Thème « tristesse, chagrin »
« Je suis parti parce que plus personne ne m’aimait. Les jours où l’on me désignait roi ou tout simplement ours n’étaient que vieux souvenirs. Les nuits où l’on me confiait secrets, joies et chagrins étaient devenues muettes. Le temps des ours était terminé. »
Petit Ours quitte alors le jardin des hommes, marche droit devant lui et dialogue avec les fleurs, les nuages, les pierres et la rivière.
Quelques jours merveilleux passés avec Oncle Eléphant en attendant que Maman et Papa reviennent. Des jours inoubliables où Oncle Eléphant est tour à tour, rassurant, drôle et poète.
L'histoire de Pochée la tortue qui croyait avoir trouvé le bonheur et l'amour avant de perdre son compagnon, Pouce. Elle dut pourtant faire beaucoup de chemin, chercher des fraises des bois, lire des messages à propos de cadeaux, supporter un escargot baptisé Truc, une tortue appelée Nestor et un hérisson du nom de Pépin, avant de comprendre comment on peut être heureux de nouveau.
Les punitions, les colères, les cauchemars, les soucis, je les mets dans un tiroir qui s’appelle « Renvoyé pour toujours ». Après ça, je n’y pense plus. Je me sens légère.
La journée est plus belle.
Annie en a assez. Sa vie au bord du lac lui pèse. Elle se demande pourquoi les choses sont ainsi.
Quand Annie fait la connaissance des trois géants au fond du lac, ils ont besoin de son aide. Ils doivent rejoindre la mer avant qu’une terrible malédiction s’abatte sur eux.
C’est la première fois qu’Annie part de chez elle. «Se balader avec trois géants, cela ne va pas être simple.» se dit-elle.
Trita a du chagrin et même des chagrins. Elle a toutes les raisons d’avoir de la peine. Surtout qu’elle a un frère jumeau malade qui s’appelle Sinan et qu’elle n’a pas le droit de voir. Comment vivre sans lui ? Comment vivre sans avoir peur du noir ? Comment se consoler d’avoir de mauvaises notes ? Comment ne pas penser sans cesse à Sinan ? Comment en finir avec le chagrin ? Trita ne sait pas et se désespère. Soudain une inconnue sort de l’armoire et lui propose de l’aider. Qui est-elle ? Une fée ? Peut-être.
Même pliée en deux, la fille du géant est plus grande que le plus grand des hommes du village. À son passage, les oiseaux se mettent à chanter à l’envers et les arbres se secouent de haut en bas comme des chiens mouillés.
La nuit, elle s’extirpe de sa maison comme on sort d’un vêtement trop petit et marche vers le pré. Elle regarde le ciel. On dirait qu’un nuage lui fait un signe de la main, comme pour lui demander de s’approcher.
C'est un livre où l'on apprend que les murs, les toits et les fenêtres d'une maison peuvent s'en aller, par coquetterie ou par désespoir. Que les portes peuvent s'en aller, elles aussi, mais pour des raisons plus subtiles, surtout si elles sont nos amies. C'est également un livre où l'on apprend comment les parents peuvent rétrécir et comment les maisons se construisent. On y découvre qu'il y a toutes sortes de larmes. Qu'elles peuvent être lourdes, énormes, mouillées, légères, bleues, profondes... Et qu'il peut être utile de pleurer tout aussi bien que de s'arrêter. On peut sécher en pleine mer, traverser un tunnel d'animaux tristes, décoller de la joue d'une statue géante et rester serein, parce que avec l'Eugénie des larmes, il y a toujours l'Eugénie du rire.