Thème « solitude »
Tous les matins, Grand-Père le solitaire prend sa pipe, ses lunettes, son chapeau, son pliant, une pomme et un bon livre et s’en va lire au grand air, au bord de la rivière. Ce matin, rien ne va plus. Il perd ses cheveux, ses dents, son chapeau, sa pipe, laisse tomber son livre et casse ses lunettes… Le voilà forcé de retourner chercher sa deuxième paire. Mais chut !
En son absence, quelqu’un s’est glissé sous le chapeau, a mis la pipe au bec… bref, s’est déguisé en Grand-Père.
Renard est différent des autres renards. Il préfère une pastèque à un sandwich au lapin. Mais c’est difficile de le faire comprendre aux animaux qui le fuient. Un jour, en écoutant les lapins, Renard apprend que les meilleures fêtes ont lieu dans la vallée des Végétariens. Il ne veut pas manquer cette occasion, mais comment va-t-il se faire accepter ? Bonne chance, Renard !
Quand Souris est triste, comme aujourd’hui, elle connaît un bon remède. Elle écoute de la musique et des chansons gaies. C’est irrésistible. Bien vite, le rythme joyeux lui donne envie de se lever et de danser. C’est contagieux. L’un après l’autre, les animaux arrivent et tout le monde se balance, se dandine et s’amuse. Mais que faire quand la chanson est terminée ? Être ensemble, ça donne de bonnes idées. « Si on allait chez moi, propose Tortue, prendre un goûter ? »
Ce matin-là, près du rivage, tout autour de l’île, un brouillard épais s’est levé. Sitôt réveillée, Annette rejoint son père qui prépare son départ pour la pêche. La fillette attend le moment de porter pour lui son précieux filet. Annette est fière d’aider son papa. Lentement, la barque s’éloigne de la berge et Annette la suit du regard. Mais dans la maison vide, elle trouve le temps long.
Une pie et un chien se lient à tout jamais. Tous les deux ont en commun d'être amoindris, affaiblis et différents des autres : le chien est borgne, la pie n'a plus qu'une aile. Indispensables l'un à l'autre, toujours ensemble et pour toujours, le chien et la pie rencontrent un jour un étrange renard, Fox. Fox n'a besoin de personne, il sent la solitude, la rage et l'envie. Mais un jour, Fox propose à la pie de le suivre, lui, d'aller plus loin et plus vite. « Je ne quitterai jamais le Chien. Je suis son oeil et il est mes ailes », répond la pie. Elle est fidèle. Mais, au bout de la troisième fois, que répondra-t-elle ? Et que veut exactement ce renard ? Suivez sa piste...
Francisco est un chat sauvage, et il aime sa solitude. C’est d’ailleurs pour ça qu’il a installé sa station-service en plein désert : les voitures s’arrêtent, font un plein, repartent aussitôt, et c’est parfait comme ça. Sauf quand les voitures calent et ne veulent plus redémarrer. C’est justement ce qui arrive aujourd’hui à Madame Lapin et ses trois lapereaux… Zut ! Francisco, tu as des invités !
Comment Monsieur Racine, receveur des contributions directes en retraite, devint l'ami d'un animal étrange et inconnu, amateur de crème glacée.
Oum-Popotte vit seul avec ses parents en carton, qui parfois sourient, parfois sont de mauvaise humeur. Un jour, en rentrant de l'école, il reçoit quelque chose sur la tête. Ensuite il se passe des choses bizarres qui lui font découvrir qu'en fait il n'est pas seul du tout.
Rien est toujours avec moi, autour de moi. Il est toujours de bonne humeur et ne dit jamais rien de méchant. Je fais des tas de choses avec Rien. Pourtant, il arrive que Rien ne comprenne rien de rien. Quand je lui dis que j'aimerais bien rejoindre Maman au ciel, sur les montagnes d'Himalaya, par exemple. Rien, c'est mon ami à moi et rien ne le remplacera jamais.
Timothée est un singe malheureux. Le plus malheureux du monde, peut-être, car il passe son temps à se demander ce qu'il pourrait bien faire et n'a jamais envie de rien. Un matin où il se sent plus malheureux que jamais, Timothée décide d'aller sous la terre. Comme ça, se dit-il, je n'ennuierai personne et personne ne m'ennuiera. Il entre dans une caverne et s'enfonce de plus en plus loin. Au plus profond de la terre il rencontre une très vieille chauve-souris qui s'appelle Marthe. Elle lui dit qu'elle connaît une solution pour qu'il ne soit plus malheureux. Mais Timothée voudra-t-il seulement l'essayer ?
« Est-ce qu'on est seul dans la vie ou pas ? » se demandait Fleur. Chaque matin, elle regardait sa forêt par la fenêtre. Elle savait que c'était une forêt immense. Elle pensa que si elle la traversait, elle aurait la réponse. Elle se dit : « J'ai sept ans. C'est le moment d'y aller. »
Angakkeq marche droit devant lui. Où va-t-il, l'oiseau-homme ? Il est parti de sa maison de glace. Il s'y sentait seul comme la lune dans un ciel sans étoiles. Personne à qui parler ! « Iyâ-âyâ-ayêk ! » siffle-t-il dans son bec.
Même pliée en deux, la fille du géant est plus grande que le plus grand des hommes du village. À son passage, les oiseaux se mettent à chanter à l’envers et les arbres se secouent de haut en bas comme des chiens mouillés.
La nuit, elle s’extirpe de sa maison comme on sort d’un vêtement trop petit et marche vers le pré. Elle regarde le ciel. On dirait qu’un nuage lui fait un signe de la main, comme pour lui demander de s’approcher.
Petite Mort se désole : les gens qu'elle emmène au royaume de la Mort sont tristes. Ils soupirent, ils ont froid. Jamais personne ne lui parle... Jusqu'au soir où Petite Mort vient chercher Elsewise. La fillette l'accueille avec joie : « Enfin, vous êtes là ! » s'écrie-t-elle en souriant.
Comme cadeau, Pauline avait demandé à son père, le riche Hubert Diamantis, un voyage avec lui. Le voilà qui envoie sa fille en croisière au Spitzberg avec Natalie ; son amie cantatrice... Pauline enrage. Pourtant, à bord, il y a aussi Astrid, la reine des Belges, et son petit Baudouin, 5 ans ; le capitaine Ragnar ; le mousse Jean-Baptiste… de quoi rendre la traversée captivante, édifiante, passionnante.














