Thème « souvenir, mémoire »
Tante Zelda doit donner un cadeau à Elmer… mais elle ne se souvient plus de quoi il s’agit ! Comment l’aider à retrouver la mémoire ?
Lili vient d'un autre pays. Un pays très joli. Mais ses amis ne connaissent pas ce pays. Pas toujours facile pour Lili...
Ses cheveux ? On dirait des flammes. D’où son nom, Allumette. Un jour, en s’asseyant sur un gros caillou, elle le réveille et il se met à parler ! Il dormait depuis cent mille ans et il a oublié des choses essentielles, comme les cerises. C’est le début d’une aventure hors du commun, où Allumette allumera un feu d’artifice d’amitié, avec son chat Patapouf, Bogota la tortue, un petit nuage, et bien sûr le caillou accueillant.
Bon Papa, c’est le papa de Papy et le papy de Maman. Il est très vieux. Je crois qu’il a connu les dinosaures. Quand on est ensemble, on rigole beaucoup. Par exemple, quand il vient me chercher à l’école, il arrive en avance en disant à la maîtresse qu’il a rendez-vous chez le docteur. En vrai, c’est pour m’avoir plus longtemps avec lui.
Elmer, l'éléphant bariolé, va rendre visite à son grand-père, papi Eldo. Elmer a gardé de si jolis souvenirs de son enfance auprès de lui. Mais Eldo semble avoir tout oublié. Les éléphants ont pourtant une mémoire légendaire. Et si papi Eldo était encore plus farceur qu'Elmer ?
Poc et moi, on aime bien s'asseoir sur la vieille souche pour regarder les oiseaux qui volent à toute vitesse. Quand on en a marre, on prend le chemin du pré jaune, pour aller écouter notre oiseau préféré, le merle. Mais, aujourd'hui, il n'est pas là. On l'a cherché un peu partout et c'est finalement sur le sentier qu'on l'a trouvé. Il était allongé, tout tranquille. Il devait sans doute dormir. Alors on s'est assis en silence et on a attendu qu'il se réveille…
Papa, Maman et moi, on est allés prendre Bob et Dom, les parents de Papa, en voiture. On ne leur a pas dit où on allait, Papa voulait leur faire la surprise. Après des millions de kilomètres, on est arrivés sur une plage toute longue. Mais Bob et Dom n’ont pas reconnu la plage de leurs vacances. Au retour, la voiture était pleine de trésors.
« Nos fleurs pousseront plus vite si je raconte une histoire, disait Umpa. Les histoires aident à pousser et grandir. » Avec son grand-père, un petit garçon apprend à suivre le chemin des mots. Chaque histoire est un grand voyage. Et puis, un jour, Umpa n’est plus là.
Un jour de promenade avec ses soixante-treize enfants, Papa Quichon avise une petite maison, là-haut, sur la colline. C’était mon rêve de jeunesse, leur avoue-t-il : vivre dans une telle maisonnette, regarder le soleil se lever le matin, se coucher le soir, et fumer une petite cigarette. Le bonheur. Forcément, les soixante-treize enfants veulent savoir à quoi ressemble le rêve de jeunesse de leur père et hop, ils grimpent dans la maison…
Cet été, P'tit Poulet est tombé amoureux pour la toute première fois.
Mais, une fois les vacances terminées, Florette est rentrée chez elle, loin de lui.
Malgré sa timidité, P'tit Poulet arrivera-t-il à lui avouer ses sentiments ?
La girafe regarde par-dessus la palissade. Mais comment faisait-elle quand elle était petite ? Et ce singe pensif, était-il tellement sérieux quand il était petit ? Et cette grosse cochonne toute rose, était-elle déjà coquette quand elle était petite ? Pour découvrir l'enfant, il vous suffit de soulever l'adulte.
Tout juste arrivés dans leur nouveau logement, un jeune garçon et sa maman échangent des souvenirs d’« avant », radieux, drôles ou saugrenus : un pique-nique avec papa, un plongeon dans une meule de foin, une terrible nuit d’orage... À présent, les voilà seuls. Mais qui sait si, un jour, cette toute première nuit dans une ville inconnue ne sera pas à son tour un souvenir aimé ?
Pendant la guerre de 1939-1945, Tomi Ungerer a parlé allemand à l'école, alsacien avec ses copains et français à la maison, ce qui aurait pu lui valoir une amende de trois marks par « bonjour » et plus tard, la prison. Il s'est appelé Hans Thomas. Il a appris à l'école que Léonard de Vinci était d'origine allemande et se nommait en fait Leonard von Wincke. Il a collectionné les casques des soldats français en pleine débâcle. Il a reçu de splendides figurines sculptées par les prisonniers russes qui venaient s'occuper du jardin. Aujourd'hui, sans aucun souci de bienséance, et toujours avec l'accent, Dieu merci, il raconte.
Quand il neigeait à Boulogne, tous les Russes de l’immeuble étaient heureux. C’était la fête. Ma grand-mère débarquait dans ma chambre à sept heures du matin.
« Debout là-dedans ! hurlait-elle. Regarde ! » Elle ouvrait les volets d’un geste magistral pour me montrer le ciel blanc. « Il neige ! Habille-toi ! Vite ! »
Babou n’était pas une grand-mère ordinaire. Elle me racontait que les yeux des filles, en Russie, brillaient comme le reflet de mille pierres de lune dans la nuit. Les garçons les aimaient, ils les embrassaient, puis ils les oubliaient.
C’est l’hiver de mes treize ans qu’à mon tour j’allais découvrir l’amour. Il s’appelait Boris. Il avait les yeux bleus et quelque chose au milieu qui me donna envie d’y plonger.
Parce qu'une jeune fille dépenaillée tente de dérober des briquets en or dans la librairie-papeterie où il fait ses emplettes, Celestino se souvient tout à coup - boum ! - de son adolescence. Un autre voleur, jeune et dépenaillé aussi, rapide et débrouillard aussi, surprenant aussi, l'a marqué pour toujours. Il convainc le libraire de ne pas appeler la police et lui promet, en échange, de lui raconter toute l'histoire, le soir même, autour d'un plat de penne all'arabiatta. C'est l'été de ses quinze ans. Célestino est venu le passer chez sa grand-mère, à Vulcano, l'une des îles Éoliennes, dans des paysages tourmentés et beaux comme l'antique, et l'odeur d'oeuf pourri du volcan. Il est en balade avec une cousine et son amoureux secret quand il avise, à un détour de la vallée des Monstres, boum ! un garçon étranger, mal attifé, encombré d'une énorme valise en nylon. Ce n'est pas la première fois qu'il le voit. Et c'est loin d'être la dernière...
Imaginez. La tête des gens est pour vous comme une chambre dans laquelle vous vous promenez naturellement, au milieu de pensées secrètes et d’ogres aux dents de cisaille. Vous vous appelez Mélusine. Vous écoutez dans les têtes.
La malchance vous poursuit depuis votre naissance. Tout bascule sans cesse dans la poisse. D’ailleurs, vous venez d’être enlevée par un vampire. Votre prénom est Framboise. Vous savez déplacer les objets.
Vous n’avez pas de famille, plus de mémoire et pour terrain de jeu une gare où vous dérobez les portefeuilles. On vous appelle Décembre mais en fait votre vrai prénom est Tristan. Vous êtes télépathe.
Arrêtez d’imaginer. L’Université invisible vient de vous kidnapper. Cette organisation secrète s’intéresse à vos dons uniques, magiques, terribles. Pour les perfectionner, elle vous embarque sur une île mystérieuse. Désormais, votre présent et votre avenir sont ici. Car, bientôt, dans le monde d’En Bas, plus personne ne se souviendra de vous.