Thème « vie quotidienne »
Mon papa, c’est un PGV : un Papa à Grande Vitesse.
Le matin, c’est câlinexpresssssàcesoir…
Le soir, c’est câlinsuperexpressscarjedoisdécrocher…
Tous les jours, c’est pareil. Moi, ce que je veux, c’est un câlin d’enfer !
Quand on ne peut plus dormir entre papa et maman, il faut trouver le meilleur moyen pour devenir un grand ! Louis n'aime pas dormir dans son lit. Entre papa et maman, c'est beaucoup mieux. C'est plus chaud, plus grand, plus amusant, et c'est vraiment là que Louis fait les plus beaux rêves. Mais aujourd'hui, ses parents lui disent qu'ils sont fatigués et que ça suffit ! À partir de ce soir, Louis doit dormir dans son lit parce qu'il est grand, maintenant, et non, il n'y aura pas de dernière nuit. Louis est-il grand ? Pas encore vraiment. Mais suffisamment pour trouver une idée, une vraie bonne idée pour obtenir ce soir-là un dernier câlin de maman... le câlin qui donne le courage de devenir grand !
Il était une fois un papa bouc et un petit bouc. Papa Bouc est un papa bouc très pressé et Petit Bouc est un petit bouc qui n'aime pas se dépêcher. Quand Petit Bouc ne va pas assez vite, Papa Bouc s'énerve : « Je compte jusqu'à trois... 1, 2, 3 ! »
Mal dormi, mal au coeur, le poil raide, les yeux brillants, la tête qui tourne... voilà des raisons suffisantes pour appeler le Docteur Brosse. Il s'approche du lit de Diego et commence par l'ausculter. Puis il examine sa gorge, ses oreilles, et lui tapote le dos du bout des doigts.
« Ce n'est rien qu'une petite grippe. Dans trois jours, tu seras sur pattes. » Chic ! Diego va pouvoir jouer aux cartes avec Papa, qui est venu le garder. Au fait, quand on est malade, on doit forcément gagner, non ?
Dans ce récit autobiographique, Chen se penche sur son passé. Il coule une enfance paisible en compagnie de ses grands-parents. Sa grand-mère cuisine, coud, élève des poules. Sa grande sœur sourde-muette lui apprend à dessiner. Et puis, un matin, la radio annonce que le président Mao a proclamé la Révolution culturelle. La propagande et les violences commencent. Il faut brûler les souvenirs et les livres. Les gardes rouges humilient en pleine rue intellectuels et propriétaires... Et voilà que, à huit ans, Chen doit à son tour devenir garde rouge.
Chen a longtemps porté ce projet de livre autobiographique. Ce sont les enfants rencontrés en classe, curieux de son enfance, de la Chine et de son histoire contemporaine, qui l’ont convaincu de s’y lancer. Dans ce récit, Chen livre les faits bruts, sans porter aucun jugement, en montrant des générations sacrifiées sur l’autel du communisme, mais qui incarnaient un idéal sans équivalent dans le monde contemporain.




