Thème « souvenir, mémoire »
Une nuit, Otilla s'est enfuie. Elle a couru longtemps à travers la forêt. Jusqu'à une maison isolée, où vivait un crâne. « Entre, a dit le crâne, je vais te montrer la maison ». Otilla a sympathisé avec son hôte, qui a lui aussi peur de quelque chose, quelque chose qui revient chaque nuit. La courageuse Otilla pourra-t-elle les sauver ?
Des pêcheurs en barque, des chevaux, des cerisiers en fleur, des champs à taille humaine cultivés à la main, des rizières, des jeux, des courses, des fêtes, un train à vapeur, des vélos, des charrettes, des défilés, des fanfares, des moissons, des récoltes, des moulins, des toits de chaume. Dans ce Japon encore rural, celui de l’enfance de l’auteur, l’électricité est peut-être plus rare qu’aujourd’hui, mais la vie est là, en abondance, simple et tranquille. Et si le progrès, le vrai, consistait à retrouver la douceur de vivre mieux avec moins ?
Georges Lebanc, le héros du livre Georges Lebanc, est en panne. Il ne bouge plus. Et les choses ne vont pas mieux chez les souris archivistes du square où vit Georges.
Les précieux textes qui relatent la vie passionnante de Georges et de son square disparaissent. Les lettres des mots des phrases des paragraphes des textes sont remplacées par des pattes de mouches… Mais, quand on les accuse, les mouches se fâchent : « Allez plutôt demander aux bourdons ! » pestent-elles.
Alors, quel est ce mystère ? Que se passe-t-il ? Et à qui demander conseil ?
Dans cette troisième grande aventure au Pays des Chintiens, nous voyagerons avec Killiok le chien noir, Véronica son amie et Pikkeli Mimou. Ce dernier a reçu un courrier mystérieux contenant une clé lui annonçant que le Château des Mimous l'attend. Le voyage des trois amis est semé de rencontres familières plus ou moins agréables afin de retrouver les souvenirs enfouis de Pikkeli.
Dans ce récit autobiographique, Chen se penche sur son passé. Il coule une enfance paisible en compagnie de ses grands-parents. Sa grand-mère cuisine, coud, élève des poules. Sa grande sœur sourde-muette lui apprend à dessiner. Et puis, un matin, la radio annonce que le président Mao a proclamé la Révolution culturelle. La propagande et les violences commencent. Il faut brûler les souvenirs et les livres. Les gardes rouges humilient en pleine rue intellectuels et propriétaires... Et voilà que, à huit ans, Chen doit à son tour devenir garde rouge.
Chen a longtemps porté ce projet de livre autobiographique. Ce sont les enfants rencontrés en classe, curieux de son enfance, de la Chine et de son histoire contemporaine, qui l’ont convaincu de s’y lancer. Dans ce récit, Chen livre les faits bruts, sans porter aucun jugement, en montrant des générations sacrifiées sur l’autel du communisme, mais qui incarnaient un idéal sans équivalent dans le monde contemporain.
Quand Moun est née, la guerre faisait rage. Pour la sauver, ses parents la placèrent dans une petite boîte qu'ils confièrent à l'océan. Portée par les vagues, Moun fit un long voyage. Puis un jour, la petite boite échoua parmi les coquillages...
« J'ai compris que j'étais vieux le jour où je me suis retrouvé dans la vitrine d'un antiquaire. J'ai été fabriqué en Allemagne. Mes tout premiers souvenirs sont assez douloureux. J'étais dans un atelier et l'on me cousait les bras et les jambes pour m'assembler... »
Padouk, un ami de Jojo de la Jungle, est très malade. Trop malade pour survivre. Serein et courageux, il demande à ses amis de le laisser mourir. Mais comment s’y résigner ? Ils essaient tout pour le retenir, le ranimer : du bruit, de la musique, des danses. En vain. Après la mort de Padouk, la vie reprend son cours. Les années passent. Un jour, la soeur de Jojo panique : elle repense à Padouk, comme les autres, mais n’arrive plus à voir son visage. Alors, Jojo a une idée, pour que le souvenir de Padouk ne s’efface jamais…
Tout a été dit sur Mai 68. Et ce qui ne l’a pas encore été le sera cette année.
Tout, vraiment ? Pas si sûr…
Et si c’était un enfant qui racontait les événements ? Il y a bien des enfants, dans ce pays, en mai 1968 ? Oui, ils sont des millions. Ils ne vont plus à l’école. Ils écoutent les grandes personnes se disputer en parlant politique.
Parmi eux, Véro, neuf ans. Entraînée par son grand frère, elle répète des slogans marrants, se pose des tas de questions, et regarde le monde changer…