Thème « super-héros »
Isaac se sent seul sans sa Juliette qui a déménagé.
Heureusement, il a son ordinateur avec Juliette à l’intérieur.
Grâce à son écran, il peut quand même parler à son amie et lui raconter sa rencontre avec Père Poubelle : un vieux monsieur sans argent et sans famille. Isaac voudrait faire quelque chose pour lui. Pour cela, il doit redevenir Minusman « le petit qui gagne contre les grands » !
Chaque nuit, Isaac a beau se transformer en Minusman, « le petit qui gagne contre les grands », au réveil, c'est toujours pareil. Son frère a vidé le pot de Nutella ; il y a des frites à la cantine le jour où il doit aller chez le dentiste à midi et, pire que tout, Juliette ne veut plus jouer avec lui à la récré. Forcément, il y a de quoi se sentir impuissant face à tant d'injustices. Alors, quand Yapa Plujuste, sorcière très laide mais très gentille, lui demande de l'aide, Isaac se demande bien comment un petit garçon comme lui pourrait la secourir.
Dimanche soir, en rangeant son cartable, Isaac trouve un bout de papier avec ces mots : « Tu ne m’aimes plus, je suis triste à mort. Tilly. » Isaac n’a jamais aimé d’amour Tilly Zaballo puisque son amoureuse s’appelle Juliette. Ce qui complique tout, c’est que Juliette est la meilleure amie de Tilly. Mais ce lundi matin, la maîtresse a fait l’appel. À la lettre Z, Tilly Zaballo n’a pas répondu. Elle n’était pas là…
C’est en puisant dans ses souvenirs de maîtresse d’école, et sans doute aussi de maman, que Nathalie Brisac a créé son héros Minusman, « le petit qui gagne toujours contre les grands ». Après s’être battu à côté des 100 papiers, avoir rencontré le Père Poubelle et voyagé au bout de la Galaxie, Minusman affronte dans ce roman le regard des autres. Nathalie Brisac aime penser que les histoires qu’elle raconte peuvent aider les enfants à trouver leur place, à se construire et à rêver.
« Nous ne sommes encore que des enfants, mais des enfants quand même. Hier, dans notre classe, il y avait Kouik Mériadec. Aujourd’hui, il n’est plus là parce qu’il est sans papiers français. Si j’étais grand, je comprendrais sûrement qu’il faut des papiers d’identité pour vivre.
À l’école, nous n’avons que des feuilles de papier. Dans les rues, dans les campagnes, il y a les feuilles des arbres. Nous aimerions que tous les Français lancent demain, à dix heures, des feuilles d’automne par leurs fenêtres. Alors, tous ces papiers voleraient jusqu’à Kouik avant qu’il ne s’envole pour son ancien pays en guerre. »
Jean-Christophe veut devenir un superhéros. Et un superhéros, ça a mieux à faire que de s’occuper de sa petite soeur. Un superhéros, ça doit s’entraîner, pour devenir fort et accomplir des exploits. Mais qui veut des exploits de Super JC ?
Gaspard et son grand frère Simon ont passé une journée de rêve à construire une Méga Giga Grande Cabane trop stylée !
Mais c’est la nuit maintenant, et il faut dormir. Aïe ! Gaspard a oublié son doudou dans la cabane. Sans doudou, pas de dodo ! Que faire ? « Gaspard, va chercher ma cape ! » dit Simon.
C’est décidé. L’heure est grave. Il est temps pour Simon de révéler à Gaspard qu’il est Superlapin, un superhéros capable de braver les ténèbres pour rapporter son doudou à un petit frère sans défense...
Il s'appelle Pierre et ça tombe bien, car il est dur comme une pierre. À tous les coups qu'il reçoit, et il en reçoit beaucoup, il ne réagit pas. Rien, pas une grimace, pas une larme. À croire que rien ne peut l'atteindre.
Cela finit par susciter la curiosité des élèves de sa classe, des gens, des journalistes ! La rumeur dépasse les frontières : qui est donc ce garçon extraordinaire ? Ainsi naît une légende. Et une légende a besoin d'un héros, comme Superman ou Batman. C'est ainsi que Pierre se baptise Pebbleboy. De l'anglais pebble : galet, caillou. Mais que cache une telle résistance aux coups ?