Thème « scolarité »
Au secours ! Pour Quentin, tout s’embrouille… Déjà , ses parents ne sont plus les héros flamboyants qu’il croyait. Sans explication, son grand-père ne lui parle plus. Et puis, sa fantasque tante Rude, qui est chanteuse de nuit dans ses rêves et s’habille en blanc, n’est autre que… le frère de sa mère. Et au collège ? Les choses ne sont pas forcément plus simples. Quentin doit partir en classe de neige alors qu’il ne sait pas mettre un ski devant l’autre. Ce qui ne va pas arranger ses affaires avec Lydie, dont il est amoureux, mais qui l’ignore royalement. À onze ans, il n’est pas si évident de trouver son genre. Et pour Quentin, une chose est certaine : rien n’est certain.
J’ai un an d’avance. Pourtant ma tête est normale, pas spécialement grosse. Et en classe, je suis normal, pas comme Thierry qui sait tout et qu’on prend pour un Martien. Dans ma vie, il y a les bons copains, les filles – bon, surtout Irène – et la quête, celle des vignettes de l’album Panini de la Coupe du monde. Jamais je n’aurais dû commencer cet album, mais un copain m’a donné ses doubles. Et c’était bien la seule façon que j’avais de me faire enfin remarquer. Malheureusement, les ennuis ne faisaient que commencer…
Quand Philomène est venue s’asseoir au premier rang à côté de Victor, il s’est dépêché de cacher sa main dans sa manche. Sa main gauche, celle qui est mal fichue et qui ressemble à une pince. Celle qui fait que les autres élèves l’ont surnommé le Crabe. Philomène est nouvelle et ne doit pas savoir. Enfin, pas tout de suite. Juste le temps pour Victor de se faire connaître, de se faire apprécier pour ce qu’il est. Il le sent, cette fille est différente des autres élèves. D’ailleurs, quand elle a son regard perdu et qu’elle donne l’impression de vouloir rentrer dans sa coquille, Philomène lui fait penser à … un escargot.
Dans la sixième de Raph, tout le monde est très cool, on s'habille classe, et les garçons jouent à la balle contre le mur pendant que les filles les encouragent. La sixième, en soi, c'est bien. Il y a des éviers dans la salle de physique, la prof de sciences nat est « bourrée » de maquillage, et en gym, on apprend à faire de la boxe, la vraie, avec des gants. Parfois aussi, on va au bois de Vincennes pour faire du foot, mais pas longtemps, parce qu'il faut trois quarts d'heure pour y aller et trois quarts d'heure pour en revenir. Il y a les copains, bien sûr : Caroline, qui frime avec sa montre calculatrice, Jean-François, qui est tellement poli que c'en est énervant. Il y a Siri, la soeur adoptive de Raph, qui vient du Cambodge. Elle reçoit pas mal de lettres d'amour, y répond avec sérieux mais bizarrement, elle finit toujours par être très fâchée contre ses soupirants. Il y a surtout Abdul, qui lit Play Boy, fume des Gauloises et a une méthode très sûre pour draguer. (Pour le lecteur impatient, les conseils d'Abdul sont au chapitre sept). Dans la sixième de Raph, on ne laisse pas son cerveau se ramollir, ni pendant, ni entre les cours : on fait des blagues au premier, au deuxième et au troisième degré. (Pour ceux qui ne sauraient pas ce qu'est le troisième degré : « C'est quand on sait que l'autre va déjouer ce qu'on va faire, et on fait quelque chose pour déjouer ce que l'autre voulait faire pour déjouer ce qu'on allait faire. ») Cédric, lui, fait des blagues au niveau moins un, mais c'est un cas à part et d'ailleurs il est dans une autre classe. On discute aussi beaucoup pour savoir si ce sont les Américains ou les Russes les plus forts. Et fatalement, on discute des profs, de leurs problèmes, de leurs lacunes, de leur façon aberrante de mettre des notes. Mais les injustices les plus graves ne sont pas forcément celles qu'on croit. Dans la sixième de Raph, il y a ceux qui sont furieux quand ils n'ont que treize et demi et ceux qui sautent de joie quand ils ont un zéro...
En classe, alors qu'il suffit de lever la main pour répondre à la maîtresse, Zinkoff saute si vite sur ses pieds qu'il renverse son bureau, lance les bras en l'air et braille en direction du plafond : « Hourraaaa ! » Au foot, quand par hasard quelqu'un lui fait une passe, il tape la balle encore et encore, franchit les lignes du terrain et ne s'arrête qu'au parking. Dans la cour, lorsqu'un grand, exaspéré, l'attrape et lui tord le bras, il rigole même au milieu de ses propres larmes. Il est comme ça, Zinkoff, enthousiaste, maladroit, brouillon, trop lent ou trop rapide, et toujours tordu de rire. Les autres enfants s'en amusent et l'acceptent tel qu'il est. Pour l'instant.
Cela fait cinq ans que Marianne, l'héroïne de Quand je pense à la Résistance, sait qu'elle veut devenir juge pour enfants. Elle vient d'entrer en faculté de droit, où elle n'a pas encore réussi à se faire d'amis, parce qu'elle travaille sans cesse et de toute façon n'ose parler à personne. Lorsqu'elle rentre chez ses parents pour les vacances de Noël, elle trouve dans sa chambre un article de journal que son père a découpé. Il y est question d'un jeune juge, Jacques Bidalou, qui est sur le point d'être dessaisi d'une affaire dans laquelle il lutte pour que des travailleurs immigrés expulsés en plein hiver, puissent réintégrer leurs logements. Marianne s'émeut, s'enthousiasme et écrit au juge. Contrairement à ce qu'elle pense, elle est la seule à lui avoir témoigné son admiration et proposé son aide et, à son grand étonnement, il lui répond et lui donne même rendez-vous à Paris. C'est le début d'une aventure qui n'a guère de points communs avec le droit tel que Marianne l'apprend dans les salles de cours, et qui va affermir sa vocation en lui donnant toutefois un aspect inattendu.
En classe de 3e, Mohammed-Ali est discret et populaire. Pour lui, le collège ça roule. Tranquille. En apparence du moins, car il a une vie secrète. La nuit, il sort de chez lui pour aller taguer. Et surtout, il est amoureux d’Aimée, qui ne pense à rien d’autre qu’au football. Comment faire pour qu’elle le remarque ? Par chance, Mohammed-Ali peut compter sur le soutien de Lina et Margaux. En amour comme au football, il faut un plan de jeu. Il faut avoir du style.Il va inviter Aimée à voir un match au Stade de France.
Voici la suite tant attendue de "La guerre des chocolats", roman qui a fait date par son portrait sans concession du pouvoir et de ses victimes. Robert Cormier nous emmène à présent au-delà de la guerre des chocolats aux conséquences dévastatrices, dans cette école de Trinity où le sombre drame s'achemine vers une conclusion bouleversante.
L'année scolaire s'achève. Pour les élèves, pour Frère Léon, le nouveau directeur, pour les membres de l'organisation secrète appelée les Vigiles ; la vente des chocolats n'est plus qu'un souvenir. Mais pour Jerry Renault, brutalement molesté parce qu'il a défié les Vigiles, et pour tous les autres enchaînés dans le tourbillon de la cruauté, de l'intrigue et de la fourberie, la violence et l'humiliation de ces événements passés restent encore présentes. Seul Archie Costello, qui commande les Vigiles, semble inchangé. Distant, imperturbable, machiavélique. Archie continue à manipuler sans effort la vie des autres. Mais Obie, qui en était le bras droit, commence à prendre des distances. Cherchant à mettre l'invulnérable Archie en position de faiblesse, Obie est conduit à un acte de vengeance désespéré et forcé d'affronter - et de reconnaître - le visage démasqué du mal.
"Après la guerre des chocolats", roman à suspense, provocateur et convaincant, réaffirme avec force le talent de Robert Cormier qui sait nous fasciner, nous déranger et nous surprendre.
Non, vous n'êtes pas dans un parking, vous êtes bien au département LSH, Deug mention lettres modernes. Vous avez même réussi à trouver la salle 222, bravo. " Le Deug comporte 11 à 12 modules, le poids total des modules devant impérativement être de 20, dont 8 modules obligatoires de premier et de deuxième niveau, 1 mo-dule optionnel de poids 2, ou éventuellement, 2 de poids 1... " Vous voyez, il y a même quelqu'un pour tout vous expliquer. Si vos parents sont norma-lement généreux, une fois que vous aurez payé votre loyer et votre carte orange, il vous restera, comme à Hélène, 33,333 francs par mois pour vivre. Et ne vous laissez pas envahir par la mélancolie, vous reverrez vos parents à Noël, si vous parvenez à monter dans un TGV surpeuplé. Eh oui, les grèves... C'est un fait, la vie d'étudiant ne ressemble pas toujours à l'idée qu'on s'en faisait en roulant, cheveux au vent et bac en poche, sur une petite route de cam-pagne. Pour ne pas craquer, il faut se trouver de sérieuses motivations, ou bien un genre de gourou, comme le prof de théâtre de Camille, qui aime expliquer que " La matière est excrémentielle " et qui a entrepris de révolutionner le théâtre et le monde par la même occasion. Mais attention, si vous avez choisi le théâtre, vous n'avez pas droit à l'amour, cette " illusion bourgeoise " n'étant pas compatible avec " l'exercice de communauté qu'est le théâtre ". Hélène, elle, a choisi le structuralisme et sa grande prêtresse, Olga Diamant, grammairienne divine et ô combien charismatique. Avec elle on peut facilement passer trois mois sur une strophe de Baudelaire. C'est peut-être ça, le bonheur, la vie d'adulte, la liberté. De toute façon, il est trop tard pour revenir en arrière : lorsqu'elle est rentrée chez elle pour les vacances, Hélène a exploré sa bibliothèque et a dû s'avouer qu'elle n'aimait plus Les quatre filles du Dr March.
Lorsqu’il se réveille au Village, Oliver « Boo » Dalrymple est à peine surpris. Son cœur malade, croit-il. Mais quelque temps après son arrivée dans cet au-delà réservé aux trépassés de treize ans, le jeune garçon découvre, horrifié, qu’il a été victime d’une fusillade. Pire encore : son assassin pourrait bien se trouver lui aussi au paradis. Avec l’aide de Johnny, un camarade de classe arrivé au Village peu de temps après lui, Boo se lance dans une chasse à l’homme pour retrouver le mystérieux « Gunboy » qui leur a ôté la vie. Mais dans cette antichambre de la mort où les fenêtres brisées repoussent comme par magie et où le ciel demeure éternellement gris, les apparences ne sont pas toujours ce qu’elles semblent être…
« Je ne peux pas passer une année de plus dans ce costume de graisse, mais je peux terminer cette année dans une apothéose. » Il a tout essayé, rien n'y fait : Butter est malade de son poids. Et sa vie est devenu un enfer, avec les autres et avec lui-même. Alors, pour en sortir, il lance un défi désespéré sur Internet : le 31 décembre, en direct, il mangera, mangera, mangera, jusqu'à ce que tout soit terminé. Et vous, que ferez-vous ce soir-là ?
Surtout, profite de ton séjour aux États-Unis…
Yes, all right, répond Sylvie, comme chaque fois. Mais ce n’est pas en jouant au bridge et au tennis, ni en restant enfermée dans sa chambre avec son dictionnaire d’anglais, encore moins en pratiquant le dating avec des lycéens attardés et boutonneux qu’elle va découvrir l’Amérique. La Parisienne de 17 ans, sélectionnée pour un programme d’échange dans un lycée pilote de Chicago, finit par douter : est-ce bien cela, la vie américaine, celle que lui offre sa famille d’accueil bon chic bon genre ?
Nous sommes en 1964, les États-Unis sont en pleins bouleversements sociaux.
Martin Luther King fait un rêve. Des étudiants se lèvent pour défendre les droits civiques des Noirs, travaillent dans les ghettos et recherchent des volontaires.
Sylvie est partante.
Elle ne veut pas passer à côté de cette Amérique-là . Celle des pauvres, des marginaux, des exclus ou des artistes qu’elle aborde sans préjugés.
Elle va découvrir un autre monde, plusieurs mondes...
Urgence ! Urgence ! Amel doit trouver son stage de troisième. En s’y prenant à la dernière minute, elle n’a plus qu’une solution : contacter son oncle Djibril. Il a une très belle situation dans une banque sur les Champs-Élysées, et Amel s’entendait très bien avec sa fille Ludivine quand elles étaient petites. Mais leurs parents ne se parlent plus depuis huit ans. C’est l’occasion ou jamais de renouer avec eux. Seulement, Djibril est en plein déménagement d’entreprise. Sa femme s’apprête à jouer Phèdre à la Comédie-Française, et Ludivine organise un grand bal mondain à l’hôtel Peninsula. Ça ne pouvait pas plus mal tomber. Ou peut-être, au contraire, qu’on ne pouvait pas rêver mieux ?
À la fin de sa seconde, Zako est réorienté en section professionnelle et se retrouve dans un lycée du Jura en menuiserie. Dégoûté, loin de chez lui, il a d’abord du mal à trouver sa place et doit affronter des blagues sur son accent de banlieue, sa couleur de peau. Mais il va peu à peu prendre goût au travail du bois et s’y épanouir. Aimée descend à Marseille pour passer les détections dans un centre d’entrainement de foot féminin. La maladie de sa mère va contrarier ses plans. Va-t-elle devoir sacrifier sa carrière pour s’occuper de sa petite sœur ?
Branle-bas de combat : le gouvernement veut supprimer trois mille postes d’enseignants. Les professeurs se mettent en grève, les élèves se mobilisent. Pour organiser leur action, Antoine et ses amis se retrouvent au Potemkine, un café proche du lycée.
Il y a là Alice, la plus déterminée. Fred et Guillaume, à la manœuvre. Mehdi, qui pense surtout aux filles. La jeune Charlotte, avec ses cheveux roses et sa candeur. Et Hannah, si belle et inaccessible.
Déterminé dans ses revendications mais en proie à des émotions contradictoires, Antoine doit maintenant confronter ses désirs à l’ordre des choses.
Ils sont rares, les livres dont la seule dédicace porte, en trois lignes, l’essentiel du propos. L’Enfant, de Jules Vallès, en fait partie.
« À tous ceux qui crevèrent d’ennui au collège ou qu’on fit pleurer dans la famille, qui, pendant leur enfance, furent tyrannisés par leurs maîtres ou rossés par leurs parents, je dédie ce livre », écrit l’auteur en épigraphe du premier tome de sa trilogie autobiographique.
Pourquoi ressortir ce classique des oubliettes ? Parce que les souffrances infligées aux enfants et aux collégiens dans les années 1840 ne sont pas passées de mode, loin s’en faut. Nous espérons que ceux qui crèvent d’ennui au collège et qu’on fait pleurer dans leur famille trouveront dans cette lecture non seulement la consolation, mais des armes pour se défendre.
Pourquoi l’abréger ? Parce que le texte de Vallès est comme un torrent de révolte, répétitif dans son fracas, insistant dans ses éclaboussures. Pour qu’il soit lisible et portatif par les collégiens d’aujourd’hui, pour les indignés de demain.
L'Enfant, paru en 1879 est le premier tome de la trilogie Jacques Vingtras. Les tomes suivants sont Le Bachelier et L'Insurgé.















