Thème « souvenir, mémoire »
Bonjour, bonjour ! Bienvenue sur cette planète. On l’appelle la Terre. Nous sommes si heureux que tu sois arrivé.e parmi nous. Chérissez tous les instants partagés avec Bébé dans ce livre de naissance inspiré de l’album Nous sommes là. Avec des enveloppes et des cadres photos pour immortaliser les premiers mois de votre enfant et faire de ces précieux souvenirs des moments inoubliables !
Lili vient d'un autre pays. Un pays très joli. Mais ses amis ne connaissent pas ce pays. Pas toujours facile pour Lili...
Ses cheveux ? On dirait des flammes. D’où son nom, Allumette. Un jour, en s’asseyant sur un gros caillou, elle le réveille et il se met à parler ! Il dormait depuis cent mille ans et il a oublié des choses essentielles, comme les cerises. C’est le début d’une aventure hors du commun, où Allumette allumera un feu d’artifice d’amitié, avec son chat Patapouf, Bogota la tortue, un petit nuage, et bien sûr le caillou accueillant.
Bon Papa, c’est le papa de Papy et le papy de Maman. Il est très vieux. Je crois qu’il a connu les dinosaures. Quand on est ensemble, on rigole beaucoup. Par exemple, quand il vient me chercher à l’école, il arrive en avance en disant à la maîtresse qu’il a rendez-vous chez le docteur. En vrai, c’est pour m’avoir plus longtemps avec lui.
Elmer, l'éléphant bariolé, va rendre visite à son grand-père, papi Eldo. Elmer a gardé de si jolis souvenirs de son enfance auprès de lui. Mais Eldo semble avoir tout oublié. Les éléphants ont pourtant une mémoire légendaire. Et si papi Eldo était encore plus farceur qu'Elmer ?
Papa, Maman et moi, on est allés prendre Bob et Dom, les parents de Papa, en voiture. On ne leur a pas dit où on allait, Papa voulait leur faire la surprise. Après des millions de kilomètres, on est arrivés sur une plage toute longue. Mais Bob et Dom n’ont pas reconnu la plage de leurs vacances. Au retour, la voiture était pleine de trésors.
Un jour de promenade avec ses soixante-treize enfants, Papa Quichon avise une petite maison, là-haut, sur la colline. C’était mon rêve de jeunesse, leur avoue-t-il : vivre dans une telle maisonnette, regarder le soleil se lever le matin, se coucher le soir, et fumer une petite cigarette. Le bonheur. Forcément, les soixante-treize enfants veulent savoir à quoi ressemble le rêve de jeunesse de leur père et hop, ils grimpent dans la maison…
La girafe regarde par-dessus la palissade. Mais comment faisait-elle quand elle était petite ? Et ce singe pensif, était-il tellement sérieux quand il était petit ? Et cette grosse cochonne toute rose, était-elle déjà coquette quand elle était petite ? Pour découvrir l'enfant, il vous suffit de soulever l'adulte.
Il faut 8 minutes et 19 secondes pour que la lumière du soleil parvienne jusqu’à la Terre. Tes yeux allaient plus vite pour me dire que tu m’aimais. Comme le secret des arbres, ma tristesse est cachée. Comme l’oiseau arc-en-ciel envolé entre soleil et pluie. Mais les hirondelles reviendront.
Quand Adrien reçoit une carte postale de Bretagne avec une petite algue collée sur l'enveloppe, il remarque tout de suite que sa lettre a un parfum particulier. Un parfum plutôt agréable. Il se souvient alors de toutes les odeurs qu'il connaît : de celles qu'il aime, mais aussi de celles qu'il déteste. Son amie Alex a aussi un parfum préféré, mais elle refuse de lui dire lequel. Plus Adrien y pense et plus il a envie de savoir ce que c'est.
Comment Mine, en enfilant sa chemise de nuit, se retrouva ailleurs que dans sa chambre, comment elle s'aperçut que tout était déréglé, que le Père Noël avait peur de devenir méchant, et comment elle partit à la recherche de l'Ecoute-aux-portes, qui se cache derrière les portes des chambres d'enfant pour écouter les histoires que les parents racontent le soir.
Il était une fois un petit garçon qui s'appelait Esben et qui avait un grand-père qu'il appelait « Grand-père ». Puis un jour, son grand-père a disparu. C'était très triste. La maman d'Esben lui dit : « Grand-père est là-haut : il est monté au ciel.» Et le papa d'Esben lui dit : « Grand-père va être mis en terre. Il se transformera lui aussi en terre, et il disparaîtra.»
Mais rien de tout cela n'est arrivé ! La nuit suivante, Grand-père était de retour. Assis sur le rebord de la commode d'Esben, il ouvrait de grands yeux sur l'obscurité...
« Maman dit qu'il y a deux sortes de gens dans la vie. Ceux qui ont un paradis perdu et ceux qui n'en ont pas.» La petite fille qui raconte son histoire fait partie de ceux qui en ont un. Pour elle, le paradis perdu, c'est une grande maison pleine de billes de verre, de rires, de glycines enroulées à l'escalier du perron. Une grande maison remplie de fêtes d'anniversaire et de violoncelles. Malheureusement, cette maison ne sera bientôt plus remplie que de souvenirs...
La maîtresse aurait pu réfléchir à deux fois avant de donner son sujet de rédaction. Racontez votre meilleur souvenir…
Corentin a deux meilleurs souvenirs, il ne sait pas lequel choisir ; Melvin sait mieux raconter qu’écrire ; quant à Soleman, il n’a rien à dire. Pire, il se retient de pleurer : dans sa vie, il n’y a pas de bon souvenir.
Corentin est révolté ! Un enfant sans meilleur souvenir, comment est-ce possible ?
Puisque c’est comme ça, on va l’aider à s’en fabriquer.
Au sommet de la dune, entre les buissons d’épineux et les herbes folles, se dressent les ruines du fort de Zuydcoote. Il y a longtemps que Tim et Tom ne sont pas venus s’y promener avec leur père. Ils aiment cet endroit, les bunkers à moitié ensevelis dans le sable, les souterrains plus noirs que la nuit, dans lesquels on hésite à s’aventurer. Tim a disparu au détour d’un sentier. Lorsqu’il réapparaît, quelques instants plus tard, il est en proie à une immense frayeur. Qu’a-t-il vu là-bas ? Et pourquoi n’arrive-t-il pas à le dire ? Tom dit que son frère ment. Et il est prêt à explorer la dune pour en avoir le coeur net.
Une nuit, alors qu'il est dans son lit, Henri entend un drôle de bruit. C'est dans l'armoire qu'il découvre Alphonse, un petit lutin aux oreilles pointues, portant un lourd sac à dos.
« Tous les enfants ont un Alphonse », lui dit le lutin.
« À quoi ça sert ? », demande Henri.
« Les Alphonses gardent les souvenirs des enfants.»
Henri veut des preuves.