Thème « souris, mulot, rat, campagnol »
Mathieu rêvait de choses impossibles : faire obéir ses amis et même les grandes personnes, être gentil avec tout le monde... La magie rend-elle heureux ?
À 1 h 30 du matin, sur la ligne 12 du métro, les souris de Montparnasse-Bienvenüe se réveillent et découvrent avec horreur que des bandits ont volé leurs provisions et entièrement dévasté le magasin de monsieur Trou des Halles. Les pillards ont laissé des traces... C'est Minie qui organise le plan de bataille contre les pires ennemis des souris du métro. Pires que le mégot qui brûle et le chewing-gum qui colle... LES RATS !
Sous la terre, dans les tunnels du métro, trottent des colonies de souris. Minie Malakoff et Mickey Babylone sont inséparables. Mais Minie a des insomnies et, parfois, elle réveille Mickey et les deux souris s'en vont faire des courses en pleine nuit. Par une de ces nuits blanches surgit, dans le magasin Dubonnet, une étrange souris toute blanche avec un curieux chapeau sur la tête. Elle dit s'appeler Maxime et être une souris de laboratoire. Ce qui n'explique pas le curieux chapeau qu'elle trimballe sur son crâne.
L'un de ces messieurs est grand, l'autre tout petit. La souris est minuscule, la girafe immense. Ils pensent que tout les oppose. L'un se croit le plus fort et l'autre le plus malin. L'un se moque de l'autre et vice versa. Jusqu'au jour où un grand danger les menace tous deux. Pour survivre, il leur faut se liguer. Cette fois, ils comprennent que leurs différences, en se complétant, peuvent leur sauver la vie.
Omar vivait heureux dans l'éternelle ville de Lokoum, joyeux, rêveur et chanteur à ses heures. Un jour, passant devant le palais, il entendit un chant si pur qu'il en fut charmé. C'était celui de la princesse Harissa, qui était d'une merveilleuse beauté et que son père, le sultan, cherchait à marier.
Où il est question de Pétronille, la souris qui n'est pas verte, de ses 120 petits, de leur papa qui est loin et qui s'appelle Everest, de la Forêt Touffue qui est si belle dans la lumière de l'été, de Cafouillon qui est si bête qu'il mélange toujours tout, du monstre Sagoinfre qui tente de manger les 120 petits et qui ne sait pas ce qu'il va lui en coûter !
La famille Pissenlit habite tout en haut d'une bibliothèque. C'est une chance quand on adore le gâteau de papier ! « Que voulez-vous aujourd'hui, mes enfants ? » dit Madame Pissenlit à Pistache et à son cousin Pipioli, « Du Cendrillon ou du Pinocchio ? »
Jano est déçu : il vient juste de se faire opérer des végétations, c’est l’heure des câlins et des cadeaux, et qu’est-ce qu’il trouve au bout de son lit ? Une peluche ! Un gros rat gris en poils synthétiques ! Comme si c’était de son âge. Lui, il aurait rêvé d’un portable, par exemple. Ou n’importe quoi, mais pas un malheureux doudou, pas une peluche en kilt écossais ! Tant pis, Jano va essayer de l’abandonner discrètement dans sa chambre d’hôpital. Mais… il rêve ou quoi ? On dirait que le rat lui sourit. Sans doute un effet de l’anesthésie.
Il était une fois un grand éléphant, fort comme une montagne. Il répondait au doux nom de Roméo et il était heureux. Enfin, presque... Il avait juste un petit problème. Un tout petit problème de rien du tout mais qui l'embêtait beaucoup. Il était timide, très très très timide.
Cette souris possédait la plus belle plantation de bananes du monde. Ça aurait pu la rendre heureuse et généreuse. Mais non. Ça la rendait égoïste et méchante. Quand une malheureuse chauve-souris très polie vint lui demander la permission de manger un peu de ses milliers de bananes, elle la chassa.
Alors la chauve-souris, qui était très maligne, trouva un stratagème pour convaincre la souris, qui était trop radine, de partager un peu mieux ses jolies bananes…
Papa Souris raconte une histoire pour chacun de ses sept enfants pour qu'ils s'endorment tranquillement avec de belles images. Toutes sont en effet des histoires farfelues et tendres, propices au rêve. On y rencontre un souriceau qui change de pieds, un autre qui parle avec le vent...
C'est une belle journée d'automne, mais Totoche s'ennuie. Il est prêt à beaucoup de choses pour un peu de compagnie. Même à faire le portemanteau chez Joséphine la taupe, qui vient de s'acheter un manteau mais n'a rien pour l'accrocher. Totoche montre tellement d'enthousiasme et de volubilité dans ses nouvelles fonctions que Joséphine en est vite épuisée. C'est d'un portemanteau qu'elle a besoin, pas d'un moulin à paroles comme Totoche. Alors elle le congédie gentiment. Totoche tente de poursuivre sa carrière de portemanteau chez Lazare. Lazare est un oiseau qui aime la compagnie, il semble enchanté de la présence de Totoche. Mais quand il lui propose une assiette de soupe aux châtaignes, Totoche montre tellement d'enthousiasme - pour la soupe, cette fois - qu'il en oublie son travail. Voilà le manteau de Lazare tout taché. Et Totoche est navré. Doublement navré. Que va-t-il faire maintenant ? Mais au fond, peut-être que Lazare a davantage besoin d'un ami avec qui partager de la soupe que d'un portemanteau ?
Une armoire abandonnée traîne au bord de la route. Elle est grande, en bon état, très jolie, ma foi ! Meredith la coccinelle décide de s’y installer. Ça fera une excellente maison de campagne pour l’été. Mais voilà Totoche qui passe. Il avait justement besoin d’une armoire ! Il l’emporte sur son dos quand, tout à coup, elle se met à parler : « Repose-moi ! Cette armoire est à moi ! »
D’accord, Meredith, dit Totoche, mais moi j’ai besoin d’un garde-manger. On pourrait peut-être s’arranger ?
Totoche a gagné un poisson rouge à la fête du village. Ce poisson s'appelle Mauricette, et le drame de sa vie, c'est qu'elle n'a plus envie d'être un poisson rouge. Tourner en rond dans un bocal, même agréablement aménagé, ne l'amuse plus depuis longtemps. Mauricette est malheureuse.
Elle voudrait tant être un autre animal, un dromadaire, par exemple. Avec l'empathie qui le caractérise, Totoche s'émeut beaucoup de cette triste condition, et décide d'emmener Mauricette chez la sorcière Annaplure. Mais Annaplure a ses bons et ses mauvais jours, et aujourd'hui est un jour exécrable. Ce n'est plus seulement l'avenir de Mauricette que Totoche va devoir sauver, mais sa vie.
Heureusement qu'Annaplure est un peu bête. Et que Totoche a le sens de l'improvisation. Il se pourrait même qu'il ait quelque talent caché pour les formules magiques.
Pauvre petit crocodile ! Un jour, son propriétaire en a eu marre, il l’a jeté dans les toilettes pour se débarrasser de lui, sans lui avoir jamais donné de nom. Heureusement, il est débrouillard, et les histoires qu’il regardait la nuit, à la télévision, à travers les parois de son vivarium miniature, lui ont donné des idées… Incroyable mais vrai : c’est au fond des égouts, parmi les animaux bannis, rats, araignées, poissons bizarres, qu’il va trouver un peu de chaleur humaine… et un nom magnifique !
Jusqu'à présent, les souris ne volaient pas. Mais Pipioli, qui est une souris, et qui a vu un lapin voler, a dit : « Si un lapin vole, pourquoi une souris ne volerait-elle pas ? ».
Il a pris des leçons avec son ami Zigomar, le merle. C'est comme ça qu'ils se sont retrouvés prisonniers des légumes. Et on s'aperçoit que Zigomar a bien raison de ne pas aimer les légumes.