Thème « sports »
« J'attirerai tous les regards, je rendrai les gens heureux. Je serai digne de l'estime de mon public et de celle de mon entraîneur. Je serai un champion. » Sa passion pour le football, Boris ne sait pas d'où elle vient. Pour tâcher de l'apprendre, il lit en cachette les carnets intimes de sa soeur et marraine. Éléonore a tout noté, depuis l'enfance, avec tact. Le tact, Boris adore ça. Se sentir aimé, ça aide à grandir et à défendre les buts. Cette passion, Boris ne sait pas non plus où elle va le mener. Il sait seulement qu'il s'entraîne partout où il peut, sur les terrains vagues et aussi au fond du couloir de l'appartement, avec des joueurs miniatures en allumettes dont il commente les exploits à haute voix. S'il ne devient pas champion, il sera peut-être reporter sportif ? Il sait que le ballon est pour lui un soleil qui brille même quand le soleil manque. Et une passion pareille mène forcément très loin.
Le jour où Lockie débarqua dans cette ville, il pleuvait. La vieille Falcon familiale avait été chargée comme un bateau de réfugiés, et les Leonard avaient quitté la grande ville pour venir s'installer dans ce trou perdu. Toute la famille essayait d'avoir l'air gai, mais l'endroit avait vraiment l'air minable. Une toute petite ville, et plutôt cradingue. Et quand les Leonard virent la maison de fonction que leur allouait la police locale, plus personne ne moufta dans la voiture. Le petit frère de Lockie la regarda en se bouchant le nez. Le bébé se trémoussa sur le siège avant. Son père laissa le moteur tourner. Et sa mère fondit en larmes.
Ce qui angoisse surtout Lockie, treize ans, dans ce déménagement, c'est le lycée. Il subit d'ailleurs, le premier jour, un bizutage sévère, en tant que nouveau, pas en tant que fils de flic - par chance, la nouvelle ne s'est pas encore répandue.
Le capitaine Leonard est de l'espèce « flic-qui-lit-des-livres ». S'il n'était pas tenté de mettre la sirène quand il vient chercher Lockie à la sortie pour l'emmener faire du surf, il serait parfait. La mère de Lockie est plutôt bien, elle aussi, malgré son côté « si on parlait de sexualité ».
Pourvu qu'il puisse tenter de nouvelles prouesses sur sa planche de surf, et même faire la pige aux grands, Lockie envisage l'avenir avec sérénité. Mais il tombe raide amoureux de Vicki Streeton, qui vient de jeter son dévolu sur lui. Vicki est la star du lycée et Lockie passe en une journée de l'anonymat à la gloire. Ils s'aiment, ils s'adorent, ils ne se quittent plus. Ils deviennent les mascottes du lycée. Les élèves les respectent, les adultes sont tout attendris. Lockie a l'impression de voler. Mais, même à treize ans, l'amour peut être une chose très compliquée et fragile...
Les petits cadeaux entretiennent l'amitié, dit le proverbe. Certes. Mais les grandes causes communes ne sont pas non plus inefficaces en la matière. C'est ainsi qu'après une rencontre plutôt brutale sur la plage un soir de tempête, Lockie Leonard, dit le Supersonique, le héros de « L'Amour est la septième vague », devient l'ami de Geoff Eggleston, dit Egg, un membre de la tribu des rockers. Les ennemis publics, privés, numéro un, héréditaires et jurés des surfeurs comme lui. Un de ces abominables rockers pour lesquels sa Vickie chérie, l'amour de ses 13 ans, l'a plaqué il y a quelques semaines. Ils crèvent de solitude tous les deux, sans oser le dire. Ils deviennent amis, seuls amis, meilleurs amis, sans se l'avouer. Et le jour où ils tombent nez à nez avec un scandale qui sent mauvais à tous les sens du terme : la pollution chimique du port, ils découvrent que leurs véritables ennemis ne sont pas ceux qu'ils croient et qu'à condition de s'unir, ils peuvent changer le monde.
Avoir un père flic et poète. Cohabiter avec un petit frère atteint d'énurésie aiguë qui doit laper du jus de banane pour s'en sortir. Aimer à perdre la raison, aimer à ne savoir que dire la fille la plus géniale que l'Australie ait portée, Vicki Streeton, et la voir partir dans le soleil couchant de la fin du monde avec une bande de rockers motards dégénérés. Supporter le déménagement de Egg, son meilleur pote, le spécialiste du langage loufoque et du teint blême. Braver tout à coup un requin alors qu'on vient de passer une heure à nager au milieu de six dauphins mabouls et couineurs. Lockie Leonard a déjà fait tout ça. Mais il y a quelque chose qu'il n'a encore jamais vécu. Une chose profonde, mystérieuse et plus blessante qu'un aileron vous déchirant le coeur, ou qu'une fille sublime sortant de votre existence sans se retourner. Ce sont les larmes de sa mère. Des larmes de désespoir intense, de chagrin inconsolable, de folie qui menace. La dépression de sa mère. Alors, il va lui falloir beaucoup de courage, beaucoup d'humour, et le coup de main de quelques anges pour tenir.
Ici, sur la côte, il fait beau toute l’année, on entend l’océan de partout, la première question qu’on pose en se croisant, c’est : « Ça va, les vagues ? »
Tout est tracé d’avance. À 3 ans, mis à l’eau ; à 9 ans, sponsorisés ; à 15 ans, stage d’hiver à Hawaï. Ensuite, les coaches et la compétition.
C’est comme ça. Normal. On est surfeur de père en fils. Sans réfléchir.
Faustin, lui, veut choisir sa vie. Partir loin de l’océan, avec Lise, dont il est amoureux depuis toujours. Trouver sa voie.
C’est alors qu’arrive un nouveau, Charlie. Il a la grâce. Il danse avec les vagues. Lise ne voit plus que lui. Que faire ?
Aimée rêve de devenir footballeuse. Elle jongle entre les cours et la maison, mais sa vraie vie, c’est sur le terrain. Avec sa mère, c'est compliqué. Elle voudrait en savoir plus sur son père. Balle au pied, elle oublie tout, elle donne tout. Pour être à la hauteur des exigences de la nouvelle coach. Quand dans la ville, la situation se tend avec la police, son ami Mohammed-Ali veut faire bouger le lycée. Aimée reste concentrée, elle ne se sent pas concernée. Mais au foot comme dans la société, ce qui compte, c’est l’engagement.
Cynisca est une princesse de Sparte, le sang d’Héraclès coule dans ses veines. Éduquée comme un homme depuis l’âge de sept ans, elle est aujourd’hui une combattante d’exception, qui rêve d’un triomphe à sa mesure. Mais, confrontée à l’absurdité de la guerre, elle s’interroge. Qu’y a-t-il de glorieux ou de juste à prendre une vie ? N’y a-t-il pas d’autres batailles à mener et d’autres victoires à offrir à la déesse Orthia, comme elle s’y est engagée ? Depuis que la divinité du monde sauvage l’a mise au défi de battre un cheval à la course, Cynisca est devenue la meilleure cavalière de la cité. Et si c’était là le moyen d’entrer dans la légende ?
Archie entend bien devenir un véritable cycliste et ce n’est pas un vélo soi-disant maléfique qui va l’en empêcher. Ce drôle d’animal mécanique lui donne du fil à retordre, lui prodigue bleus, bosses et toutes sortes de bobos… Mais Archie est plein de ressources.
Sur son vélo, il siffle, il sourit : Moumoute est tellement heureux de retrouver Mouchka ! Mais, pour manger comme pour s'amuser, entre l'ours et le tout-petit, il y a un problème de taille…
Dans la forêt enneigée, à travers les sapins, Oscar et Carrosse découvrent une patineuse sur le lac gelé. Oscar reste bouche bée. Carrosse est agacé ! De retour à la roulotte, le squelette est bien là mais sa tête est ailleurs et son cœur plein de douceur. Il doit y retourner, la retrouver. Il enfile ses patins et patatr'os ! Il se casse la fibula ! Son cœur est brisé ! Il ronchonne, bougonne, il est désespéré. Que va faire Carrosse ? Il a une idée…









