Thème « souris, mulot, rat, campagnol »
La famille Pissenlit habite tout en haut d'une bibliothèque. C'est une chance quand on adore le gâteau de papier ! « Que voulez-vous aujourd'hui, mes enfants ? » dit Madame Pissenlit à Pistache et à son cousin Pipioli, « Du Cendrillon ou du Pinocchio ? »
Cette souris possédait la plus belle plantation de bananes du monde. Ça aurait pu la rendre heureuse et généreuse. Mais non. Ça la rendait égoïste et méchante. Quand une malheureuse chauve-souris très polie vint lui demander la permission de manger un peu de ses milliers de bananes, elle la chassa.
Alors la chauve-souris, qui était très maligne, trouva un stratagème pour convaincre la souris, qui était trop radine, de partager un peu mieux ses jolies bananes…
C'est une belle journée d'automne, mais Totoche s'ennuie. Il est prêt à beaucoup de choses pour un peu de compagnie. Même à faire le portemanteau chez Joséphine la taupe, qui vient de s'acheter un manteau mais n'a rien pour l'accrocher. Totoche montre tellement d'enthousiasme et de volubilité dans ses nouvelles fonctions que Joséphine en est vite épuisée. C'est d'un portemanteau qu'elle a besoin, pas d'un moulin à paroles comme Totoche. Alors elle le congédie gentiment. Totoche tente de poursuivre sa carrière de portemanteau chez Lazare. Lazare est un oiseau qui aime la compagnie, il semble enchanté de la présence de Totoche. Mais quand il lui propose une assiette de soupe aux châtaignes, Totoche montre tellement d'enthousiasme - pour la soupe, cette fois - qu'il en oublie son travail. Voilà le manteau de Lazare tout taché. Et Totoche est navré. Doublement navré. Que va-t-il faire maintenant ? Mais au fond, peut-être que Lazare a davantage besoin d'un ami avec qui partager de la soupe que d'un portemanteau ?
Une armoire abandonnée traîne au bord de la route. Elle est grande, en bon état, très jolie, ma foi ! Meredith la coccinelle décide de s’y installer. Ça fera une excellente maison de campagne pour l’été. Mais voilà Totoche qui passe. Il avait justement besoin d’une armoire ! Il l’emporte sur son dos quand, tout à coup, elle se met à parler : « Repose-moi ! Cette armoire est à moi ! »
D’accord, Meredith, dit Totoche, mais moi j’ai besoin d’un garde-manger. On pourrait peut-être s’arranger ?
Totoche a gagné un poisson rouge à la fête du village. Ce poisson s'appelle Mauricette, et le drame de sa vie, c'est qu'elle n'a plus envie d'être un poisson rouge. Tourner en rond dans un bocal, même agréablement aménagé, ne l'amuse plus depuis longtemps. Mauricette est malheureuse.
Elle voudrait tant être un autre animal, un dromadaire, par exemple. Avec l'empathie qui le caractérise, Totoche s'émeut beaucoup de cette triste condition, et décide d'emmener Mauricette chez la sorcière Annaplure. Mais Annaplure a ses bons et ses mauvais jours, et aujourd'hui est un jour exécrable. Ce n'est plus seulement l'avenir de Mauricette que Totoche va devoir sauver, mais sa vie.
Heureusement qu'Annaplure est un peu bête. Et que Totoche a le sens de l'improvisation. Il se pourrait même qu'il ait quelque talent caché pour les formules magiques.
Pauvre petit crocodile ! Un jour, son propriétaire en a eu marre, il l’a jeté dans les toilettes pour se débarrasser de lui, sans lui avoir jamais donné de nom. Heureusement, il est débrouillard, et les histoires qu’il regardait la nuit, à la télévision, à travers les parois de son vivarium miniature, lui ont donné des idées… Incroyable mais vrai : c’est au fond des égouts, parmi les animaux bannis, rats, araignées, poissons bizarres, qu’il va trouver un peu de chaleur humaine… et un nom magnifique !
Jusqu'à présent, les souris ne volaient pas. Mais Pipioli, qui est une souris, et qui a vu un lapin voler, a dit : « Si un lapin vole, pourquoi une souris ne volerait-elle pas ? ».
Il a pris des leçons avec son ami Zigomar, le merle. C'est comme ça qu'ils se sont retrouvés prisonniers des légumes. Et on s'aperçoit que Zigomar a bien raison de ne pas aimer les légumes.