Thème « vie rurale »
Anne-Lise vit dans une immense plaine à la campagne, un endroit où la terre rejoint le ciel. Elle vit là avec ses innombrables frères et soeurs et Maman Câlin. Chaque jour, Maman Câlin va traire Lula, la vache magique, pour donner à tous ses enfants du bon lait frais et pour fabriquer du fromage blanc crémeux. Mais le jour où Anne-Lise décide de traire Lula elle-même, elle refuse la chose la plus importante : embrasser la vache. Quelle catastrophe !
Papi ? C’est Sofia ! Je suis toujours là, avec Maman et Papa… On fait plein de choses, comme avant, comme quand tu étais là. Amel m’a dit que les papis qui s’en vont, ils restent dans la terre. Moi je sais que tu trouverais ça trop ennuyeux, et tu es comme moi, tu n’aimes pas t’ennuyer ! Mais alors, où es-tu, Papi depuis que tu es parti ?
Au bord de la rivière du Petit-Pil se trouve le village tranquille des tout petits Turlutins très loin d'ici, dans un pays secret, caché, bien à l'abri des grands pieds qui pourraient bien l'écraser !
Un matin, Stella l'hirondelle raconte ses voyages aux turlutenfants. Emerveillés, ils décident de partir au bord de la mer. Leur ravissement sera total.
Le jour où fut abattu le plus vieux saman de la plantation de cacaoyers, Lucia, qui était là par hasard, sentit soudain ses oreilles bourdonner comme si une douzaine de moustiques s'y étaient égarés. Voici l'histoire de Lucía et de l'Ekchuah, le dieu protecteur des cultivateurs de cacao. En 1519, une des grandes surprises qu'ont trouvées les premiers espagnols en débarquant sur la côte atlantique du Mexique a été de voir les natifs utiliser comme monnaie une espèce d'amande avec laquelle ils préparaient aussi une boisson : le chocolat. Ils faisaient d'abord griller les graines de cacao dans des pots de terre avant de les moudre entre deux pierres, puis ils diluaient la poudre avec de l'eau froide et l'assaisonnaient d'épices piquantes.
Les vacances d’été viennent de commencer et Annabelle a promis d’aider sa maîtresse à nettoyer l’école pour septembre prochain. Pendant ce temps, un étranger nommé Drake Graf se présente à la recherche de son chien Zeus, qu’il a perdu. Au moment où Annabelle et Mme Taylor quittent l’école, elles entendent non seulement le tonnerre au loin, mais Andy Woodbury, le complice de Betty, les observe non loin de là. Alors qu’Annabelle rentre chez elle, l’orage commence et un éclair la frappe, l’assommant et arrêtant son coeur. Mais quelqu’un apparaît, lui frappe la poitrine et fait repartir son coeur, avant de s’enfuir. Lorsqu’elle reprend conscience, elle ne se souvient pas de la personne qui l’a aidée, mais ses sens – l’odorat, l’ouïe, la vue – sont si développés que ses frères les appellent des superpouvoirs.
Nous sommes en juin 1944. Le débarquement de Normandie a eu lieu, les Alliés progressent en Bretagne, mais la France est encore loin d'être libérée. Jean, qui a quatorze ans, vit à Montargis. Parce que la ville risque tôt ou tard de se trouver dans la zone des combats et parce que ses usines sont la cible de bombardements répétés, ses parents décident de l'envoyer dans une ferme, la Frissonière, à une vingtaine de kilomètres. Les Marceau sont des amis et ils ne seront pas mécontents d'avoir un peu d'aide. Il y a deux filles à la maison : Solange, qui a dix-huit ans, et Gisèle qui en a quatorze. Ni l'une ni l'autre ne laissent Jean indifférent, mais Solange est tout de même un peu trop âgée pour lui, et de toute façon elle est fiancée à un jeune fermier voisin, Raymond. C'est donc à Gisèle que Jean fait des avances, qui sont tantôt acceptées, tantôt repoussées brutalement. Lui qui ne connaît l'amour qu'à travers la lecture du Grand Meaulnes et du Jeune Werther, se trouve bien démuni. Comment doit-on s'y prendre avec une fille qui change d'avis tous les jours et qui n'est pas très sensible à la poésie ? Le comportement de Solange le laisse tout aussi perplexe : en cinq minutes, elle tombe éperdument amoureuse d'un parachutiste américain qu'elle va rejoindre chaque nuit dans sa cachette, à l'insu de ses parents. Lui a-t-il vraiment dit qu'il allait l'emmener à New York à la fin de la guerre ? Le temps d'un été, tandis que même la Frissonière est prise dans les péripéties de la Libération, Jean fait son éducation sentimentale. Il découvre surtout que les gens ne font pas ce qu'ils disent, ne disent pas ce qu'ils font, et que les filles, dans la France paysanne, font rarement ce qu'elles veulent.
Fils de métayers, Jacquou est plongé dès l'enfance dans les conditions de vie effroyables qui sont celles de la paysannerie française au XIXe siècle. Il subit tout, la faim, le froid, le malheur et la tyrannie du nobliau local. Mais, face à l'adversité, il possède deux armes : son énergie et surtout son instinct du milieu naturel, ce coin de Périgord où il se meut comme un poisson dans l'eau. Moyennant quoi il fera front, en démontrant que la vraie noblesse, ici-bas, n'habite pas toujours le château, mais plutôt parfois l'âme du « croquant » qui sait y mettre le feu. Non content de nous instruire et de nous passionner de bout en bout, voilà un livre qui nous marque. Jacquou et la « Forêt Barade » gardent à jamais une place de choix dans la mythologie intime de tous ceux qui l'ont lu.
Quand les propriétaires du falaj (le canal d’irrigation de la palmeraie) ont commencé à se disputer parce que l’eau manquait, Aqil s’est porté volontaire pour aller quérir Abou Hâroûn, le Maître de l’eau, un savant qui parcourt le pays, prêt à apporter son aide aux villageois en cas de besoin.
Depuis que ses parents sont morts dans un fleuve de boue, Aqil cherche la paix. Mais il a une autre raison de partir à la rencontre du vieux sage. Passionné par les étoiles, il a des questions à lui poser sur le mystérieux cadran que lui a laissé son père. Comment s’en servir ?
Quand enfin il trouve Abou Hâroûn, celui-ci l’avertit : l’étude des astres et du firmament peut prendre toute une vie. Ça tombe bien : Aqil a la vie devant lui !
On pourrait croire qu'il ne se passe jamais rien d'extraordinaire à Chatom, à part que Mrs Ruffo, l'institutrice, fume la pipe en classe et regarde avec bienveillance ceux qui font l'école buissonnière. On pourrait croire que Chatom est un petit village sans mystères et sans secrets. Et pourtant. Pourtant Stumpy Malone, ancien chercheur d'or, disparaît chaque année au mois d'octobre, sans que personne le voie jamais quitter sa maison. Et c'est à Chatom que vient se réfugier un jour un enfant étrange, qui risque de perdre la vie, si son identité est révélée. Sam Harriott n'a que quatorze ans, mais il n'a pas son pareil pour percer un mystère, ni pour garder un secret. Avec la complicité d'Alice, qui n'a vraiment peur de rien. Et l'aide précieuse de Mrs Ruffo, qui, décidément, n'est pas une institutrice comme les autres.
Dans un bois, un homme, Lucas, vit en compagnie de son rossignol. Il a fait serment à la suite d'un drame de ne plus jamais vivre dans une maison, de ne plus jamais dormir la nuit. Mais pour tenir son serment, il a dû abandonner sa fiancée, Claudia. Des années s'écoulent. Claudia attend toujours Lucas, mais personne n'a de ses nouvelles. Un jour, le maire du village décide de construire une autoroute. Le bois des Rousses va être rasé. Lucie, nièce de Claudia, décide de sauver Lucas. Elle est prête à tout : à apprendre à siffler comme un rossignol, à reconstruire la maison de Lucas, à faire que les rêves deviennent réalité.
La tétralogie de Catherine Zambon : La Bielleuse, La Berge haute, L'Oca, Les Rousses.