redouane, accusé d’avoir trempé dans une sale affaire de drogue et incarcéré depuis. Heureusement, dans son périple Lila peut compter sur les conseils d’Adel, qu’elle a rencontré à l’aéroport, un jeune génie aussi maladroit qu’attachant, par ailleurs grand spécialiste du Japon et de sa culture. Réussiront-ils à échapper à la mystérieuse silhouette qui les traque depuis leur départ de Paris ?
L’ensemble des besoins des êtres humains peut être classé en cinq catégories. Aujourd’hui, cette théorie est le principe d’un nouveau jeu de télé-réalité : La pyramide des besoins humains. Nous sommes 15 000 candidats, et dans cinq semaines il n’en restera plus qu’un.
Et moi dans tout ça ? Disons que je m’appelle Christopher Scott. Disons que j’ai dix-huit ans. Que j’habite sur un morceau de carton, dans la rue, à Londres. Enfin, peu importe mon nom, peu importe mon âge. Je suis le candidat no 12778. Je n’existe pas encore. Mais je risque fort de devenir quelqu’un, et même quelqu’un de célèbre. Et c’est bien ça le pire.