Thème « scolarité »
Le jeu du dictionnaire n'est pas un jeu d'argent, et pourtant il enrichit tout le monde et à tous les coups on gagne. On y gagne en vocabulaire. On y gagne quelques parties de rigolade, comme quand Ousmane explique que la palangrotte, c'est la femme des cavernes, ou quand j'écris que l'échauguette, c'est un petit moule à gaufrettes. Mais quand ce jeu devient l'occasion de se traiter de tous les noms pour mes deux meilleurs copains, les deux nouveaux, les deux rivaux, Ousmane, le boute-en-train et Benjamin, le premier de la classe, rien ne va plus, j'ai l'impression d'y perdre. Heureusement qu'un grand d'au moins 16 ans va tous nous obliger à nous serrer les coudes, avec ses agressions pas seulement verbales ! Alors, ce jeu du dictionnaire, il pourrait nous faire gagner aussi en confiance et en amitié, après une belle série de pataquès, d'entourloupettes et de quiproquos...
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Il y a le jour où j'ai été le chef, le jour où le maître a martyrisé Thierry Balleau parce qu'il avait fait 19 fautes à sa dictée. Il y a le jour où j'ai voulu épouser Arthur (le squelette du cours de biologie des sixièmes) et le jour où j'ai du chercher CINQ péchés pour aller à confesse. Et il y en a d'autres, des jours, plus injustes les uns que les autres, plus drôles parfois aussi (comme quand Mamy a perdu au Scrabble) mais il faudrait un livre pour tous les raconter. Qu'on pourrait appeler, par exemple, « Le jour où j'ai été le chef ».
C’est la vie : un jour il faut partir de chez ses parents, aller à l’école, apprendre un métier, se lancer dans l’inconnu. Un matin de décembre, Hercule-Momo doit prendre le car pour l’établissement dirigé par le Colonel Papatte.
Dès la première leçon d’alimentation et traditions culinaires, Hercule-Momo se fait remarquer par son courage et son sens de la répartie, et obtient un 20/20. On dit que les meilleurs élèves obtiendront les meilleures places. Oui, mais où ?
Un nouveau est arrivé à l’école en plein hiver. Il s’appelle Vandam Pishar. Il prétend qu’il vient d’Inde. Pourtant, il parle très bien français. Il marche comme un robot et garde toujours ses gants, même en classe. Pourtant, il paraît qu’il est champion de ski. Il affirme aussi qu’il n’a pas le temps de se faire des amis. Pourtant, il a l’air de s’entendre très bien avec la maîtresse remplaçante. On dirait vraiment que Vandam Pishar vient d’une autre planète. Une autre planète ? Et pourquoi pas ?
Ils viennent des quatre coins du monde, ils sont de toutes les couleurs, c’est la raison pour laquelle Françoise, leur maîtresse, les appelle « sa classe arc-en-ciel ».
Aujourd’hui, pour mieux leur parler d’immigration, d’identité nationale, internationale, universelle… Françoise a décidé de les emmener visiter le musée des Arts premiers à Paris.
« Dessinez une sculpture, celle que vous voulez ! » Akil a choisi une statuette qui vient du pays dogon, au Mali, comme ses parents. Elle est drôle, avec son long visage et ses jambes de bébé. Mais tout à coup… voilà que la statuette se met à chuchoter ! Elle est née d’un arbre à palabres, elle a beaucoup voyagé, elle en a des choses à raconter !
Jeudi prochain, c’est le jour de la sortie scolaire au Château de Versailles avec une bande d’abrutis de mon âge et, comme accompagnateurs, Aymeric Pichu, un demi-dieu de dix-neuf ans poilu des avant-bras dont tout le monde tombe raide amoureux ainsi que ma propre grand-mère de soixante-neuf ans déguisée en Marie-Antoinette. À part me faire opérer de l’appendicite ou saboter le car, je ne vois pas bien ce que je peux faire…
Lucien, qui pensait avoir vécu les pires jours de sa vie, un lundi, un mardi et un mercredi, va devoir affronter son premier jeudi noir et surmonter les affres de la jalousie…
Jean-Charles Victor avait déjà fait faillite dans trente-six métiers, qui tous avaient trait aux livres, quand un concours administratif le fit atterrir comme documentaliste dans un collège alsacien. Et là , il n'était pas question d'échouer. Un documentaliste de collège, c'est là pour faire aimer les livres aux enfants et aux adolescents ! Jean-Charles pensait que c'était le plus beau métier du monde. Il était prêt à se décarcasser, à déborder d'imagination pour donner à tous le goût de lire, le bonheur de lire, la fureur de lire ! Mais le principal, M. Trommelschlager, ne l'entendait pas de cette oreille. Il n'y avait pas un seul livre au C.D.I. du collège. Et d'ailleurs, il n'y avait pas de C.D.I. au collège. Alors Jean-Charles dut vraiment se mettre à imaginer. Et pour commencer, le jour de la rentrée, il se déguisa en vampire.
L’été, les vacances, une maison sur la plage, ce devrait être le paradis. Mais les lettres qu’écrit chaque jour le petit frère de Christophe en cachette de ses parents disent la vérité : cet été-là , tout va de travers. À marée basse, la plage est jonchée d’algues qui répandent une odeur épouvantable. À marée haute, tous les baigneurs des environs s’installent sur le mur du jardin, qui menace de s’effondrer. S’il s’effondre, le propriétaire de la maison a promis un procès. Au lieu de s’amuser tranquillement, il faut donc, à chaque marée, défendre ce fichu mur comme on défend un château fort. Dans la maison, l’ambiance n’est pas très bonne non plus, les nerfs de maman sont en train de lâcher, et papa trouve judicieux de partir en mer par mauvais temps, alors qu’il est le pire marin du monde. Chaque jour apporte une catastrophe, ces vacances semblent maudites et le bloc de papier à lettres est presque épuisé. Heureusement, à la dixième lettre, enfin, un miracle se produit…
Dès sa première parution, ce livre délicat, unique et follement drôle a soulevé l’enthousiasme des critiques et des jeunes lecteurs. Il est l’un des grands classiques de la littérature pour enfants d’aujourd’hui.
Une malachite, vous savez-ce que c’est ? Lino, lui, n’en avait aucune idée jusqu’à ce que ce frimeur de John-John en apporte une à l’école. En gros, c’est un caillou vert qui ressemble à un chewing gum et qui vaut des millions. Et devinez ce qui est arrivé ? La malachite a disparu.
C’est qu’il s’en passe des choses, dans cette école. Entre les parties de foot avec Fatou, les clubs d’espions ultra-secrets auxquels il faut adhérer, l’anniversaire de Tulipe à ne pas rater, Lino n’arrête jamais. Heureusement, il y a les autres, ces copains sur qui il peut toujours compter.
Dans la classe d’Alizée Tramontane, on ne sait jamais ce qui va se passer. Une seule exception : le rituel de la météo du jour. Mais quand on vit à Nice, où il fait toujours beau, ce n’est pas très drôle. Alors Alizée a une idée. Au tour des élèves de présenter un compte rendu du temps qu’il fait à un endroit de la Terre. Chacun devra trouver une façon personnelle et amusante de parler de la météo. Rien de tel pour muscler l’originalité et l’imagination !
Pour Alizée, la météo est bien plus intéressante que les hommes. Pourtant, depuis qu’elle a rencontré Axel, elle ne sait plus quoi penser. Serait-elle en train de tomber amoureuse ?
Finalement, la vie ressemble à la météo : elle réserve parfois des surprises…
L’orthographe, c’est pas son truc. Pas plus que les maths, l’histoire, la géo, les sciences… Arthus est en échec scolaire, mais lui préfère dire en « dégoût scolaire ». Il a pourtant la même soif d’apprendre qu’un bon élève, mais le changement des couleurs dans le ciel l’intéresse bien plus que le futur antérieur. Contempler le beau, c’est plutôt ça le truc d’Arthus.
Comme monsieur Pétillon, le pâtissier, qu’il retrouve chaque matin pour applaudir les teintes du petit jour.
Comme, Sonia, la fleuriste, ou son ami Peter, le collectionneur d’art, avec qui il aime discuter de ce qui embellit la vie. Arthus est bien décidé à introduire le beau à l’école. De gré ou de force. Ça tombe bien, sa comédie musicale préférée est à l’affiche à Paris…
Mais… mais qu’est-ce qui se passe, en ce moment ? Pome est d’une humeur terrible, Verte va s’enfermer dans sa chambre. On les connaît pourtant, cela ne leur ressemble pas du tout. Une crise d’adolescence ? Ce serait trop facile. La fatigue ? Certainement pas.
Lorsque Pome revient des cours avec un bleu au visage, le doute n’est plus permis : quelque chose ne va pas. Depuis l’arrivée d’une nouvelle au collège, tout semble détraqué.
Une nouvelle… quelle nouvelle ? Verte et Pome ne veulent absolument pas en parler. Dès que l’on prononce son nom, une scolopendre surgit !
Et que fait la police dans ces cas-là ?
Et que font les sorcières ?
Quand peut-on commencer à faire de la politique ? Dès le CM2, répond Maxime, qui vient de créer un syndicat pour la défense des élèves faibles. C'est possible, mais il y a des jours où il faut être le plus courageux du monde.
Retrouvez Maxime dans : « Maxime fait des miracles » (Collection Mouche), « Maxime fait l'idiot », « Maxime fait un beau mariage » (Collection Neuf) et dans « Adieu Maxime » (Collection Médium).
En ce début d'année de cinquième, Maxime a décidé que tout irait mal. Pourquoi n'est-il pas content de ne plus avoir la terrible Mme Carette en maths ? Pourquoi fait-il l'idiot avec sa remplaçante ?
Retrouvez Maxime dans : « Maxime fait des miracles » (Collection Mouche), « Maxime fait un beau mariage », « Maxime fait de la politique » (Collection Neuf) et dans « Adieu Maxime » (Collection Médium).
Hier soir encore, je disposais de parents normaux, tous deux âgés de 36 ans. Ce matin, à mon réveil, ils en avaient 11. Bien sûr, quand j’ai vu ces deux enfants à mon chevet, dans des pyjamas trop grands, je n’ai pas tout de suite compris.
D’ailleurs, c’était l’heure de se préparer pour le collège… Le collège ! J’ai deviné que tout partait de là . Depuis le début de l’année scolaire, je détestais la sixième. Et mes parents, au lieu de me comprendre et de trouver une solution simple – m’offrir un tour du monde, par exemple –, répétaient à l’envi qu’ils adoreraient avoir mon âge.
Moi, je répondais invariablement : « J’aimerais vous voir à ma place. » Apparemment, mon voeu vient d’être exaucé…
Les parents d'Olivier sont un peu tendus en ce moment. Ils lui flanquent des baffes pour un rien. Le reste du temps, ils lui parlent comme à un débile, à un toutou. Dans sa chambre au moins, ou à l'école, Olivier a la paix : ses parents n'y sont pas. Makoko, lui, est toujours là quand il faut. Dommage qu'il soit un singe en peluche, plutôt qu'un grand frère. S'il était un frère, il prendrait quelques baffes à la place d'Olivier. Il saurait le conseiller sur un grave problème qui le préoccupe : comment dire à Camille qu'il l'aime d'amour ? Olivier a trop besoin d'un frère. Alors il se l'invente. Il en parle en classe. C'est Makoko. Il se met à le faire exister pour de vrai, découpe une photo de footballeur au hasard dans un magazine, comme une preuve. Plus il ment, plus ses mensonges le piègent : voilà Camille qui tombe amoureuse de son faux frère.















