Thème « souvenir, mémoire »
Ses cheveux ? On dirait des flammes. D’où son nom, Allumette. Un jour, en s’asseyant sur un gros caillou, elle le réveille et il se met à parler ! Il dormait depuis cent mille ans et il a oublié des choses essentielles, comme les cerises. C’est le début d’une aventure hors du commun, où Allumette allumera un feu d’artifice d’amitié, avec son chat Patapouf, Bogota la tortue, un petit nuage, et bien sûr le caillou accueillant.
Un jour de promenade avec ses soixante-treize enfants, Papa Quichon avise une petite maison, là-haut, sur la colline. C’était mon rêve de jeunesse, leur avoue-t-il : vivre dans une telle maisonnette, regarder le soleil se lever le matin, se coucher le soir, et fumer une petite cigarette. Le bonheur. Forcément, les soixante-treize enfants veulent savoir à quoi ressemble le rêve de jeunesse de leur père et hop, ils grimpent dans la maison…
Comment Mine, en enfilant sa chemise de nuit, se retrouva ailleurs que dans sa chambre, comment elle s'aperçut que tout était déréglé, que le Père Noël avait peur de devenir méchant, et comment elle partit à la recherche de l'Ecoute-aux-portes, qui se cache derrière les portes des chambres d'enfant pour écouter les histoires que les parents racontent le soir.
Je me souviens de sa cabane qui flottait dans les champs comme un phare sur l'océan ; des feuilles du vieux frêne scintillant au soleil, de l'odeur du linge qui séchait au fond du jardin, du bourdonnement des abeilles et du chant des mésanges. Pépé Léon faisait partie de ces gens qui aimeraient que rien ne change jamais. Qui ne veulent pas refaire le monde, juste vivre au milieu et l'écouter respirer. Je m'appelle Louise et ceci est mon histoire.
Un jour, Mademoiselle Moiselle invite Monsieur Monsieur à prendre un thé d'été. C'est une invitation spéciale, qu'elle lui enverra par voilier. Car elle a une question à lui poser. Elle voudrait bien savoir comment était Monsieur Monsieur quand il était petit...
Il y a parfois des nuits magiques. Vous vous endormez, un bruit vous réveille, vous vous levez, vous allez voir ce que c’est et en ouvrant une porte – que pourtant vous connaissez bien – vous entrez dans un monde extraordinaire. Un monde où tout ce que vous avez un peu oublié avec le temps en grandissant, et en particulier vos peluches adorées, ressurgit devant vous et vous aide à fabriquer, autrement dit à écrire et dessiner des histoires par exemple comme celle-ci.
Depuis que Violette a perdu ses parents, elle vit avec son oncle Régis. Ils s’entendent bien maintenant, ils forment une petite famille. Et puis habiter à Versailles, dans les jardins du château, c’est fabuleux. Pour Noël, ils vont retrouver les grands-parents, au bord de la mer. Mais avec Régis, ils ne se parlent plus depuis des années et c’est la première fois que Violette y va sans ses parents. La fête pourrait mal tourner...
Des pêcheurs en barque, des chevaux, des cerisiers en fleur, des champs à taille humaine cultivés à la main, des rizières, des jeux, des courses, des fêtes, un train à vapeur, des vélos, des charrettes, des défilés, des fanfares, des moissons, des récoltes, des moulins, des toits de chaume. Dans ce Japon encore rural, celui de l’enfance de l’auteur, l’électricité est peut-être plus rare qu’aujourd’hui, mais la vie est là, en abondance, simple et tranquille. Et si le progrès, le vrai, consistait à retrouver la douceur de vivre mieux avec moins ?
Georges Lebanc, le héros du livre Georges Lebanc, est en panne. Il ne bouge plus. Et les choses ne vont pas mieux chez les souris archivistes du square où vit Georges.
Les précieux textes qui relatent la vie passionnante de Georges et de son square disparaissent. Les lettres des mots des phrases des paragraphes des textes sont remplacées par des pattes de mouches… Mais, quand on les accuse, les mouches se fâchent : « Allez plutôt demander aux bourdons ! » pestent-elles.
Alors, quel est ce mystère ? Que se passe-t-il ? Et à qui demander conseil ?
Dans ce récit autobiographique, Chen se penche sur son passé. Il coule une enfance paisible en compagnie de ses grands-parents. Sa grand-mère cuisine, coud, élève des poules. Sa grande sœur sourde-muette lui apprend à dessiner. Et puis, un matin, la radio annonce que le président Mao a proclamé la Révolution culturelle. La propagande et les violences commencent. Il faut brûler les souvenirs et les livres. Les gardes rouges humilient en pleine rue intellectuels et propriétaires... Et voilà que, à huit ans, Chen doit à son tour devenir garde rouge.
Chen a longtemps porté ce projet de livre autobiographique. Ce sont les enfants rencontrés en classe, curieux de son enfance, de la Chine et de son histoire contemporaine, qui l’ont convaincu de s’y lancer. Dans ce récit, Chen livre les faits bruts, sans porter aucun jugement, en montrant des générations sacrifiées sur l’autel du communisme, mais qui incarnaient un idéal sans équivalent dans le monde contemporain.
Les festivités d’automne débuteront bientôt à Bellécorce. La forêt prend des airs de fête et tout le monde s’y prépare. Mais, chez Archibald Renard, arrive soudain un visiteur qui risque bien de gâcher les réjouissances : Célestin Loup prétend, documents à l’appui, être le véritable propriétaire de la librairie, qui aurait appartenu à son grand-père.
Dans la forêt de Bellécorce, au creux du chêne où Archibald Renard tient sa librairie, chaque animal qui le souhaite peut déposer le livre qu’il a écrit et espérer qu’il soit un jour acheté. Depuis que ses souvenirs le fuient, Ferdinand Taupe cherche désespérément à retrouver l’ouvrage qu’il a écrit pour compiler ses mémoires, afin de se rappeler les choses qu’il a faites et les gens qu’il a aimés. Il en existe un seul exemplaire, déposé à la librairie il y a des années. Mais justement, un mystérieux client vient de partir avec… À l’aide de vieilles photographies, Archibald et Ferdinand se lancent sur ses traces en forêt, dans un périple à la frontière du rêve, des souvenirs et de la réalité.
« J'ai compris que j'étais vieux le jour où je me suis retrouvé dans la vitrine d'un antiquaire. J'ai été fabriqué en Allemagne. Mes tout premiers souvenirs sont assez douloureux. J'étais dans un atelier et l'on me cousait les bras et les jambes pour m'assembler... »
Padouk, un ami de Jojo de la Jungle, est très malade. Trop malade pour survivre. Serein et courageux, il demande à ses amis de le laisser mourir. Mais comment s’y résigner ? Ils essaient tout pour le retenir, le ranimer : du bruit, de la musique, des danses. En vain. Après la mort de Padouk, la vie reprend son cours. Les années passent. Un jour, la soeur de Jojo panique : elle repense à Padouk, comme les autres, mais n’arrive plus à voir son visage. Alors, Jojo a une idée, pour que le souvenir de Padouk ne s’efface jamais…
Les Pozzis aiment jouer de la flûte, construire des ponts, danser et changer la couleur de leur robe à volonté.
À les voir si paisibles et joyeux, comment imaginer qu’une terrible menace pèse sur eux ? Car à la frontière de ce pays merveilleux, il y a le Lailleurs. Une forêt grise et froide pleine de cris et de violence, où les Bronght et les Nour se font la guerre depuis toujours.Séparés par une muraille infranchissable, les habitants du Lailleurs et les Pozzis ignorent tout l’un de l’autre. Mais lorsque Adèle est emportée par la Spirale de l’autre côté de la frontière, les Pozzis n’hésitent pas. Ils lancent une expédition pour aller la chercher dans le Lailleurs, ce pays de malheur dont on ne revient pas...
Brigitte Smadja a imaginé le monde des Pozzis après une balade en Corse, dans un petit coin de paradis parsemé de lacs et de prairies. Il lui a fallu cinq ans et dix épisodes pour raconter l’épopée du peuple pozzi, qu’elle considère comme l’une de ses plus belles aventures littéraires.
Tout a été dit sur Mai 68. Et ce qui ne l’a pas encore été le sera cette année.
Tout, vraiment ? Pas si sûr…
Et si c’était un enfant qui racontait les événements ? Il y a bien des enfants, dans ce pays, en mai 1968 ? Oui, ils sont des millions. Ils ne vont plus à l’école. Ils écoutent les grandes personnes se disputer en parlant politique.
Parmi eux, Véro, neuf ans. Entraînée par son grand frère, elle répète des slogans marrants, se pose des tas de questions, et regarde le monde changer…