Thème « tristesse, chagrin »
Oh là là ! Qu’est-ce qu’il a ce bébé-là ? Un gros chagrin. Et un gros chagrin, on doit s’en occuper.
Ses amis sont là pour le mettre au chaud dans un joli foulard, le bercer, lui parler, l’entourer. Ils lui laissent le temps de s’envoler pour pouvoir à nouveau s’amuser.
Poc et moi, on aime bien s'asseoir sur la vieille souche pour regarder les oiseaux qui volent à toute vitesse. Quand on en a marre, on prend le chemin du pré jaune, pour aller écouter notre oiseau préféré, le merle. Mais, aujourd'hui, il n'est pas là. On l'a cherché un peu partout et c'est finalement sur le sentier qu'on l'a trouvé. Il était allongé, tout tranquille. Il devait sans doute dormir. Alors on s'est assis en silence et on a attendu qu'il se réveille…
La reine des bisous est toujours aux petits soins pour ses enfants. Elle les dorlote, les cajole et s’amuse avec eux. « Ce n’est pas grave », dit-elle toujours lorsqu’ils font une bêtise. Un soir, les trois brigands sont un peu trop agités. Leur bataille de coussins dégénère et le doudou de la reine des bisous, celui que sa maman avait brodé pour elle quand elle était petite, est tout déchiré. « Ce n’est pas grave, disent ses enfants, ça va s’arranger. »
Petit Bonhomme a un souci. Il veut le partager avec ses amis, mais ils sont occupés. Alors le souci de Petit Bonhomme se met à grossir, jusqu'à devenir un énorme ballon, qui l'avale tout entier. Dans le ballon, Petit Bonhomme devient invisible. Plus personne ne s'intéresse à lui. Comment faire pour en sortir ?
Ce matin, comme tous les matins, Lola est heureuse de retrouver Simon. Mais Simon a l'air embêté. Il doit annoncer que ses parents déménagent et qu'il va changer d'école Lola va-t-elle perdre son meilleur ami du monde ?
Dès son réveil, Petit-Bond se sent triste. Il a envie de pleurer mais il ne sait pas pourquoi. « S'il te plaît, Petit-Bond, souris », dit Petit Ours. Mais Petit-Bond ne peut pas sourire. Il ne peut pas être heureux. Il veut rester tout seul. Alors, Petit Ours s'en va.
Un petit prince est né. Quel bonheur ! Pour Théophile, rien n'est trop beau. On l'installe dans la plus jolie chambre du palais. On engage pour lui les meilleurs serviteurs. On lui offre tous les jouets dont il peut rêver... Pourtant, Théophile n'a pas l'air content. Il dit toujours non et ne sourit jamais...
« Je suis parti parce que plus personne ne m’aimait. Les jours où l’on me désignait roi ou tout simplement ours n’étaient que vieux souvenirs. Les nuits où l’on me confiait secrets, joies et chagrins étaient devenues muettes. Le temps des ours était terminé. »
Petit Ours quitte alors le jardin des hommes, marche droit devant lui et dialogue avec les fleurs, les nuages, les pierres et la rivière.
Les punitions, les colères, les cauchemars, les soucis, je les mets dans un tiroir qui s’appelle « Renvoyé pour toujours ». Après ça, je n’y pense plus. Je me sens légère.
La journée est plus belle.
Annie en a assez. Sa vie au bord du lac lui pèse. Elle se demande pourquoi les choses sont ainsi.
Quand Annie fait la connaissance des trois géants au fond du lac, ils ont besoin de son aide. Ils doivent rejoindre la mer avant qu’une terrible malédiction s’abatte sur eux.
C’est la première fois qu’Annie part de chez elle. «Se balader avec trois géants, cela ne va pas être simple.» se dit-elle.
Même pliée en deux, la fille du géant est plus grande que le plus grand des hommes du village. À son passage, les oiseaux se mettent à chanter à l’envers et les arbres se secouent de haut en bas comme des chiens mouillés.
La nuit, elle s’extirpe de sa maison comme on sort d’un vêtement trop petit et marche vers le pré. Elle regarde le ciel. On dirait qu’un nuage lui fait un signe de la main, comme pour lui demander de s’approcher.