Thème « souvenir, mémoire »
Bon Papa, c’est le papa de Papy et le papy de Maman. Il est très vieux. Je crois qu’il a connu les dinosaures. Quand on est ensemble, on rigole beaucoup. Par exemple, quand il vient me chercher à l’école, il arrive en avance en disant à la maîtresse qu’il a rendez-vous chez le docteur. En vrai, c’est pour m’avoir plus longtemps avec lui.
Elmer, l'éléphant bariolé, va rendre visite à son grand-père, papi Eldo. Elmer a gardé de si jolis souvenirs de son enfance auprès de lui. Mais Eldo semble avoir tout oublié. Les éléphants ont pourtant une mémoire légendaire. Et si papi Eldo était encore plus farceur qu'Elmer ?
Poc et moi, on aime bien s'asseoir sur la vieille souche pour regarder les oiseaux qui volent à toute vitesse. Quand on en a marre, on prend le chemin du pré jaune, pour aller écouter notre oiseau préféré, le merle. Mais, aujourd'hui, il n'est pas là. On l'a cherché un peu partout et c'est finalement sur le sentier qu'on l'a trouvé. Il était allongé, tout tranquille. Il devait sans doute dormir. Alors on s'est assis en silence et on a attendu qu'il se réveille…
Papa, Maman et moi, on est allés prendre Bob et Dom, les parents de Papa, en voiture. On ne leur a pas dit où on allait, Papa voulait leur faire la surprise. Après des millions de kilomètres, on est arrivés sur une plage toute longue. Mais Bob et Dom n’ont pas reconnu la plage de leurs vacances. Au retour, la voiture était pleine de trésors.
La girafe regarde par-dessus la palissade. Mais comment faisait-elle quand elle était petite ? Et ce singe pensif, était-il tellement sérieux quand il était petit ? Et cette grosse cochonne toute rose, était-elle déjà coquette quand elle était petite ? Pour découvrir l'enfant, il vous suffit de soulever l'adulte.
Il faut 8 minutes et 19 secondes pour que la lumière du soleil parvienne jusqu’à la Terre. Tes yeux allaient plus vite pour me dire que tu m’aimais. Comme le secret des arbres, ma tristesse est cachée. Comme l’oiseau arc-en-ciel envolé entre soleil et pluie. Mais les hirondelles reviendront.
Comment Mine, en enfilant sa chemise de nuit, se retrouva ailleurs que dans sa chambre, comment elle s'aperçut que tout était déréglé, que le Père Noël avait peur de devenir méchant, et comment elle partit à la recherche de l'Ecoute-aux-portes, qui se cache derrière les portes des chambres d'enfant pour écouter les histoires que les parents racontent le soir.
Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Esben et qui avait un grand-père qu'il appelait « Grand-père ». Puis un jour, son grand-père a disparu. C'était très triste. La maman d'Esben lui dit : « Grand-père est là-haut : il est monté au ciel.» Et le papa d'Esben lui dit : « Grand-père va être mis en terre. Il se transformera lui aussi en terre, et il disparaîtra.»
Mais rien de tout cela n'est arrivé ! La nuit suivante, Grand-père était de retour. Assis sur le rebord de la commode d'Esben, il ouvrait de grands yeux sur l'obscurité...
« Moi, je ressemble à mon grand-papa. Je suis toute petite comme lui. Je n'ai qu'un cheveu sur la tête, comme lui. Je fais souvent la sieste, comme lui. Et quand on me regarde, je ne parle pas, je souris, comme lui. »
Il y a bien longtemps, j’habitais tout en bas de la montagne ; et tout en haut, il y avait un petit village où vivait la plus belle ourse du monde ! Un soir, pour la retrouver, j’empruntai le minuscule chemin qui serpentait, à peine visible à travers les buissons et les herbes de montagne. Le ciel changea brusquement… et les premiers flocons tombèrent.
Il y a parfois des nuits magiques. Vous vous endormez, un bruit vous réveille, vous vous levez, vous allez voir ce que c’est et en ouvrant une porte – que pourtant vous connaissez bien – vous entrez dans un monde extraordinaire. Un monde où tout ce que vous avez un peu oublié avec le temps en grandissant, et en particulier vos peluches adorées, ressurgit devant vous et vous aide à fabriquer, autrement dit à écrire et dessiner des histoires par exemple comme celle-ci.
Depuis que Violette a perdu ses parents, elle vit avec son oncle Régis. Ils s’entendent bien maintenant, ils forment une petite famille. Et puis habiter à Versailles, dans les jardins du château, c’est fabuleux. Pour Noël, ils vont retrouver les grands-parents, au bord de la mer. Mais avec Régis, ils ne se parlent plus depuis des années et c’est la première fois que Violette y va sans ses parents. La fête pourrait mal tourner...
Il n'y a pas bien longtemps, au Japon, dans une petite maison à flanc de colline, vivaient un vieil homme et sa femme. Bien qu'ils n'eussent jamais eu d'enfants, ils s'appelaient l'un l'autre « Jiichan » et « Baachan ». Jiichan signifie grand-père et Baachan veut dire grand-mère.
Un jour, Baachan dit: « Jiichan, cela fait trois jours que tu n'as pas dit un mot. » « Hum, je pensais combien mes tournées me manquaient », répondit Jiichan. Baachan le dévisagea: « Depuis quand as-tu arrêté ? » demanda-t-elle. « Hum, depuis de longues années... mais mes jambes sont encore solides. Et j'ai pris grand soin de ma bicyclette... »
Jiichan était l'un des « bonshommes kamishibaï » qui racontaient des histoires aux enfants japonais, au coin des rues, autrefois, quand il n'y avait pas encore la télévision et que les enfants étaient fascinés par les magnifiques illustrations des kamishibaï, ces livres-spectacle - littéralement « théâtre de papier » en japonais. Son métier lui manque tant que, ce matin, il a décidé de reprendre le chemin de la ville. L'écoutera-t-on raconter ses histoires ? Quelqu'un se souviendra-t-il de lui ?
Une nuit, Otilla s'est enfuie. Elle a couru longtemps à travers la forêt. Jusqu'à une maison isolée, où vivait un crâne. « Entre, a dit le crâne, je vais te montrer la maison ». Otilla a sympathisé avec son hôte, qui a lui aussi peur de quelque chose, quelque chose qui revient chaque nuit. La courageuse Otilla pourra-t-elle les sauver ?
Dans cette troisième grande aventure au Pays des Chintiens, nous voyagerons avec Killiok le chien noir, Véronica son amie et Pikkeli Mimou. Ce dernier a reçu un courrier mystérieux contenant une clé lui annonçant que le Château des Mimous l'attend. Le voyage des trois amis est semé de rencontres familières plus ou moins agréables afin de retrouver les souvenirs enfouis de Pikkeli.
Dans ce récit autobiographique, Chen se penche sur son passé. Il coule une enfance paisible en compagnie de ses grands-parents. Sa grand-mère cuisine, coud, élève des poules. Sa grande sœur sourde-muette lui apprend à dessiner. Et puis, un matin, la radio annonce que le président Mao a proclamé la Révolution culturelle. La propagande et les violences commencent. Il faut brûler les souvenirs et les livres. Les gardes rouges humilient en pleine rue intellectuels et propriétaires... Et voilà que, à huit ans, Chen doit à son tour devenir garde rouge.
Chen a longtemps porté ce projet de livre autobiographique. Ce sont les enfants rencontrés en classe, curieux de son enfance, de la Chine et de son histoire contemporaine, qui l’ont convaincu de s’y lancer. Dans ce récit, Chen livre les faits bruts, sans porter aucun jugement, en montrant des générations sacrifiées sur l’autel du communisme, mais qui incarnaient un idéal sans équivalent dans le monde contemporain.