Thème « souvenir, mémoire »
« J'ai compris que j'étais vieux le jour où je me suis retrouvé dans la vitrine d'un antiquaire. J'ai été fabriqué en Allemagne. Mes tout premiers souvenirs sont assez douloureux. J'étais dans un atelier et l'on me cousait les bras et les jambes pour m'assembler... »
Padouk, un ami de Jojo de la Jungle, est très malade. Trop malade pour survivre. Serein et courageux, il demande à ses amis de le laisser mourir. Mais comment s’y résigner ? Ils essaient tout pour le retenir, le ranimer : du bruit, de la musique, des danses. En vain. Après la mort de Padouk, la vie reprend son cours. Les années passent. Un jour, la soeur de Jojo panique : elle repense à Padouk, comme les autres, mais n’arrive plus à voir son visage. Alors, Jojo a une idée, pour que le souvenir de Padouk ne s’efface jamais…
Et pourtant, Thomas était persuadé de bien connaître son grand-père. Il l'avait toujours vu là, souriant, gentil, dans le cadre familial. Il aurait juré qu'aucune surprise ne pouvait venir de la part de ce petit homme tranquille. Aussi va-t-il d'étonnement en étonnement au cours du voyage qu'il entreprend avec son « Pépé la Boulange », à bord d'une vieille traction rafistolée. L'étonnement grandit encore lorsqu'il découvre Belle-Île, le pays natal de son pépé, et que l'enfance de Julien Granger s'impose tout à coup, sauvage et magnifique tout à la fois. Enfin Pépé la Boulange avait gardé tout au fond de son être un secret plus intime. Des rapports tendres et vrais entre un vieil homme pas gâteux et un enfant pas infantile... En arrière-plan, la splendeur de Belle-Ile.
Les Pozzis aiment jouer de la flûte, construire des ponts, danser et changer la couleur de leur robe à volonté.
À les voir si paisibles et joyeux, comment imaginer qu’une terrible menace pèse sur eux ? Car à la frontière de ce pays merveilleux, il y a le Lailleurs. Une forêt grise et froide pleine de cris et de violence, où les Bronght et les Nour se font la guerre depuis toujours.Séparés par une muraille infranchissable, les habitants du Lailleurs et les Pozzis ignorent tout l’un de l’autre. Mais lorsque Adèle est emportée par la Spirale de l’autre côté de la frontière, les Pozzis n’hésitent pas. Ils lancent une expédition pour aller la chercher dans le Lailleurs, ce pays de malheur dont on ne revient pas...
Brigitte Smadja a imaginé le monde des Pozzis après une balade en Corse, dans un petit coin de paradis parsemé de lacs et de prairies. Il lui a fallu cinq ans et dix épisodes pour raconter l’épopée du peuple pozzi, qu’elle considère comme l’une de ses plus belles aventures littéraires.
Scarlatine et parents absents : Maurice se retrouve en partance pour Trouville-Deauville, chez sa grand-tante Willa. Pour qu’elle veille sur lui.
Elle a une réputation, dans la famille : 60 % mauvais poil, 40 % sale caractère.
Maurice s’attend à une semaine de cauchemar, il découvre un décor de film, et les dialogues qui vont avec.
Tante Willa n’est pas le monstre redouté, mais une tante désopilante, pince-sans-rire, et championne de poker en plus ! Quant à l’endroit qu’elle habite, il est extraordinaire.
C’est un ancien hôtel de luxe, le Trouville Palace, qui ressemble à celui de Shining, avec ses couloirs interminables et ses lustres prêts à s’écrouler. Maurice l’explore en se disant que les portes numérotées doivent cacher des secrets et des habitants bizarres. Et voilà justement qu’une jeune fille, coiffée et vêtue à l’ancienne mode, empêchée de sortir par son père, demande à Maurice de l’aider...
Tout a été dit sur Mai 68. Et ce qui ne l’a pas encore été le sera cette année.
Tout, vraiment ? Pas si sûr…
Et si c’était un enfant qui racontait les événements ? Il y a bien des enfants, dans ce pays, en mai 1968 ? Oui, ils sont des millions. Ils ne vont plus à l’école. Ils écoutent les grandes personnes se disputer en parlant politique.
Parmi eux, Véro, neuf ans. Entraînée par son grand frère, elle répète des slogans marrants, se pose des tas de questions, et regarde le monde changer…