Thème « sentiment d'injustice »
Rien ne va plus au pays des lapins : les carottes disparaissent mystérieusement les unes après les autres.
Arrive un grand lapin blanc qui dit avoir la solution…il suffit de chasser les lapins noirs, puis les lapins gris, puis…Ça ne va pas, non ? Heureusement que le gentil p’tit lapin est là pour remettre les pendules à l’heure…
Quand Simon joue avec son ami Ferdinand, c’est toujours ce dernier qui décide. Et Ferdinand se garde les choses les plus intéressantes à faire, et il envoie Simon chercher les accessoires et accomplir les corvées, et il lui fait du chantage affectif ! Heureusement, Simon le Superlapin a un super petit frère en la personne de Gaspard. C’est Gaspard qui, en voyant son frère tout triste et dépité, lui fait prendre conscience du problème. Un copain pas très gentil, peut-on vraiment appeler ça un ami ?
P'tit Marcel est enfermé dans les toilettes et il ne sortira pas. Pourtant , ils viennent tous frapper à la porte: maman lui propose une île flottante, Tristan, un tour en voiture, papa dit qu'il veut bien passer il éponge sur ce qui s'est passé tout à l'heure et mémère a très envie de faire pipi. P'tit Marcel reste muet. Même si les pompiers débarquent, même si tout le quartier vient le supplier à genoux, il ne sortira pas. Il faut qu'ils comprennent.
Retrouvez P'tit Marcel dans "Tout contre Léo" (Collection Neuf) et dans "Mon coeur bouleversé" (Collection Médium). Mais Marcel fait aussi sa guest-star dans "C'est plus fort que moi" (Collection Neuf)...
Louis et Fanfan passent de bons moments ensemble. Mais Louis semble avoir quelque secret pour son ami. Pourquoi prend-il le train avec sa grand-mère ? Pourquoi est-il tellement fâché contre tout le monde et même l’école ? De mésaventures en aventures, la vie de Louis devient un vrai cauchemar… Son ami est prêt à tout pour le défendre, dans ce monde de cochons où il n’est pas facile d’être un petit loup.
Une suite à Un monde de cochons.
Quand Thomas rentre de l'école , il aimerait que sa mère lui dise, l'air émerveillé : « Mais c'est extraordinaire , ce que tu me racontes là ! »
L'ennui, c'est que Thomas n'a absolument rien à raconter: TOUT, absolument TOUT se passe normalement. À se demander si les gens et les choses ne le font pas exprès . La vie est mal faite, c'est injuste ! Jusqu'au jour où l'aventure fait son apparition.
« Maman, dit un jour Benjamin, j'ai besoin d'un chien.
- Que dis-tu ? Tu as besoin d'un chien ?
- Oui, dit Benjamin. Les animaux font du bien aux enfants. Ils leur apprennent à être gentils et je pense qu'un animal me ferait du bien.
- Très intéressant, dit la Maman.
- Si on veut être aimé par quelqu'un, il faut être gentil plutôt que méchant, n'est-ce pas ?
- C'est vrai, dit la Maman.
- Eh bien, comme j'ai envie d'être aimé par mon chien, je serai gentil plutôt que méchant, voilà tout ! »
Benjamin eut un chien... Mais c'est le chien qui n'était pas tellement gentil !
Le Loup-Blanc a mauvaise réputation si bien que lorsqu'il veut acheter des cadeaux pour ses petits louveteaux, il est très mal accueilli dans les magasins, même déguisé. Heureusement, le hasard réserve parfois de bonnes surprises.
Chaque nuit, Isaac a beau se transformer en Minusman, « le petit qui gagne contre les grands », au réveil, c'est toujours pareil. Son frère a vidé le pot de Nutella ; il y a des frites à la cantine le jour où il doit aller chez le dentiste à midi et, pire que tout, Juliette ne veut plus jouer avec lui à la récré. Forcément, il y a de quoi se sentir impuissant face à tant d'injustices. Alors, quand Yapa Plujuste, sorcière très laide mais très gentille, lui demande de l'aide, Isaac se demande bien comment un petit garçon comme lui pourrait la secourir.
Dimanche soir, en rangeant son cartable, Isaac trouve un bout de papier avec ces mots : « Tu ne m’aimes plus, je suis triste à mort. Tilly. » Isaac n’a jamais aimé d’amour Tilly Zaballo puisque son amoureuse s’appelle Juliette. Ce qui complique tout, c’est que Juliette est la meilleure amie de Tilly. Mais ce lundi matin, la maîtresse a fait l’appel. À la lettre Z, Tilly Zaballo n’a pas répondu. Elle n’était pas là …
C’est en puisant dans ses souvenirs de maîtresse d’école, et sans doute aussi de maman, que Nathalie Brisac a créé son héros Minusman, « le petit qui gagne toujours contre les grands ». Après s’être battu à côté des 100 papiers, avoir rencontré le Père Poubelle et voyagé au bout de la Galaxie, Minusman affronte dans ce roman le regard des autres. Nathalie Brisac aime penser que les histoires qu’elle raconte peuvent aider les enfants à trouver leur place, à se construire et à rêver.
Ce matin, surprise, la maîtresse, Mme Malevitch, est absente. À sa place, il y a une dame assez bizarre. Voici Mme Gant, dit le directeur, votre remplaçante. Tout de suite, Olga se méfie d'elle, et Natacha aussi. Mme Gant a la même voix de miel que le loup quand il frappe à la porte des sept chevreaux. Du miel qui fait peur, pense Olga, qui est bien décidée à ne pas ouvrir, d'autant plus qu'elle vient de faire deux terribles découvertes. La première, c'est que Mme Gant a juré la perte de Mme Malevitch. La deuxième, c'est qu'il y a des traîtres dans la classe.
Retrouvez Olga dans d'autres histoires.
Un jour, le 10 juin, Prosper-Bobik est né. Mais son anniversaire, personne ne le lui a souhaité. Pas un cadeau, pas un gâteau, pas une bougie ! Est-ce possible ? Oui ! Et ce, pendant huit longues années… Au début, ses parents étaient rabat-joie. Ensuite, ils oubliaient. Enfin, ils étaient devenus du pâté. Mais cette année-là , tout changea. Prosper-Bobik, pour ses 9 ans, décida d’organiser un événement. Une fête déguisée, débridée, avec tout un tas d’invités mal élevés, histoire de rattraper le temps passé !
Tyranno le terrible est une vraie brute. Et sa victime préférée est Igor le petit iguanodon. Igor et ses amis ont beau faire, les méchancetés de Tyranno redoublent à l'égard du petit dinosaure.
Au Ier siècle de notre ère, dans une Palestine sous domination romaine, Juda Ben-Hur, fils d’une noble famille de Judée, est injustement accusé d’attentat contre la personne du gouverneur en poste à Jérusalem. Le voilà condamné aux galères, tous ses biens sont confisqués, ses proches mis en prison.
Sa fougue et sa jeunesse lui inspirent un projet de vengeance qui ne sera pas facile à mettre en oeuvre. Dans ce monde antique où Rome impose son hégémonie, le rameur enchaîné à son banc ne peut rien. Ben-Hur survivra-t-il aux épreuves dont peu de galériens réchappent ? Retrouvera-t-il sa liberté ? Pourra-t-il reconquérir un statut social et les moyens de faire valoir son innocence ?
S’il y parvient, il lui faudra encore vaincre le traître qui s’acharne à sa perte, arracher sa mère et sa soeur au mal qui les ronge et affronter des dangers dont le moindre n’est pas l’intérêt que lui porte une Égyptienne aux allures de femme fatale.
Tels sont les enjeux d’une action romanesque qui nous transporte aux temps du christianisme naissant et d’où nous parvient l’écho d’un quadruple galop d’enfer.
Orphelin, Olivier Twist passe sa petite enfance entre la maison de l'horrible Mme Mann, sorte de Cruella paroissiale, et le Workhouse, un asile pour indigents où la loi sur les pauvres affame les pensionnaires afin qu'ils ne prennent pas goût à l'oisiveté. Placé chez M. Sowerberry, croque-mort de son état, Olivier s'enfuit pour gagner Londres. Sa naïveté le conduit droit dans un repaire de malfaiteurs, une école du vice où l'on apprend à détrousser les passants...
Avec ce livre, Dickens entame contre l'injustice sociale une croisade qu'il poursuivra toute sa vie, sans se départir ni de son humour ni de son talent de portraitiste : c'est dans Olivier Twist que l'on rencontre l'inénarrable bedeau M. Bumble, l'irascible Grimwig, l'Astucieux Renard et, surtout, les célèbres truands Fagin, Sikes et Monks, figures depuis longtemps familières de la littérature anglaise.
Recommandé dans les programmes scolaires de 5e et de 4e
« Né sous une bonne étoile » : à première vue, ce n'est pas le cas de Rémi, enfant trouvé, qui passe son âge tendre chez des parents nourriciers avant d'être vendu (pour quarante francs) à une sorte de vagabond saltimbanque, musicien des rues et montreur de chiens savants. Sous les ordres de ce patron, le jeune garçon « sans famille » va endurer les rigueurs de la vie itinérante et affronter toutes sortes d'épreuves. Pour autant, il ne se découragera pas : son arme est de posséder cette force de caractère qui, tôt ou tard, vous attire la bienveillance du sort. Le lecteur, quant à lui, vibre et espère de toute son âme qu'au terme de ce parcours très noir, compliqué d'une intrigue policière, la chance finira par sourire à Rémi, qui le mérite amplement.
Avec ce roman quasi mythologique, Hector Malot nous conte une histoire dont la simplicité défie les modes. Son personnage de Vitalis, figure tragique d'intermittent du spectacle, impose un type humain qui se grave dans les mémoires : celui de l'homme au passé mystérieux que ni la déchéance sociale, ni les vicissitudes d'une existence soumise à la pire précarité n'ont réussi à abattre.