Thème « statut de la femme »
Amouksan est la doyenne de l’humanité. Elle vit en Sibérie, au bord du monde, près du domaine des esprits. À présent, il ne lui reste que ses souvenirs, et trois objets précieux qu’on lui a offerts : un talisman en cuir, une pochette de photos, et une magnifique robe qu’elle a portée une seule fois, il y a très, très, très longtemps. Son père trappeur aurait voulu un garçon, pour lui apprendre à chasser le renne l’hiver, et le saumon l’été. Alors, il a élevé Amouksan comme un garçon. Mais cette année-là , c’est un géant revenu du fond des âges qu’ils vont découvrir ensemble. Un mammouth. Il allait leur offrir la plus incroyable aventure de leur vie.
Tout va bien pour Léa ! À l’école, elle aime jouer au foot dans la cour avec ses amies. Elle est naturellement douée en maths, comme le sont souvent les filles. Elle sait déjà qu’elle est promise à une brillante carrière, de chirurgienne, huissière ou, pourquoi pas, ministresse ! Quel que soit son choix, elle n’aura pas à s’occuper de ses enfants, puisque c’est leur père qui s’en chargera. Les hommes sont naturellement faits pour ça, non ? « C’est comme ça ! On n’y peut rien ! » a tendance à penser Léa. Mais son père et son frère, Tom, vont la pousser à remettre en question l’ordre établi…
Ce matin, devant tout le monde, la maîtresse a dit : " Les enfants, je voudrais attirer votre attention sur le courage de Madame Fey, la maman de Gabrielle. Raconte-nous. Où est-elle partie et que fait-elle ? " Gabrielle n'a rien répondu. Parce qu'elle n'avait aucune envie de répondre. Il paraît que c'est formidable les gens qui partent bénévolement dans des pays lointains pour aider les victimes de la guerre. Mais Gabrielle ne comprend pas pourquoi sa maman tient absolument à s'occuper d'enfants du Kosovo alors qu'elle a déjà une fille à la maison. À quoi ça rime? Gabrielle fait chaque jour des voeux secrets pour que sa maman revienne. Elle se sent prête à tout pour ça. Y compris à faire elle-même quelque chose de formidable.
Calpurnia Tate a onze ans. Dans la chaleur de l’été, elle s’interroge sur le comportement des animaux autour d’elle. Elle étudie les sauterelles, les lucioles, les fourmis, les opossums.
Aidée de son grand-père, un naturaliste fantasque et imprévisible, elle note dans son carnet d’observation tout ce qu’elle voit et se pose mille questions. Pourquoi, par exemple, les chiens ont-ils des sourcils ? Comment se fait-il que les grandes sauterelles soient jaunes, et les petites, vertes ? Et à quoi sert une bibliothèque si on n’y prête pas de livres ?
On est dans le comté de Caldwell, au Texas, en 1899. Tout en développant son esprit scientifique, Calpurnia partage avec son grand-père les enthousiasmes et les doutes quant à ses découvertes, elle affirme sa personnalité au milieu de ses six frères et se confronte aux difficultés d’être une jeune fille à l’aube du XXe siècle. Apprendre la cuisine, la couture et les bonnes manières, comme il se doit, ou se laisser porter par sa curiosité insatiable ? Et si la science pouvait ouvrir un chemin vers la liberté ?
À douze ans, le monde de Calpurnia Tate ne dépasse pas les limites du comté de Caldwell. Mais, pour qui sait regarder avec étonnement et curiosité, il y a là mille choses à découvrir. Son frère Travis rapporte à la maison un tatou, des geais bleus et un coyote, toutes sortes d'animaux sauvages qu'il veut apprivoiser en cachette. Et son grand-père initie Calpurnia aux mystères des sciences naturelles. 
La famille de Calpurnia accueille sa cousine Aggie, et, surtout, un vétérinaire vient s'installer près de chez eux. Pour Calpurnia, c'est l'occasion rêvée de donner enfin corps à ses ambitions...
Chaque jour est un combat dans les rues bondées de Chennai, en Inde. Et lorsque Viji et sa soeur, Rukku, fuguent pour ne plus subir la violence de leur père, la situation semble sans espoir. Dans un monde impitoyable et dangereux, où nul n’accorde un regard aux parias, elles sont des plus vulnérables. Mais leur rencontre avec deux jeunes sans-abri, sur un pont en ruine, va peut-être tout changer.
« Le mur de pierre de la vaste propriété était criblé de trous, grêlé d'impacts de projectiles, fissuré avoir d'avoir essuyé les tirs. Une image de guerre, de massacre, en pleine paix de l'après-midi. » Par amour pour Caroline, Olivier a rendez-vous avec la vieille dame qui vit dans cette propriété, la baronne Cordopatri, qui a toujours refusé de céder ses quarante hectares d'oliveraie à la Mafia. Elle récolte seule ses olives. Elle vit sous la protection de quatre hommes armés. Personne ne se risquerait à venir travailler pour elle. Tout à l'heure, Olivier a trouvé une carte sur sa Vespa, un premier avertissement. Et pourtant il est là , en cet après-midi d'automne, devant ce mur criblé d'impacts. Il paraît que, par amour, certaines personnes font des choses folles. Olivier, qui ne se savait pas rebelle, va troubler l'ordre établi par la Mafia.
Si son patron ne la battait pas, si elle était justement payée, si on ne lui comptait pas son assiette et son lit, Louise adorerait la terre sur laquelle elle travaille. Une terre incroyablement fertile, qui peut donner huit récoltes par an ! Qui exporte ses légumes jusqu’à Londres, et même jusqu’en Russie.… Une terre qui n’est qu’à une dizaine de kilomètres de Paris, sur un petit village de maraîchers nommé Bobigny. Le jour où vient la raclée de trop, Louise s’enfuit. Direction Paris, où vivent et travaillent sa mère Clémence, et son indéfectible protectrice, Bernadette, génie de la cuisine et de la voyance réunies. Mais Louise a treize ans, et à cet âge, même si l’on rêve de liberté, encore faut-il gagner sa vie…
Il faisait très froid. Une fillette d’une douzaine d’années était blottie dans le tas de fumier. Elle avait passé la nuit là . Le fumier ne sentait pas tellement plus mauvais que tout ce qu’elle avait connu jusqu’alors. Et il tenait chaud. Cette fille n’avait pas de prénom. Elle ne connaissait personne. Elle vivait de restes de nourriture qu’elle récupérait au fond des cours ou dans les porcheries juste avant qu’on ne la chasse à coups de bâton. – Hé, toi ! Es-tu morte ou vivante ? Une femme se tenait debout devant elle. Elle avait le nez pointu, son regard était perçant. C’était la sage-femme du village et elle avait besoin d’une apprentie.
Lorsque la Grande Dépression lui prend presque tout ce qu’elle possède, la famille d’Ellie est contrainte de quitter sa maison en ville et de recommencer à zéro, au coeur des forêts sauvages de la toute proche montagne aux échos. Là -bas, Ellie se découvre un profond amour pour la nature. Surtout, elle y retrouve une force et une liberté plus que bienvenues, après qu’un accident a laissé son père dans le coma. Déterminée à ramener son père parmi les vivants, la jeune fille se lance dans une expédition pour rejoindre le sommet de la montagne. Une femme y vivrait. Surnommée « la sorcière », elle posséderait d’extraordinaires secrets de guérison. Mais la sorcière et la montagne ont encore beaucoup d’histoires à révéler à Ellie. Et, avec elles, une nouvelle chance de bonheur.
"Pourquoi la beauté ne fait-elle pas partie des droits de l'homme ?" se demande Hoch, ainsi surnommée à cause de sa taille imposante. Et comment faire pour supporter les journées qui se ressemblent toutes, quand on ne rêve que d'amour absolu et de feux d'artifice ? Hoch, la narratrice de cette histoire presque vraie, est une guerrière douce, émotive, convaincue du triomphe ultime de la vérité et de la raison dans un monde violent, masculin et injuste. Ce livre raconte ses combats et ses amours, l'entrée dans le jazz-band du lycée, une fugue, des déboires et des merveilles, avec une émotion communicative et pudique, une inlassable passion de vivre.
Il était une fois, il y a très longtemps, un vieux roi qui dirigeait cruellement l'île de Margelonne. Il a été une fois, au dix-neuvième siècle, Hans Christian Andersen, le grand auteur de contes danois, qui raconta cette histoire, Les Cygnes sauvages. Il est une fois, aujourd'hui, Florence Hinckel revisite les personnages de ce conte. Et ils ont bien des choses à nous apprendre, des combats à inspirer, et des manières critiques et intelligentes de lire ce qui nous parvient du passé.
« Douze février. On peut ruiner sa vie en moins de dix secondes. Je le sais. Je viens de le faire. Là, juste à l'instant. J'arrive à la porte de l'immeuble, une modeste baguette dans la main et la modeste monnaie dans l'autre, quand Merveille-Sans-Nom surgit devant moi. Inopinément. À moins de cinq centimètres (il est en train de sortir et je m'apprête à entrer, pour un peu on s'explose le crâne, front contre front). Il pose sereinement sur moi ses yeux sublimes. Je baisse les miens illico, autant dire que je les jette quasiment sous terre, bien profond, entre la conduite d'égoût et le tuyau du gaz.
Sa voix amicale résonne dans l'air du soir : - Tiens ! Aurore ! Tu vas bien ?
Je reste la bouche ouverte pendant environ deux millions de secondes, avant de me décider et lui hurler à la figure : - Voua ! Merdi ! »
« - Je n'ai jamais rien entendu de plus laid, de plus ennuyeux et de plus nuisible que ce que tu joues avec ton groupe. Il vient de tomber par terre. Il se roule dans le sable en se tenant le ventre. C'est le soldat Ryan. Peut-être qu'il va mourir sur la plage. Je vais lui flanquer un coup de pied pour abréger ses souffrances.
Je suis malheureusement interrompue par l'arrivée de Samira et d'Hélène qui s'approchent de nous avec des airs légèrement envieux. - De quoi vous parlez ? demande Samira. Vous avez l'air de bien vous marrer.
Il se relève, il essuie ses yeux et il montre du doigt. - C'est elle, gémit-il. Elle n'arrête pas de m'agresser, elle est trop marrante.
Bon. Je me suis fait un nouvel ami masochiste. Il me regarde avec des yeux émerveillés. Il m'adore, c'est clair. »
Addie est autiste. Lorsqu’elle apprend en cours d’histoire que sa petite ville de Jupiner a persécuté, torturé et exécuté au Moyen Âge des dizaines de sorcières, elle est bouleversée. Ces femmes accusées de sorcelleries n’étaient-elles pas autistes ou neuroatypiques comme elle ? Victime de brimades en classe, Addie se sent particulièrement concernée par leur sort. Elle décide de mener campagne pour que la ville de Jupiner rende hommage à ces sorcières injustement traitées.
Imaginez une ville grise, avec ses cheminées d’usines et ses nuages de charbon. Imaginez une gare gigantesque. Imaginez que dans cette gare une seule personne possède tous les trains, sauf un. Imaginez que, parmi tous les gens dans cette gare, il y a une petite orpheline qui survit en faisant le ménage sur les quais et s’accroche à son rêve de devenir mécanicienne. Elle s’appelle Finally. Elle a dix ans. Et aujourd’hui, elle trouve dans sa poche un étrange billet qui lui permet d’accéder au mystérieux quai 1001 et de monter à bord du rutilant Maydala Express. Où va-t-il ? Personne ne le sait vraiment. Mais c’est une occasion unique pour Finally de fuir la Ville Grise… et le début d’un voyage incroyable, semé de surprises et de dangers, jusqu’à la Gare la Plus Lointaine du Monde.















