Thème « sentiment de culpabilité »
Il n'y a pas de doute, Albert, c'est un gentil petit gars. Seul GROS problème dans sa vie, il ne peut pas s'empêcher de mentir, de raconter n'importer quoi, ou de se laisser emporter par son imagination.
Lou n'arrive pas à se consoler du départ de sa grand-mère. Les mois passent et elle porte son chagrin toute seule. Elle ne peut le partager avec personne. Ni avec Marine, sa meilleure amie. Ni avec Arthur, son cousin. Ni même avec sa maman. Impossible d'en parler. Ça fait trop mal de dire. Pourtant c'est si lourd, si lourd, que Lou se met à écrire des lettres à sa grand-mère absente. Pour dire. Enfin. Les regrets, les petits et les grands malheurs de tous les jours, les secrets, les déceptions. Lentement un énorme noeud se défait. Et doucement, tout doucement, la vie reprend. Plus légère.
Il y a déjà longtemps que le Roi et son amie la poule Susie habitent ensemble au château. Comme ils ne sont ni l'un ni l'autre doués pour le ménage, le Roi décide d'engager une domestique. C'est ainsi que la terrible mademoiselle Chardon fait son entrée au château. Là où mademoiselle Chardon passe, le désordre et la saleté trépassent... et la joie de vivre aussi. Dès le premier regard, cette mégère a détesté Susie. Elle parvient à convaincre le Roi qu'il est indigne d'un monarque de loger une poule au château et que sa place est au poulailler. Après avoir versé des torrents de larmes face à cette cruelle décision, Susie sympathise avec un dindon. Le Roi est au supplice. Son amie lui manque. Et il n'a même plus le droit de manger de pistaches parce que cela fait trop de saletés. Combien de temps va-t-il supporter cette situation ? Après tout, le Roi, c'est quand même lui !
Dans un pays où il neigeait toujours à Noël, où les parents achetaient avec bonheur des cadeaux pour leurs enfants chéris, un homme et une femme souhaitaient avoir un enfant à eux, même un peu raté ou décevant. Rien n'aurait pu les réjouir autant. Ils avaient rempli de jouets une chambre d'enfant mais elle restait désespérément vide. Alors, par une nuit de Noël, ils firent à nouveau ce souhait le plus cher à leurs cœurs et Camélia, une petite fille au visage noir, apparut. En entrant dans la chambre de ses parents, Camélia découvrit deux petits cœurs rouges palpitants de bonheur. Les cœurs de ses parents.
« Le souhait » est un cœur qui bat. Un cœur étrange et stupéfiant, un cœur tendre à pleurer, un cœur lucide et cruel, un cœur simple qui ne vous quitte plus. Il est, au-delà même de l'étrange beauté de sa narration, une rencontre avec la puissance de la littérature et ses sensations, une promesse, les mots sauvent le réel. Dans leurs bras, on se sent moins seul, on comprend les choses cachées et silencieuses, le besoin de l'autre, le temps des chagrins, l'amour orphelin.
Lilou en a assez de rester sagement à la maison avec Grand-Mère. Il voudrait suivre ses parents au-delà de la forêt, découvrir la montagne et courir derrière les moutons. Hélas, pour tout cela, le petit loup est encore trop petit. A moins que...
Un jour, Grand-Mère tombe malade, Lilou doit absolument prévenir papa et maman. Il a une idée : il va se déguiser en enfant pour échapper aux chasseurs. Il va enfin faire comme les grands.
Il a des petits yeux tout jaunes. Et un sourire à faire peur. Il a une langue bicolore. Une bouche molle, une voix métallique, et en plus… il rote. Dès que je ferme les yeux, je le vois : le monstre qui se cache derrière mes paupières. Il est là la nuit, dans le noir. Et dans la classe aussi. Et à la maison, chaque fois que je pense à mon petit frère. Mais comment fait-on pour dompter les monstres ? Ou pour s’en débarrasser ? Alors ça, j’aimerais bien le savoir.
Comme tous les matins, devant le miroir, Léo se dit bonjour : « Salut, moi ! Aujourd'hui, tu sais quoi ? Tu vas vivre une sacrée bonne journée ! » Pourtant, sa grande sœur fait la tête, sa voisine ne veut pas jouer avec lui et dehors il pleut ! Léo va dans la forêt et se retrouve face à un énorme ours brun. « Tu ne t'en vas pas, c'est étrange. Tu n'es pas fâché contre moi, toi ? »
Depuis que la maîtresse lui a reproché de poser des questions absurdes et perturbantes pour la classe, Wendy a décidé de ne plus ouvrir la bouche. Pendant plus d’une semaine, elle a réussi à garder ses questions pour elle. Mais jeudi, à la fin de la leçon de sciences, Wendy ne pouvait plus retenir les mots qui se bousculaient dans sa tête. Elle a levé la main et demandé d’une voix claire :
– Est-ce que les fleurs sont des soupirs ? Madame Laroumette a regardé le plafond, l’air ahuri et furieux, et s’est exclamée :
– Alors là , c’est la question qui tue !
Le lendemain, la maîtresse était morte.
Jake ne s’intéresse ni aux filles, ni aux bébés. Ce qui tombe plutôt mal, parce qu’il vient d’avoir une petite sœur. Pire encore, Jake ne s’est pas rendu compte que sa mère était à nouveau enceinte. Personne ne l’a prévenu. Ses parents pensaient que Jake finirait par s’en apercevoir tout seul, mais il ne fait pas attention à ce genre de choses. Il préfère étudier les poissons.
C’est comme cette fille qui habite près de chez lui. Jake ne l’avait jamais remarquée avant de la croiser un soir à l’arrêt de bus. Depuis, il la rencontre partout, au supermarché, dans la rue… Elle s’invite même chez lui comme s’ils se connaissaient depuis toujours.
Finalement, Jake trouve que Stella n’est pas mal pour une fille. Elle aime le foot et la pêche. En plus, elle s’y connaît en bébé : c’est elle qui s’occupe de ses quatre petites sœurs quand ses parents travaillent. Stella serait- elle « l’ami » qui lui manque ?
L’hiver est glacial.
Quand on était petits, raconte le père de Max, on faisait des patinoires en renversant de l’eau par terre, elle gelait pendant la nuit et le lendemain…
Super ! Max et Zoé arrosent aussitôt la route. La nuit tombe, l’eau gèle et… lorsqu’un gros camion surgit, ça glisse vraiment bien !
Lorsqu’il se réveilla ce matin-là , l’ogre ne parvint pas à ouvrir la porte, tant la neige était tombée durant la nuit. Ogre passa alors ses jambes par la fenêtre et s’enfonça à hauteur de ses grandes bottes de cuir rouge. Puis il aperçut quelque chose frétiller au loin. Il pensa d’abord à un animal familier, chat ou lapin, mais lorsqu’il s’en approcha, il comprit qu’il n’en était rien. C’était une aile. Quitte à porter une aile, je préférerais en porter deux ! pensa Ogre.
Blanche fait attention aux signes. Compter jusqu'à neuf pour que le téléphone sonne. Répéter dix-huit fois une phrase dans sa tête. Ne pas marcher sur les lignes du trottoir dallé au pied de l'immeuble. Atteindre l'autre côté de la rue avant que le bonhomme vert passe au rouge... Les autres se moquent d'elle. Mais Blanche sait que, si on oublie de respecter les signes, ne serait-ce qu'une seule fois, c'est grave. Des malheurs terribles peuvent arriver. Un jour où Blanche a sauvagement piétiné les lignes du trottoir, son père quitte sa mère. Ce soir-là , dans l'agenda où elle rédige une phrase quotidienne, Blanche écrit : « Tout est de ma faute. » Elle doit tout faire pour que son père revienne. Mais tout faire, ça peut être très dangereux. « Je suis une assassine un assassin » : ce sont les mots qu'elle écrit un jour.
D'accord, Romane est une tricheuse. Et une menteuse. Et, parfois, une voleuse, parce qu'avec les dix francs d'argent de poche par semaine que lui donne sa mère, elle n'est pas près de se payer l'adorable collier de petites perles roses ou le sautoir en (fausse) améthyste de la bijouterie Mélo. Ni même le petit lapin tout en argent, qui pourtant a l'air d'avoir été fait pour elle. Alors, lorsque le bracelet de cette bêcheuse de Clarisse disparaît, toute la classe est certaine que c'est Romane la coupable. Sauf que, depuis quelque jours, Romane a changé, beaucoup changé. Mais ce n'est parce qu'on a décidé de devenir une fille parfaite que la vie devient simple... Surtout si un saint Lapin et une grand-mère du Venezuela se mêlent de l'affaire !