Thème « ville »
En sollicitant le Capitaine de police Maupetit pour l’aider à lancer, le BAC, le Bureau des affaires classées, le commissaire Lamblin ne s’attendait pas à voir débarquer Augustin flanqué de deux gamines surexcitées, Angie et Rose-May, et d’une chienne renifleuse visiblement démotivée. Parmi les quelques 200 faits-divers non élucidés, Augustin a jeté son dévolu sur une affaire d’enlèvement d’enfant à bord du paquebot le France qui offre de troublantes similitudes avec le thriller de Cornelia Finch qu’il est en train de lire. Angie, elle, a déniché une pièce à conviction dans un vieux dossier, un attrape-rêves, comme ceux que la police du Havre vient de retrouver à côté des corps de deux joggeuses. Cela lui suffit pour élaborer une théorie qu’elle expose sur sa chaîne Youtube, consacrée au crime. Sans penser que les serial killers aiment beaucoup rôder sur internet…
En classe de 3e, Mohammed-Ali est discret et populaire. Pour lui, le collège ça roule. Tranquille. En apparence du moins, car il a une vie secrète. La nuit, il sort de chez lui pour aller taguer. Et surtout, il est amoureux d’Aimée, qui ne pense à rien d’autre qu’au football. Comment faire pour qu’elle le remarque ? Par chance, Mohammed-Ali peut compter sur le soutien de Lina et Margaux. En amour comme au football, il faut un plan de jeu. Il faut avoir du style.Il va inviter Aimée à voir un match au Stade de France.
Le Havre, son port, ses docks et ses trafics en tous genres. Y a t-il un lien entre la cocaïne découverte dans le container d'un négociant de café et la disparition d'un jeune docker aux mains tatouées ? Le capitaine de police Augustin Maupetit en est persuadé. Mais comment pourrait-il enquêter alors qu'il est cloué en fauteuil roulant et cloîtré dans son appartement ? Le policier teigneux va devoir compter sur son entourage. Sa voisine de palier, Angie Tourniquet, 12 ans, se révèle une parfaite coéquipière. Il y aussi Thérèse, la tante médium qui joue du pendule comme personne, Capitaine, un chien renifleur dont la tête a été mise à prix par les narcotrafiquants, Alice Verne, la jeune commissaire. A eux les jambes, à Augustin la tête. Mais voilà qu'un drôle de virus venu de Chine se répand dans le pays, le président Macron s'apprête à faire une allocution télévisée. On parle d'un grand confinement... Comment mener l'enquête au temps du Covid ?
Au début, il y avait des écrans et des caméras partout, à la maison, dans la rue, dans vos téléphones, et vous étiez contents. Puis les écrans ont commencé à vous épier, à enregistrer chacune de vos paroles, de vos actions, de vos traces, à interpréter votre façon de marcher, votre rythme cardiaque, à détecter la moindre intonation suspecte. Même les regards des passants sont devenus des caméras. Comment en finir avec ce système ? En devenant invisibles. Pas facile.
LÉNINA : Que vois-tu quand tu dis que tu me vois ?
JULIA : Toi.
LÉNINA : C’est qui, moi ?
JULIA : Toi.
LÉNINA : Je pourrais être quelqu’un d’autre. Déguisée, transformée.
JULIA : Non. C’est toi.
LÉNINA : Comment es-tu sûre ?
JULIA : Tes questions. Il n’y a que toi pour les poser.
Basile sait que de nombreux migrants passent dans la région. Il a entendu parler des camps et des trafics, des jeunes gens qui s'accrochent sous les camions et en meurent parfois. Il sait tant et tant de choses qui le concernent si peu ! Tout change lorsqu'il croise quatre garçons dans une gare désaffectée. Ils sont à cran, ils se cachent, la police les cherche depuis qu'ils ont fui le centre pour mineurs isolés.
Quand l'un d'entre eux se fait enlever par des passeurs, Basile n'a plus le choix. Il s'embarque dans une nuit sans fin à la recherche de ce garçon qu'il ne connaît pas, cet étranger, prisonnier de la mafia.
Jeff et son frère Norbert ont trouvé un fugitif dans la cave de leur immeuble. Est-ce un migrant ? Un criminel en cavale ? Un malade mental ? Impossible à dire. L’homme est étrange, il a la peau trop blanche, les yeux sans pupilles, et il ne s’exprime qu’en faisant claquer sa langue. Il semble traqué, mais il refuse de s’éloigner de la tour où habitent les deux frères. Comment vont-ils le cacher alors que l’immeuble, voué à la démolition, sera détruit dans quelques semaines ?
Lila s’envole pour Tokyo avec dans son sac une urne contenant les cendres de son frère Krimo qu’elle transporte clandestinement, bravant divers interdits. Si elle entreprend ce long voyage, c’est pour respecter les ultimes volontés de ce dernier, tué alors qu’il tentait d’échapper à la police, une nuit à Grigny. Mais Krimo n’était pas un délinquant, il essayait seulement d’aider leur aîné à tous les deux, Redouane, accusé d’avoir trempé dans une sale affaire de drogue et incarcéré depuis. Heureusement, dans son périple Lila peut compter sur les conseils d’Adel, qu’elle a rencontré à l’aéroport, un jeune génie aussi maladroit qu’attachant, par ailleurs grand spécialiste du Japon et de sa culture. Réussiront-ils à échapper à la mystérieuse silhouette qui les traque depuis leur départ de Paris ?
Ils se sont connus par hasard. Ils ont en commun leur âge, la quinzaine, leur désir farouche de sortir de la cité, leur devise : pas de dope, pas de dope, pas de dope.
Et cela a fini par créer des liens entre Tsen, Daniel-Tape l'Incruste et Jo. Tsen s'est trouvé un surnom qui lui va comme un gant : la Charme. Charme, parce qu'il met tout le monde dans sa poche. Les filles surtout. Et la, pour la petite touche personnelle.
Un jour, lui si sérieux, il manque le bahut. Il ne mange plus, ne sourit plus. Ses potes se rendent à l'évidence : il est tombé amoureux. Amoureux fou. D'une droguée. Alors, sous leurs yeux effarés, la Charme engage une lutte à mort contre la drogue, les dealers, le temps, la fatalité.
Qui va gagner ?
Personne ne choisit vraiment de vivre au 33, Georgiana Street. L’immeuble est situé dans un quartier peu engageant de Londres. Les appartements sont minuscules, sales, délabrés. L’électricité et le loyer se paient à la semaine. Seul avantage du lieu : Steve, le propriétaire, ne pose pas de questions.
Pour un garçon de 17 ans qui a fugué, l’endroit est idéal. Sam s’est réfugié à Londres parce que, ici personne ne sait qui il est, ni ce qu’il a fait.
Cerise et sa fille Bohême sont deux autres nouvelles locataires qui déménagent au gré des petits amis de Cerise. À 10 ans, Bohême se débrouille toute seule, car sa mère est bien trop fragile et perdue pour arriver à s’occuper de sa fille.
Au 33, Georgiana Street, on évite de se mêler des affaires des autres. Mais Bohême va bouleverser la vie de l’immeuble. Elle a besoin d’un ami, et c’est Sam qu’elle a choisi.
L’ensemble des besoins des êtres humains peut être classé en cinq catégories. Aujourd’hui, cette théorie est le principe d’un nouveau jeu de télé-réalité : La pyramide des besoins humains. Nous sommes 15 000 candidats, et dans cinq semaines il n’en restera plus qu’un.
Et moi dans tout ça ? Disons que je m’appelle Christopher Scott. Disons que j’ai dix-huit ans. Que j’habite sur un morceau de carton, dans la rue, à Londres. Enfin, peu importe mon nom, peu importe mon âge. Je suis le candidat no 12778. Je n’existe pas encore. Mais je risque fort de devenir quelqu’un, et même quelqu’un de célèbre. Et c’est bien ça le pire.
Lou va entrer en seconde. Elle sait ce qu’elle laisse derrière elle. L’ennui des années collège. La chaleur orageuse de l’été. Les disputes entre ses parents.
Mais que va-t-elle trouver devant ? Il y a la vie rêvée, les cours de hip-hop, et toutes les photos qu’elle fait dans la cité. Il y a la vie qui s’organise avec tous les voisins de l’immeuble.
Et puis surtout il y a Lili, la grande soeur de Lou. Lili l’insaisissable. Lili qui se met tout à coup à faire le ramadan et à porter le foulard. Lili qui va loin, très loin, trop loin. Jusqu’où ?
Arsène était un enquêteur hors pair : retrouver une loutre disparue aurait dû être un jeu d’enfant pour lui. Des ministères du dôme climatisé aux faubourgs mal famés le long du fleuve, il connaissait tous les recoins de Londinium. Mais ces derniers temps, beaucoup de choses étranges, et même menaçantes, se produisaient en ville. Et son intuition lui disait qu’il y avait peut-être un lien entre cette affaire et les attaques de renards, ces vols bizarres, ces changements dans la loi, ces lézardes dans l’équilibre fragile qui permettait la cohabitation entre humains et animaux...
L’enquête d’Arsène n’avançait pas. Le prince Alexander manigançait quelque chose avec ce chancelier allemand, Hitler, mais quoi exactement ? Et à Londinium, les choses ne s’arrangeaient pas. Il y avait cette mystérieuse maladie qui touchait les roux, ce docteur inquiétant qui proposait un antidote, les conflits entre animaux et cette chaleur accablante... Mais le contact d’Arsène au ministère avait disparu, la Résistance était sans chef, Johnny toujours en prison. Il faudrait se débrouiller seul, se disait-il, jusqu’à ce que quelqu’un frappe à sa porte, quelqu’un qu’il ne s’attendait pas du tout à voir...
Marcovaldo est manœuvre. Il vit, avec sa femme et ses six enfants, dans une grande ville d'Italie du Nord. Un citadin parmi d'autres. Mais lui est différent. La publicité, le néon, la circulation, il ne les voit pas. En revanche, la moindre manifestation de la nature accroche son regard. Ses sens se sont-ils atrophiés, ou la nature s'est-elle changée en venant en ville ? Marcovaldo n'arrive pas à retrouver cette nature si saine, si pure dont il garde le souvenir. Elle est singulière cette nature, surtout en ville ! Marcovaldo l'apprend en vivant une suite d'aventures inattendues et souvent drôles évoquant un Charlot père de famille, en butte aux complexités de notre vie « post-industrielle ».
Saviez-vous que les prêtres romains examinaient soigneusement le foie d'un lapin et d'un faisan capturés sur le site d'une future cité pour savoir si la région était salubre ? Saviez-vous qu'un amphitéâtre était conçu pour que ses 20 000 spectateurs puissent entrer ou sortir en moins de dix minutes ? Et que le sol, au centre de l'arène, contenait de profonds bassins qui pouvaient être remplis pour mettre en scène des batailles navales ? Connaissez-vous la signification des mots suivants : castrum, cardo, decumanus, groma, ou encore pouzzolane ? Saviez-vous que, pour les Romains, une ville bien conçue contribuait davantage à la sécurité et à la paix de l'Empire que deux camps militaires ? David Macaulay vous invite à revenir deux mille ans en arrière pour assister à la construction et à l'évolution de Verbonia, magnifique exemple de l'ingéniosité et de la puissance romaines. Verbonia est une ville virtuelle, mais son plan et son architecture sont inspirés des cités fondées entre 300 av. J.-C. et 150 ap. J.-C. David Macaulay l'a imaginée sous le règne d'Auguste. Des centaines de cités construites en majorité par des esclaves et par des prisonniers de guerre, gaulois, grecs ou égyptiens... L'histoire de sa conception nous révèle l'étonnante alliance de la religion et des techniques les plus sophistiquées pour régler la vie quotidienne dans ses moindres détails. Elle nous montre aussi à quel point les urbanistes essayaient de satisfaire les besoins de tous, des riches comme des pauvres. Les Romains savaient qu'une ville n'était pas seulement un centre commercial, politique et religieux, mais aussi et surtout qu'elle devait être un lieu où les gens avaient envie de vivre.
Ils ont souvent tout perdu, famille, travail, maison, raisons de vivre, ceux qui arpentent le hall de la gare de Lyon sans espérer partir nulle part. Ils ont tout perdu et ils n'attendent plus rien. Parmi eux, il y a la vieille, élégante dans sa misère, cheveux coiffés, habits bleus. Ses copains de galère, Max, Henri, Élie, Céline. Ses combines et ses confidences avec Yvonne, la dame pipi. Ses trouvailles quotidiennes dans les poubelles garnies par les gavs, les nantis, les inconscients. Sa boîte à sucre, boîte aux secrets, aux souvenirs de la vie d'avant. Une routine comme une autre. Jusqu'au jour où la vieille aperçoit une toute jeune fille sur un banc. Elle est différente. Fragile. Elle semble regarder quelque chose intensément, à l'intérieur d'elle-même. Puis elle se lève. Et la vieille reconnaît son pas. Un pas perdu.